| | La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] | |
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Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 1 Juin - 11:23 | |
| Double post mais vu que je suis Admin on va dire que ça passe XDDDDD la suite après énormément de retard, mais stage, fin des cours, mémoire...entretiens...j'ai fini qu'hier à midi --' ça date de...OUAH Oo FEVRIER ???? j'ai mis 4 MOIS ???? enfin bref, comme promis du Aiba ;p mais ne vous réjouissez pas trop.... Chapitre 7 /!\ Torture, donc les sensibles ne cliquez pas... - Spoiler:
Aiba Masaki
Je connais Ninomiya Kazunari depuis ma plus tendre enfance. Nous avons été élevés dans le même quartier dans l’ancien Japon et je me suis rendu compte à l’adolescence que je ressentais beaucoup plus que de la simple amitié pour cet homme petit et espiègle. Pourtant à cette époque je ne lui ai rien dit, j’avais peur de son rejet, qu’il me regarde avec dégoût et qu’il ne me parle plus. Je l’ai vu sortir avec un nombre incalculable de fille et il me racontait ses conquêtes en revenant le soir, on était en collocation. Un jour il s’est étonné que je ne sorte avec personne, lui comme moi savions que de nombreuses filles souhaitaient sortir avec moi mais j’ai esquivé la question, prétextant qu’elles n’étaient pas « géniales ». Je ne sais pas s’il m’a crû. Et puis un été il a ramené une de ses petites copines à l’appartement et elle est restée bien 2 mois, se prenant pour une reine et me traitant en larbin. Pendant un temps je me suis soumis parce que Kazu la trouvait parfaite et sans reproche, alors je me suis tût sur ce qu’elle me faisait faire. Mais un jour elle m’a balancé un saut d’eau glacée au visage en me traitant de bonne inutile et il est arrivé à ce moment-là. Il a eu une telle colère contre sa petite-amie que j’ai senti les murs trembler. Il l’a viré de l’appartement en jetant ses affaires par les fenêtres mais je n’osais pas bouger de mon coin, trempé jusqu’aux os et grelotant. Quand il s’est un peu calmé, mais seulement un peu, il s’est dirigé et accroupit devant moi, me relevant le menton.
- Depuis quand ça dure Masaki ? Depuis quand elle te maltraite comme ça ? - …depuis le début. Je suis désolé. - Pourquoi tu t’excuses ? Pourquoi tu ne m’as rien dit ? - Parce que tu l’aimes, tu la trouvais tellement parfaite que je n’ai pas osé détruire l’image que tu avais d’elle. Je ne voulais pas que tu souffres. - Et moi je ne veux pas que tu aies mal pour moi. Tu aurais dû me le dire !
J’avais juste baissé la tête, honteux d’avoir provoqué la rupture de mon meilleur ami.
- En fait je ne l’aimais pas, je t’ai menti. - He ? Mais pourquoi tu es avec elle alors ? - Pour me cacher. - Mais te cacher de quoi ? - J’aime quelqu’un d’autre depuis longtemps en fait mais je ne suis pas sûr que mes sentiments soient réciproques alors je me cache derrière des filles. - Tu devrais le dire à cette personne, avais-je fait un peu triste, elle a le droit de savoir. - J’essaye mais elle ne semble pas comprendre. - Insiste alors. - Mais c’est ce que je fais Masaki ! A part toi qui est-ce que je connais depuis longtemps ?
Je l’avais regardé avec des yeux ronds, la bouche entrouverte et un air ahuri. Je n’y croyais pas, avais-je mal entendu ? Est-ce qu’il venait de dire qu’il m’aimait ?
- Tu es…sérieux ? - …Je savais que je n’aurais pas dû te le dire, je suis désolé. Oublie ça.
Je l’avais alors empoigné pour l’attirer à moi et lui faire comprendre que je n’étais pas dégoûté de ses sentiments, et que surtout je ressentais les mêmes. Ce jour-là nous nous sommes tout avoué et depuis nous vivons une parfaite histoire. Enfin ça jusqu’au début du règne des Dirigeants.
Nous avons vite compris que notre homosexualité nous poserait des problèmes mais pas une fois nous n’avons pensé à nous séparer. Même si j’avais une seconde hésité pour le bien de mon petit-ami, Kazu avait montré sa force de conviction en clamant haut et fort que ce n’était pas trois vieillards chauves et stériles qui allaient nous séparer et dicter nos vies. J’ai crû et je crois toujours en lui.
Nous nous sommes fait attraper un après-midi glacial, dans un supermarché. Peut-être paraissions-nous trop proches ? En tout cas des soldats de l’Armée nous ont encerclés et emmenés dans cette prison froide et impersonnelle où il y avait déjà du monde. Je ne comprenais pas pourquoi les gens ne me regardaient pas, semblaient vides et sans âmes. Des poupées de chiffon. Et puis maintenant je comprends parfaitement. C’est un moyen de se protéger, de ne pas ressentir tout le malheur qui nous entoure. Obéir et rester en vie, c’est le dicton apparemment ici.
Le premier jour a été une horreur, j’ai longtemps pleuré en me rendant bien compte que ça gênait les autres mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Tout ça est trop triste, ça ne peut pas être réel ! Et pourtant les grosses marques rouges sur le dos de cette jeune femme m’ont mis un claque puissante. C’est réel et bien plus qu’on ne le pense. Comment cette femme est-elle encore debout avec un corps aussi déchiré que le sien ? Pourquoi cette fillette n’a pas de parents ? Pourquoi ces deux japonais meurent de froids dans un coin du cachot ? Pourquoi personne ne lave le sang sur le visage tuméfié de ce percé ? J’ai peur de la cruauté humaine, moi qui suis si sensible. Pourtant je n’étais pas au bout de mes peines à ce moment-là.
