| | Juste un regard...saison 1[terminée] | |
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Auteur | Message |
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Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 31 Déc - 11:14 | |
| XDDDDD Aujourd'hui....le visage de l'Inconnu est révélé !!! Chapitre 56 - Spoiler:
Quand elle se réveilla le lendemain, elle trouva le chanteur endormit sur la chaise à côté de son lit dans une position plus qu’inconfortable. Une de ses mains était bandée et elle devina qu’il était resté là aux vêtements qu’il portait, les mêmes que la veille. Il avait des cernes sous les yeux et un pli sur son front. Chiharu le contempla pendant longtemps, n’osant pas le toucher. Même s’il lui avait pardonné ce n’était pas son cas. Elle se dégoûtait toujours autant et s’en voudrait éternellement. Comme s’il avait deviné qu’elle était réveillée, il ouvrit les yeux et s’étira en grimaçant. La jeune femme ne dit pas un mot. - Tu t’es reposée ?Elle hocha la tête comme réponse mais quand il s’approcha d’elle pour l’embrasser elle se détourna. - Chiharu pourquoi tu fais ça ? Je t’ai pardonné tu sais. - Mais moi pas. Je me déteste, je suis dégoûtante et sale. Ne me touche pas.Le chanteur prit son menton dans sa main et tourna sa tête vers lui. - S’il le faut j’enlèverai toute trace de son passage sur toi. - C’est ce qu’il disait aussi. Il a raison il me fait faire ce qu’il veut. - Tu peux encore y remédier. On peut tous t’aider et te donner du courage. Il faut que tu aies plus confiance. - J’avais pleine confiance en toi.
La jeune femme savait que ses paroles le blessaient mais il fallait qu’elle lui dise ce qu’elle avait ressenti. La détresse qui l’avait alors poussé à sauter sans hésitation devant son meilleur ami et sa cousine, alors qu’eux tentaient désespérément de la ramener. Même détresse qu’elle avait ressenti 7 ans plus tôt, quand toute sa vie avait finie en morceaux. - Alors tu m’en veux encore. - Tu n’as même pas cherché à savoir pourquoi…tu…c’est toi qui…comment peux-tu me parler de confiance alors que la personne qui compte le plus pour moi n’a même pas foi en moi ? Tu as tout de suite crû que je t’avais trompé par envie pourtant tu es censé savoir que ça m’est impossible. C’est toi qui doutes de moi, pas l’inverse. - Crois-moi si je pouvais faire marche arrière… - Ce n’est pas ça…je pense que Toshi a eu ce qu’il voulait, quelque chose s’est rompu entre nous hier. Ce n’est pas juste une question de confiance. - Comment peux-tu dire ça ! Rien n’est terminé je peux encore tout réparer, je te le promets. - Non c’est terminé. - Attends tu ne veux pas…rompre quand même ? - Sho je me suis vendue ok ? Pourquoi tu ne veux pas comprendre ça ? Je me suis donnée en pensant faire le bon choix, c’est dégueulasse ! Je ne veux plus qu’il t’arrive quoi que ce soit à cause de moi. Je te fais du mal. - Non c’est faux, mais me quitter m’en ferait oui. Et que tu te sois offerte ou pas m’importe peu puisque je sais qu’au final tu as refusé. Ce qu’il s’est passé ensuite était contre ta volonté et je ne peux pas t’en vouloir pour ça. Je t’en prie ne prend pas cette décision à la légère. - Je l’ai bien vu hier, tu me détestais. - C’était une erreur, je me suis trompé. Je me mettrais à genoux s’il le faut mais ne m‘éloigne pas de toi. Quand tu es partie hier j’étais en colère et j’ai pleuré longtemps. Je sais que j’ai eu tort et tu peux m’en vouloir mais pas me faire ça. De toute façon quoique tu décides je ne te lâcherais pas. - Pourquoi tu ne veux pas comprendre que je fais ça pour toi ? - Je n’ai pas besoin de ton sacrifice, juste que tu sois là. Je suis sûr que tu ne penses pas ce que tu dis alors je vais aller me chercher un café et te laisser y repenser d’accord ? Pourquoi rendre les choses si difficiles ? Le rappeur se pencha une nouvelle fois sur elle et son baiser fut si doux qu’un instant elle s’y perdit, oubliant tout ses soucis et ses questions. Il avait une telle façon de l’embrasser qui faisait qu’elle en voulait toujours plus et ne s’en lassait jamais. Mais ce sera son dernier. - Je reviens.
Chiharu le regarda partir en se demandant ce qu’elle allait lui dire lorsqu’il reviendrait. C’est alors qu’elle vit une autre personne entièrement vêtue de noir entrer dans la chambre. Elle le connaissait pour aimer ses chansons et le regarder dans les émissions. Que faisait-il là ? - Chiharu c’est ça ?Sa voix grave était encore plus impressionnante en vraie que derrière un écran. - Comment connaissez-vous mon prénom ? - Tu ne te souviens donc pas de moi ? - Je sais qui vous êtes mais…Tout lui revint alors en mémoire. Elle l’avait vu hier sur le pont, il était les mains qui l’avaient secourues de la noyade. - C’est vous qui avez plongé avec moi ? - Ah tu t’en rappelles quand même. Je me permets de te tutoyer si ça ne te dérange pas. - Non mais…vous allez bien ? - Ce n’est pas à moi qu’il faudrait poser la question ! dit-il en souriant. Il avait toujours cette dentition parfaite