Je n’ai pas bien compris, ou n’ai-je pas voulu comprendre ? l’ordre des gardes. Ça nous concernait Kazu et moi mais qu’était-ce ? La reconversion ? Je ne suis pas chrétien et je ne comprends pas vraiment en quoi c’est utile que je le sois. Quelle importance si je crois en Bouddha ou Dieu ? A quoi ça leur sert ? Personne n’a voulu nous expliquer mais aux regards qu’ils avaient à notre encontre, j’ai eu un pressentiment. Qui se matérialisa peu de temps après. Des gardes sont entrés dans le cachot, on empoigné la petite blonde dans le coin et se sont tournés vers moi. Moi ? Kazu a eu beau me défendre, ils m’ont emmenés avec eux, si violemment que j’ai cru que mon poignet s’était tordu. Et j’ai eu beau tenter de me rattraper aux barreaux rien n’y avait fait. J’étais perdu mais ce qui m’a le fait plus mal fut le regard de mon petit-ami. Coléreux et désespéré. Je n’ai réussi à rien dire à part crier. Et pleurer. La femme avec moi faisait la même chose et nos hurlements auraient pu déchirer une montagne. Et, pour nous faire taire, un garde nous a assommé.
Je me réveille peu de temps après, la blonde est à côté de moi, déjà réveillée. Je la regarde et bredouille quelques mots d’anglais pour la rassurer. Ironique en sachant que je tremble de peur également. Pourtant je ressens le besoin de l’aider, peut-être le fera-t-elle pour moi ? La pièce dans laquelle nous sommes est vide, blanche et toute petite, elle nous tient à peine tous les deux et j’ai du mal à m’allonger. La porte s’ouvre alors sur un des gardes et deux hommes en blouse blanche, l’air neutre et vide. Sans expression, comme des robots. La femme se recroqueville sur elle-même mais ils la prennent en première, puis m’emportent aussi.
Nous sommes menés dans une autre pièce blanche, plus grande et avec des machines exempt de saleté. C’est effrayant. On nous assoit sur une banquette et passe des trucs stupides sur la religion. Bien sûr ça n’a aucun effet puisque nous avons trop peur pour être attentifs. Devant l’échec, ils commencent à nous poser des questions, exigeants des bonnes réponses, enfin ce que eux jugent être des bonnes réponses. Ils essayent de nous faire jurer allégeance mais je refuse de toute mes forces. Je suis un être libre, on ne me dicte pas en qui je crois. La blonde est un peu plus faible que moi, elle hésite. Face à notre refus, la violence s’installe. Les gardes nous frappent, espérant nous faire sortir ces fameux mots et nous faire prêter allégeance par le sang. Ils disent que si on obéit, ils feront en sorte que l’on rentre chez nous calmes et sereins, sans avoir à s’inquiéter du reste de notre existence. C’est tentant évidemment, mais je ne partirais jamais sans Kazu, je ne le trahirais pas. Le colosse tire la jeune femme par les cheveux et elle craque. Comme beaucoup avant nous.
- Je suis d’accord ! Mais laissez-moi je vous en prie, arrêtez de me frapper… - Tu es prête pour la reconversion ? Tu le veux ? - O-oui.
Mes yeux s’arrondissent. Je ressens un peu de dégoût envers elle, elle a abandonné sa liberté trop facilement à mon goût. J’essaye de la faire revenir à la raison mais on me cogne encore très fort et j’entends juste la phrase d’un des médecins avant de sombrer.
- On passe à l’étape supérieure pour lui.
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Je ne sais pas combien de jours sont passés mais je suis toujours enfermé dans cette pièce minuscule et immaculée, sans rien à quoi attacher mon regard. Mes yeux glissent sur les parois lisses, j’ai l’impression de devenir fou. Il n’y a même pas une simple petite tâche noire à laquelle m’accrocher. Pas une poussière. Seuls ma peau et mes cheveux ressortent, je porte une sorte de chemise de nuit blanche aussi, comme on en voit dans les asiles. Suis-je devenu fou ? Je geins, j’ai peur, j’appelle désespérément quelqu’un pour m’aider mais personne ne vient. Je suis complètement et définitivement seul. Qu’attend-t-on de moi au juste ? Je ne céderai pas, pas question. Je n’ai pas revu la jeune femme blonde, est-elle morte ? Retournée au cachot ? Sortie ? La troisième solution est peu probable. Et moi que va-t-on me faire ? J’appelle Kazu un nombre incalculable de fois, il saurait quoi faire lui n’est-ce pas ? Je commence à trembler, il fait froid, je suis glacé. Mes pieds sont nus sur le sol blanc, je me sens oppressé. Comme si…on me regardait. Pourtant il n’y a pas de caméra vidéo autour de moi mais je sais qu’on m’observe. Comme un animal. J’ai toujours ce lourd pressentiment, il va m’arriver quelque chose, je le sais ! Mais je ne peux rien faire contre. Du moins pour l‘instant.
Je pense que quelques heures viennent encore de passer, j’ai faim. Horriblement faim. Je suce ma peau pour essayer de me calmer, elle est salée et ça me soulage un peu mais pas assez. J’ai besoin de manger mais je ne pourrais pas : c’est mon traitement. On m’affaiblit pour que je cède mais je ne me laisserai pas faire. Alors j’essaie de penser à autre chose, je chantonne, j’invente des mots, des blagues, je me fais rire tout seul. J’essaye d’imaginer mon futur, un beau futur avec Kazu, la couleur des nos coussins, quels tableaux accrochés aux murs, de quel côté de lit nous dormirons chacun…je verse une larme, parce que tout ça n’arrivera pas. Les rêves ne deviennent pas réalité, sinon pourquoi est-ce que nous sommes ici ? A moins que le rêve de ces dirigeants soit devenu réalité et a écrasé les nôtres. Moi tout ce que je demande c’est une vie tranquille avec mon petit-ami, est-ce trop demander ?
Des heures passent encore, je m’amuse à compter ce qui pourrait être des secondes. Mais en est-ce réellement ? Je fais tout pour m’occuper l’esprit, pour ne pas me demander depuis combien de temps je suis là et le traitement qu’on me réserve. Recroquevillé dans un coin de la minuscule pièce blanche, j’attends. Je survis comme je le peux. Jusqu’où va la cruauté humaine ? Je m’endors.
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Un bruit, enfin. Ou pas. La porte s’ouvre sur des grands gardes et les médecins. On me refait subir les mêmes exercices, mon visage prend encore des dizaines de coup mais je tiens bon. Faim ou pas, je resterais moi-même. Il est hors de question que je retourne dans ce cachot pour voir le regard de Kazu et lui dire que j’ai changé, que je ne peux plus l’aimer. Parce que ce sera impossible de toute manière. Cet homme c’est ma vie et on s’y accroche à sa vie. J’essuie le sang sur ma bouche, je tiens à peine sur mes jambes mais rien n’a changé. Ils ont échoués une nouvelle fois.
- Il est coriace, on va devoir faire autrement. La manière forte.
Parce que ce n’était pas la manière forte ça ?? La peur me prend le ventre, je suis déjà faible, que comptent-ils me faire encore ? De pire ?
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Deux jours plus tard, je le sais. Enfin…pas le choix en même temps. On vient encore me rechercher, mais seulement deux gardes, épais comme des troncs d’arbres. Des américains sûrement, ou des russes. Je n’en ai aucune idée puisque l’anglais et moi ça a toujours fait deux. Pareil avec les autres langues, j’ai toujours cru que je n’aurais qu’à prendre correctement le japonais et que ça irai…Si j’avais su, j’aurais fait des efforts pour savoir ce qu’ils se disent entre eux en me regardant comme un morceau de viande. Ce que je suis pour eux, non ? Je résiste encore un peu quand ils m’attrapent mais à quoi ça sert ? Je pèse dans les 50 kilos et à eux deux ils doivent bien dépasser les 150 !! Voire 200...mais le moment n’est pas à ça.
On m’emmène dans une pièce sombre et à l’odeur nauséabonde. Et Pour cause, même si la salle a été lavée on voit encore quelques traces de sang par terre. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il s’est passé ici, mais bizarrement je sais que la fille au phénix est passée par là peu avant moi. Comme le Tatoué japonais. C’est donc ici qu’ils punissent à l’extrême les prisonniers ? Est-ce que moi aussi ils vont me fouetter pour que je me convertisse ? J’ai toujours peur mais mon esprit est dur. Je n’ai pas d’autre choix que de résister n’est-ce pas ? Mais ce que je ne sais pas, c’est qu’au bout de 10 c’est insupportable, et que de toute façon ce n’est pas cette punition qui m’est réservée.
C’est un régime tout de même un peu, voire beaucoup contradictoire. Ils détestent les homosexuels, n’est-ce pas ? Alors pourquoi…?
Alors pourquoi ils m’enlèvent mes vêtements ? Je panique tout de suite et me débats comme je le peux mais bien vite je me retrouve nu devant 3 gardes à l’air féroce et je me cache comme je peux. Pas question de pleurer, et pourtant j’en ai terriblement envie ! Y-a-t-il vraiment besoin de me déshabiller autant pour me fouetter ?
- Rendez-moi mes vêtements… - Tu plaisantes ? Pour ce qu’on va te faire tu n’en as pas besoin. - Qu…qu’allez-vous faire ? - Surprise petit enfant.
Le plus grand s’approcha de moi pour me toucher et je recule en frissonnant de dégoût.
- Regardez-moi ça les gars, une jolie peau lisse et caramel comme on en rêve ! Vous aussi, vous n’avez pas envie de voir ce qu’on peut faire avec ?
Je recule encore et me cogne contre la table en bois derrière moi. Les trois hommes en profitent pour m’approcher et leurs mains sales et grosses me touchent de partout. Je me défends, évidemment mais un d’eux me bloque les poignets d’une seule main alors que les autres me souillent avec leurs doigts et leurs bouches.
- Arrêtez ! - Ce n’est pas toi qui commande ici ! Alors à moins que tu cèdes nous continuerons. - Jamais ! Je vous déteste ! Je déteste votre religion foireuse !
L’un d’eux me frappe si violemment que j’atterri à plat ventre sur la table, avec la lèvre qui saigne. Mais ça n’est pas dérangeant, comparé à ce qu’il se passe derrière. J’ai à peine le temps de retourner la tête pour voir un des gardes déboutonner son pantalon qu’un autre attache mes poignets à des morceaux de fer sur la table. Je ne suis pas assez stupide pour ne pas comprendre ce qui se passe, et ma première réaction est évidemment de cherche à m’en aller. Et pour ça, je tire sur les gros morceau de fer qui me retiennent, mais tout ce que je récolte ce sont des écorchures aux poignets, qui deviennent rouges et des larmes qui affluent au bord de mes yeux. Non pas ça, s’il-vous-plaît pas ça ! Comment pourrais-je regarder Kazu après ? Si je m’en sors, évidemment…
- Ne faites pas ça ! - Ah bon et pourquoi ? Tu es un Homosexuel non, tu es sensé adorer ça…te faire prendre par un homme. - Non…ça fait de vous des Homosexuels !
Je me prends une autre baffe.
- Ne m’insulte pas ! Tu vas tellement être dégoûté de ça à la fin que tu ne seras plus un déchet.
J’essaye encore de partir alors que je sens ses mains se poser sur mes fesses et les écarter. Je ne vais pas supplier non, mais j’ai encore un espoir de pour m’en sortir…Espoir réduit à néant alors que le sexe de l’homme rentre en moi, me déchirant le ventre et le bas du dos tellement il l’a fait sans précaution ni préparation. Comme si je n’étais qu’une vulgaire poupée gonflable !
- Allez-vous en ! - Tu rêves.
Et avec ces mots il fit un mouvement brusque qui me fit crier de douleur. C’est pire que les coups de fouets, j’en suis sûr. Parce que là c’est ma fierté, c’est mon honneur qui en prend un coup. Je suis souillé à vie par les coups de reins du garde qui amènent un flot de larmes au bord de mes yeux. Je murmure le nom de Kazu un nombre infini de fois, que quelqu’un vienne me sauver ! Même si je sais que ça n’arrivera pas…Plus qu’à supporter ça jusqu’à ce que le garde en ait fini et jouisse. Je garde un peu espoir tout de même en voyant que mon corps ne réagit pas du tout, comme je l’avais craint. Il n’a aucun plaisir dans cet acte, et au contraire plus les secondes passent, plus j’ai l’impression que ma peau se déchire, que je vais mourir-là. Au moins je n’aurai pas cédé, même si je ne serai pas mort digne.
L’homme qui me pilonne maintenant contre la table m’attrape la mâchoire par derrière.
- ça ne sert à rien d’appeler, personne ne viendra pour toi. Tu es tout seul. A moins que tu viennes avec nous. - Aaaaaaaah ! Jam-mais ! Allez en Enfer !
Mes mots le mettent encore plus en colère et ses mouvements se font plus brusques. Et puis, quelques minutes plus tard, je le sens jouir en moi mais moi rien. J’ai juste envie de vomir mais je ne le fais pas. J’ai envie de pleurer aussi, mais je n’ai plus assez de larmes pour le faire. Je suis épuisé, sale, et en sang. Quand un des gardes retire les bouts de fer, je m’effondre par terre et me recroqueville contre moi-même. J’aimerai me lever et leur montrer que ça ne m’a rien fait, mais je n’en ai pas la force et ce serait me mentir à moi-même. Je suis blessé au plus profond de moi-même et je sais que si un jour, par miracle je revois mon Kazu…Non, je ne pourrais pas supporter son regard. Il me détestera, c’est sûr ! Ce serait une bien pire souffrance pour moi que de me faire violer dans un endroit sordide tout ça parce que je refuse d’adhérer aux idéaux stupides de 3 vieillards.
Je n’ai pas honte de mon homosexualité, mais maintenant j’ai honte de mon corps en charpie. Mon violeur remet son pantalon, ils me remettent la chose blanche qui me sert de vêtement et me tirent avec eux jusqu’à ma prison. Là, je passe dans le couloir, je sais qu’au fond il y a la cellule avec mon petit-ami dedans. D’ailleurs je l’aperçoit rapidement, seulement un millième de seconde mais ça me redonne un peu de force et je crie son prénom. Aussitôt les gardes me bâillonnent la bouche et me frappe assez fort pour que je me retrouve dans un état entre conscience et inconscience. Je suis jeté dans ma cellule d’isolement toujours aussi blanche alors que moi je me trouve noir, et la douleur aidant, je plonge dans un sommeil que j’espère réparateur, mais qui n’est composé que de cauchemars et de souffrance.
Quand je me réveille, le sang a séché sur mes poignets, je suis toujours affamé et le bas de mon ventre me fait si mal que j’en pleure. Je n’arrive plus à me rendormir, et de toute façon je souffrirai autant à le faire. Recroquevillé dans un coin comme je peux, je me demande ce qu’il va se passer pour moi. Parce que je n’ai pas cédé. Je ne céderai pas. Que vont-ils faire maintenant ?
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Le jour suivant, je le sais. Ce qu’ils vont me faire. La même chose que la première fois. Ils vont me violer jusqu’à ce que j’accepte la conversion, tous les deux jours un garde me violera sans douceur, chaque jour je me sentirai plus sale et détestable que le jour d’avant, chaque jour je pleurerai, chaque jour j’aurai mal à en mourir, chaque jour je voudrais mourir…
Mais je ne mourrai pas. Je pleurerai certes, j’aurai mal, mais je suis quelqu’un avec l’espoir aussi grand que le ciel. S’il y a une chose qu’on ne peut pas m’enlever, c’est mon amour pour Kazu et mon positivisme. Des centaines de personnes sont mortes avant moi, mais ils n’avaient pas autant de hargne et d’amour que moi. Tant que Kazu est vivant, je le suis aussi. Et je sais que tant que je suis vivant, Kazu l’est aussi. Alors non, je ne mourrai pas. Je me ferai violer certes, j’aurai envie de me tuer…mais je ne le ferai pas. Si ces gens ont pu supporter des coups de fouets, je peux supporter ça. De toute façon, au bout d’un moment, je serai tellement habitué que je n’aurais plus mal non ? Peut-être trouveront-ils autre chose ensuite, mais je m’en fous. Ils n’en auront jamais fini avec moi.
Parce que mon amour est aussi grand que le ciel.
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| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 1 Juin - 21:44 | |
| O.U.A.H ! ;00 Déjà je suis trop contente de voir ce chapitre, ça fait si longtemps... ;)
On ressent tout plein de choses quand on lit ça, tu as un vrai don pour l’écriture c'est sur ! Alala c'est juste affreux ce qui lui arrive à Aiba... Mais il tien le coup jusqu'au bout, il préfère se salir lui, souffrir jusqu'à en mourir tant qu'il ne touche pas à son Kazu, c'est juste magnifique et atroce à la fois ;0
J'adore cette phrase «Mais je ne mourrai pas. Je pleurerai certes, j’aurai mal, mais je suis quelqu’un avec l’espoir aussi grand que le ciel.» Elle est vraiment trop jolie ♥
Tu écris vraiment bien, merci pour ce chapitre :DD |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Lun 23 Juil - 9:54 | |
| La suite en retaaaaaaard pour mon membre VIP XDDDDDDD Chapitre 8 - Spoiler:
Jun
Les jours ne se comptent plus depuis bien longtemps. Plus personne ne le fait, ni moi ni les autres. Ni les prisonniers ni les gardes. Les seules personnes qui réussissent à garder le fil des jours, ce sont celles qui espèrent encore, mais en vain. Des fois il m’arrive de le faire c’est vrai, mais au bout d’un moment on arrête tout seul. Parce que c’est trop dur de se dire qu’on est là depuis dix jours et qu’on n’en sortira pas. A la place les heures passent, interminables, ennuyantes, froides et effrayantes. En entendant ce cri la dernière fois, j’ai eu un frisson. Pendant un instant, oui, j’ai eu peur de ce qu’ils avaient fait à cet homme. Et il ne faut pas se leurrer, un jour ou l’autre la sentence tombera sur un autre groupe. Et tous les Tatoués savent que ce sera trois fois pire sur eux que sur tous les autres.
Ohno
J’ai failli en pleurer. S’il n’y avait pas eu tous les prisonniers et les gardes autour de moi, j’aurai pleuré. Mais je ne l’ai pas fait, et je ne le ferai pas de sitôt. J’imagine toujours avec horreur ce que mes collègues ont fait à cet Homosexuel, et lui feront pendant longtemps, jusqu’à ce qu’il cède. J’ai envie que tout ça s’arrête, mais comment faire ? Je suis coincé, comme tout le monde au final. Je me suis encroûté dans cette existence morbide et qui ne me ressemble pas. Je veux changer, je veux faire quelque chose de bien ! Ah, c’est beau de rêver…le règne de la Reine n’est pas prêt de s’arrêter. Et ça, tout le monde en est bien conscient !
C’est une journée comme toutes les autres, quand il y a ce genre de directive. On entend des cris de temps en temps, puis le silence total, jusqu’à entendre les suivants, et ce pendant 24 heures. Si bien qu’au bout d’un moment, ça me donne envie de vomir. Et je m’inquiète de plus en plus pour l’Homosexuel qui est sorti de ma prison. Pourquoi ne revient-il pas ? C’est la première fois que je vois quelqu’un résister ainsi…
Dans la matinée je vais manger avec mes collègues dans une petite salle qui nous est réservée, à l’étage où les prisonniers ne sont jamais. Je m’assois à table avec un verre de lait, du pain et du beurre, et une assiette de viande et de patates chaudes mais qui ne semblent pas si cuites que ça. Je n’ai jamais vraiment faim depuis que je suis là, alors qu’avant j’étais un gros glouton !
- Hey Ohno ! Il n’est pas à toi le petit jap’ châtain que j’ai emmené la dernière fois ?
Me fait un des colosses qui doit faire 1m de plus que moi.
- Si je crois. Aiba Masaki. - M’en fous de son nom. C’est un super coup ! J’te jure, je m’éclate à chaque fois ! - T’éclates ? C’est-à-dire ? - Quoi, tu n’es pas au courant ? On lui fait la méthode « radicale ». Vu qu’il aime les queues, on lui en donne !
Les deux autres gardes se tapent dans la main alors que je me retiens de vomir dans mon verre. C’est dégueulasse, complètement dégueulasse. Et ça les fait rire. A cet instant j’ai juste envie de prendre un pistolet et de leur tirer une balle dans la tête. Pour leur apprendre ce qu’est la vie, pour les punir de tout ce qu’ils ont fait, font et continueront de faire sur ce pauvre humain qui n’a rien demandé de tel. Mais je ne fais rien, je coupe un bout de mon pain, le tartine et le trempe dans le verre. En quelques minutes j’ai fini. Je ne reste jamais longtemps dans ce genre de rassemblement de « croyants ». On verrait alors que je ne suis pas totalement des leurs et ce serait terrible pour moi, pour ma peau. Il m’arrive de rigoler faussement à des blagues ou des phrases des autres, mais juste pour faire bonne figure. Heureusement, j’ai une réputation de « gars qui ne sourit jamais » qui fait qu’on ne s’inquiète pas quand je ne rigole pas à gorge déployée des blagues morbides qu’on fait sur nos prisonniers. Ça me révulse même qu’on en fasse.
Je sors ensuite dehors, il fait extrêmement froid. Je reste un long moment debout, devant la porte puis je finis par rentrer à l’intérieur, au chaud. Pourtant je préfère largement être dehors, à regarder les quelques arbres qui bordent le chemin menant aux montagnes. La prison a été construite sur le bout de plaine entre les deux montagnes, denses et sauvages. Je ne sais même plus dans quel ancien pays on est. Maintenant tout ça ne compte plus. Nous sommes à Gloria, et puis c’est tout. Je soupire puis retourne prendre la garde de la prison. C’est bientôt 16h, le moment d’emmener les prisonniers manger leur tambouille. Ce midi j’ai gardé un bout de pain sur moi, au cas où j’ai faim dans la nuit. Je le fais souvent mais évite de me faire voir, autant des gardes que des prisonniers. Ça doit être horrible pour eux de me voir manger quelque chose d’aussi bon alors qu’eux n’ont droit qu’à une bouillie grise et infecte dont je ne veux pas connaître non plus les ingrédients. De toute façon, qui sait ici ce qu’il y a dedans ?
Enfin bref, je remplace mon collègue qui va en remplacer un autre ailleurs et je me mets dos aux barreaux, évitant leurs regards. Toujours aussi lâche oui, je sais. Et je ne nierai pas l’être. Ce serait mentir à tout le monde et à moi-même. Pourtant ça me fait si mal de l’être !
Ah, il est 16h à ma montre. Enfin, je vais pouvoir dégourdir un peu mes jambes. A force de ne pas bouger, j’ai super mal ! - C’est l’heure d’aller manger !
Fais-je aux prisonniers, dont certains ne réagissent qu’à peine. La blonde se dirige vers moi, l’air impatiente.
- Quand est-ce que mes affaires seront prêtes ? - Euh…bientôt. Mais ce n’est pas moi qui m’occupe de ça.
Cette fille croit toujours qu’elle va s’en aller, ça m’attriste aussi. Et le petit japonais ne bouge pas des barreaux. Il maigrit de plus en plus, c’est horrible. Les autres sortent et se dirigent vers la cuisine. Je fais alors quelque chose que je ne devrais pas faire, qui sûrement, si on l’apprend, me coûtera la vie. Mais je ne peux pas ne pas le faire. Le voir se dégrader ainsi, se laisser mourir de faim. Je regarde autour de moi, personne. Je sors alors le bout de pain de mon veston et m’approche du jeune homme pour le lui tendre. J’essaye de prendre un air neutre, mais je sais que je n’y arrive pas. Ce dernier regarde ma main et lève les yeux vers moi, pour ensuite les refixer au bout du couloir.
- Prend-le, chuchotais-je à son intention. Prend-le tout de suite et mange avant que les autres ne reviennent. - Je n’en veux pas. Je veux Masaki. - Il va revenir. - Menteur. Il ne reviendra jamais. Ou pas vivant.
Des larmes coulent sur ses joues, ça me fait si mal que je manque de pleurer aussi.
- J’aimerai te promettre que… - Qu’est-ce que vous faites ? De quel camp êtes-vous ?
La question me laisse pantois. Je suis garde en apparence mais mon cœur est pour les autres, les Maudits. Je ne lui dis pas ça et à la place lui tend le pain à nouveau.
- Si tu ne te dépêches pas je vais devoir le reprendre. Et il n’y aura pas d’autres chances. Si tu le prends et le manges, je ferai en sorte que tu le revois vivant.
Je sais que je ne dois pas dire ça, je sais que je suis en train de faire la plus grosse erreur de toute ma vie. Je mens à quelqu’un pour le faire rester en vie. Je lui donne un espoir supplémentaire dont il n’a pas besoin. Je lui fais beaucoup plus de mal qu’il n’en ressent déjà mais c’est tout simplement impossible que je le laisse comme ça, dépérir sous mes yeux. Et s’il le faut, je ferai tout pour qu’il retrouve son compagnon. Après tout, je ne dois pas être le seul garde dans ma situation non ?
- Vivant ? - Oui vivant. - Promis ? - Juré.
Le petit japonais me tend son petit doigt et je fais un faible sourire en accrochant le mien au sien.
- De toute façon je n’ai plus rien à perdre. Si ça se trouve tu te moques de moi mais tant pis. - Non je…
Mais les autres reviennent déjà et le brun prend le bout de pain qu’il cache sous ses vêtements, un air reconnaissant sur le visage qui se mêle à la tristesse. Je me poste à nouveau à ma place et les regarde passer. Mon regard croise à ce moment-là celui du Tatoué, le plus grand des deux, qui semble toujours ne pas m’apprécier. Enfin ça ce n’est pas nouveau. Je baisse les yeux quand il passe à côté de moi et c’est avec surprise que je le vois s’arrêter.
- Quoi, t’as peur de moi ? T’as peur que je te touche ? Que je te maudisse ? - … - Vermine va, tu ne vaux pas mieux que tes chiens de collègues. - Rentrez dans la cellule s’il vous plait.
J’essaye de ne pas créer de vagues, mais il ne m’aide pas. Non, au contraire il va jusqu’à me pousser et je me cogne la tête contre le mur. Le jeune homme à un air effrayant qui me fait peur. Si je ne l’arrête pas maintenant, quelque chose d’horrible va arriver.
- C’est tout ce que tu trouves à dire ? C’est ça les « soldats de la Reine » ?? - Jun calme-toi, fait l’autre Tatoué, essayant de le retenir.
Mais il se fait de plus en plus violent avec moi, et je n’ose rien faire de peur de le blesser. Je ne veux pas le faire mal mais il faut qu’il arrête parce que sinon… Trop tard, les autres ont été alertés et déjà un des autres gardes s’approche de moi et attrape le Tatoué par les épaules, le comprimant jusqu’à ce qu’il hurle de douleur. Ensuite il le jette par terre et le roue de coup, alors que son compagnon le supplie d’arrêter et se prend une majestueuse baffe.
- Pour avoir attaqué un représentant des forces de l’ordre, tu seras puni comme il se doit. Vas-y Ohno. - Quoi ? fais-je, paniqué. - Tu dois aller le punir ! 10 coups de fouet, c’est la règle. - Mais…il ne m’a pas vraiment…
Je me tais en voyant le regard furieux et bizarre de l’autre homme sur moi. Si je ne le fais pas, je serai puni, on découvrira que je ne suis pas un vrai croyant et…j’aurai pire que ça. Je hoche la tête donc et nous emmenons le prisonnier après avoir fermé la porte du cachot sur l’autre Tatoué qui nous supplie encore de l’épargner. Je me souviens qu’il avait pris à sa place la dernière fois, mais maintenant c’était trop tard. Il ne pourra plus sauver son compagnon de sa grave erreur qu’a été s’attaquer à moi. Le garde le pousse dans la salle de torture, l’attache à la table et je rentre alors qu’il ferme la porte à clé. Je ne suis jamais entré la dedans et ma première envie c’est de ressortir tout de suite. Ça sent horriblement mauvais, c’est sale et c’est comme si les murs sont imprégnés de la douleur et des cris des autres. Il fait assez sombre, seul un raie de lumière perce, se dirigeant droit vers la table où est mon prisonnier.
Je vais prendre un des fouets, il ne va pas dans ma main. J’ai du mal à le tenir. Comme quoi je ne suis pas fait pour ça non ? Je le regarde un long moment, son dos nu et je commence à trembler. Je ne peux pas faire ça, je ne peux pas arracher la peau d’un être humain tout ça parce qu’il m’a bousculé et m’en veut de le retenir ici.
- Alors qu’est-ce que t’attends, trouillard ?
Même maintenant il se moque de moi, il me provoque mais manque de pot, il n’est pas tombé sur la bonne personne. Je ne réagis pas, je ne lui en veux pas. Je ne lui veux aucun mal, bien au contraire. J’ai pris ma décision.
- Criez. - Tu peux rêver ! Je ne te ferai pas ce plaisir ! - Votre vie en dépend, et la mienne aussi. Criez.
Et je donne mon premier coup de fouet.
Jun
Je ne comprends pas, mes mots méchants ne marchent pas sur lui, il est comme imperméable, comme s’il me pardonnait de parler ainsi. Cet homme est vraiment bizarre. Déjà il ne réagit pas à ma bousculade, ensuite il croit que je vais crier ? Jamais de la vie ! J’ai un honneur et si cette femme au phénix a pu tenir aussi longtemps sans sortir un seul son de sa bouche, alors je ferai pareil. Je sens un bruit sifflant dans les airs et serre les dents…mais rien ne vient à part ce bruit de claquement. Je rouvre alors mes yeux qui s’étaient fermés et tourne la tête comme je peux vers lui. Il regarde avec un air effrayé le fouet qu’il tient dans ses mains.
- Il faut que vous criiez, sinon ça ne marchera jamais. - De quoi ? - Je ne vais pas vous fouetter, je ne peux pas. C’est…inhumain, je ne peux pas faire ça. - Tu es inhumain. - Non ! Je…je n’ai jamais voulu être là. Je me déteste, je déteste ce que je fais tous les jours ! Je voudrais ouvrir toutes les portes pour faire sortir tout le monde, je voudrais apporter à manger comme je l’ai fait pour ce pauvre Homosexuel dans la cellule, je voudrais que tout ça s’arrête ! Je veux rentrer chez moi, je veux voir mes parents, je veux aller pêcher, j’en ai MARRE !
Je reste estomaqué devant ce que je viens de voir. Je ne croyais entendre ça de la bouche d’un des membres de l’Armée ! C’est si surprenant mais…j’ai pitié. J’ai pitié de cet homme qui, finalement, n’est pas dans une meilleure situation que la nôtre. Peut-être un peu mieux, mais comme moi il n’en veut pas. C’est difficile à croire mais Sho a raison : il y a forcément des gardes qui n’ont pas choisis leur état. Ma colère ne disparait pas pour autant.
- Que vas-tu faire ? - Je vais faire claquet le fouet, tu n’auras qu’à crier comme si tu avais mal. - Tu as déjà fait ça ? - Non, c’est la première fois. Mais ça doit marcher. Je…je n’ai jamais rien eu contre vous. Je m’en fous que vous ayez un tatouage ou que quelqu’un d’autre ait des piercings. - Mais comment expliquer le fait que je n’aurai aucune trace de ma sentence ? - …euh…
Le blondinet semble soudainement perdu et désemparé.
- Le dos c’est obligatoire ? - N-Non, je ne crois pas. - Et les fesses ? - Je…je crois qu’on peut. - Alors on a qu’à faire croire que tu as frappé là. - D’accord.
Je tourne ma tête à nouveau vers la table et me prépare à crier. Pas trop fort mais pas trop doucement non plus. Je n’arrive pas à croire à la chance que j’ai. Je suis tombé sur LE garde qui n’en est pas vraiment un. Un qui refuse de me faire du mal. Mais il ne me vient même pas à l’esprit de m’en servir pour le faire tomber. Je ne suis plus en colère contre lui, mais contre les autres.
- Au fait, je m’appelle Ohno Satoshi.
Je souris rapidement et j’entends le premier sifflement. Et 1 seconde après le premier claquement, je crie. ...
La simulation a été parfaite. Le garde me tient par le bras et je me traîne comme si j’avais mal partout, ce qui est faux. Le garde de remplacement me regarde bizarrement et se tourne vers son collègue.
- Où l’as-tu fouetté ? - Le postérieur. J’ai entendu que ça faisait encore plus mal que dans le dos ! Et il ne pourra pas s’assoir avant un moment ! - Aaaahahha Sadique et génial Ohno. Tiens, je te rends ta place. Bien fait pour cette ordure.
Le blondinet ouvre la porte pour me faire rentrer Sho m’accueille tout de suite avec un regard plein de reproche au garde qui reprend sa place.
- Où tu as mal ? Tu saignes ?
Je ne réponds pas et vais m’allonger sur le ventre, incitant mon demi-frère à faire de même. Celui-ci m’obéit et s’allonge à côté de moi comme s’il me réconfortait et je murmure si bas que lui seul peut entendre.
- Il ne m’a rien fait. - Quoi ? - Il a refusé de me fouetter. - Mais pourquoi ? Je croyais que… - Je fais semblant. Et lui aussi. Il n’est pas comme les autres, on s’est trompé. Il a même donné à manger au japonais près des barreaux apparemment. - Mais… - Je sais, ce genre de personne n’existe pas mais…il se peut qu’il y en ait un dans chaque prison du monde entier. Et nous sommes tombés dessus. Sho, avec lui, on a peut-être une chance de s’en sortir ! - De quoi tu parles ? - Il est de notre côté ! Si on manœuvre bien, on pourrait s’enfuir d’ici ! - Stop Jun, arrête. Garde avec nous ou pas, c’est impossible. C’est trop bien gardé et il ne semble pas avoir beaucoup d’importance ici. - Je sais mais...Tu n’as pas envie d’y croire ? - Si…mais je sais que ça nous fera du mal. Il a été gentil, mais c’est tout. Il n’acceptera jamais de nous aider à partir.
Je fronce les sourcils et baisse la tête pour l’enfuir ensuite dans mes bras. Je sais qu’il a raison, c’est croire en quelque chose qui n’arrivera jamais mais…et si c’était possible ? Il y a forcément une faille ! Et si ce Ohno Satoshi est la faille de la prison ? Il faut sortir et je compte employer tous les moyens pour le faire.
Emmie
Je relève la tête pour regarder les deux Tatoués en face de moi, sans prendre la peine d’enlever les cheveux de devant mes yeux. Ils chuchotent si bas que je n’entends pas, mais j’ai un drôle de pressentiment. Je me tourne alors vers Célia qui, elle, ne me voit même plus. Je n’existe plus pour elle que comme un fardeau, une simple chose qui pourrit le monde. J’ai mal, si mal…
Ninomiya
Je ne crois toujours pas à ce qu’il m’est arrivé aujourd’hui. Il fait sombre dans la cellule et j’en profite pour sortir le petit bout de pain que le garde m’a donné tout à l’heure. Piège ? Je ne sais pas. Mais je prie pour Masaki en mordant dedans. Sans savoir pourquoi et certain que je fais une erreur, je fais confiance en ce garde pour me laisser voir mon petit-ami vivant. Le pain a un goût salé à cause de mes larmes et de mon amertume. Je mâche lentement, en essayant de ne pas faire de bruit. Mais chacun de mes coups de dents est pour lui. Si j’avais pu, j’aurai gardé ce bout de pain pour lui mais je ne sais pas quand je le reverrai, alors autant le manger maintenant et reprendre des forces pour le soutenir. Je vais vivre pour lui, lui envoyer toutes mes pensées et tout faire pour le sortir de là. Cette connerie de Gloria ne peut pas vivre plus longtemps. Je m’en fais le serment.
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| | | MikanCaramel I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Jeu 26 Juil - 11:23 | |
| J'ai envie de la lire cette fic... |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Jeu 26 Juil - 11:27 | |
| Bah euh...........lis-la XD |
| | | MikanCaramel I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Jeu 26 Juil - 11:51 | |
| Mais elle est pas fini :'( |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Jeu 26 Juil - 12:02 | |
| Ah oui c'est vrai...bah la lis pas xD mais je compte pas la finir tout de suite ^^ et puis ça se trouve tu vas pas aimer XDDDD |
| | | Kasashi I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 27 Juil - 16:08 | |
| aaah! Vraiment génial >w< J'ai hâte de voir la suite!!
C'est vrai qu'on ne se croirait pas vraiment dans une fic mais plutôt un roman xD J'adoore! |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 27 Juil - 16:39 | |
| VRaiment ??? :DDD ça fait super plaisir merciiiiiiiiiiiiii |
| | | Kasashi I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Sam 28 Juil - 13:03 | |
| Et pourant, Dieu sait que je n'aime pas spécialement les fics ^^ Nan, sérieux, j'adore ce genre d'histoire >w< J'arrête pas de m'inventer une suite dans ma p'tite tête xD |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Sam 28 Juil - 13:06 | |
| Hihihihi je sais pas à quoi ça ressemble dans ta tête mais dans la mienne c'est plutôt sombre...XD honorée que tu lises alors ^//^ |
| | | Kasashi I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Sam 28 Juil - 13:38 | |
| Moi, c'est sombre pour certains persos mais ça s'améliore pour d'autres x)
Evidemment! C'est toujours un honneur d'être à mes côtés! xD * ok, je m'en vais... * |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Sam 28 Juil - 13:41 | |
| XDDDDDD
et y'a des morts dans ta tête ? |
| | | Kasashi I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Sam 28 Juil - 14:08 | |
| Ouais, pas mal d'ailleurs xD Pourquoi? Il va y en avoir? * essaie d'avoir des informations même si elle sais qu'elle n'en aura pas * |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Sam 28 Juil - 14:16 | |
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| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 3 Aoû - 16:51 | |
| Eh oh c'est quoi tout ce monde qui arrive ici ?! :0 Allez lire la fic ailleurs, c'est un sujet VIP ici ! XD
Bon bref j'adore, comme d'hab. J'ai envie de pleurer à chaque fois que je lis cette fic mais elle est tellement bien quand même. C'est dommage que tu ne l'écrives pas plus souvent ^_^ En tout cas j'adore là le fait qu'on en sache plus sur Ohno ! :D C'est un amour, mais je sens qu'il va pas garder sa place de garde longtemps :$ |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 3 Aoû - 16:54 | |
| xDDD la VIP se fâche xD
bah c'est pas que j'ai pas envie c'est que ça vient pas aussi facilement que les autres et faut de la concentration XDD et vu que je fais toujours 36 000 choses en meme temps.... Ahah Ohno...tu verras :) |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 3 Aoû - 17:09 | |
| La VIP veut garder sa place de VIP !
Je me doute, elle est complexe comme fic, mais tu te débrouille merveilleusement bien ! ^_^ Hâte de savoir ce qu'il va arriver après ! :) |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 3 Aoû - 17:10 | |
| XD tu seras toujours ma VIP XD
C'est gentil merci :) je vous réserve des surprises ;) |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 3 Aoû - 17:12 | |
| Mouai... |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 3 Aoû - 17:13 | |
| ♥♥♥♥♥
mais fait pas partir les autres XDDD il y a la VIP, et les lectrices ;D |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 3 Aoû - 17:14 | |
| Hmm. *réflexion ON* Oke... A condition qu'elles soient simplement LECTRICES ! |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 3 Aoû - 17:14 | |
| Elles sont lectrices, TU ES VIP x) |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 3 Aoû - 17:15 | |
| Youhouuuuu |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] Ven 3 Aoû - 17:16 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] | |
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| | | | La Marque de Lucifer [Aimiya ; Juntoshi ; Sho/?] | |
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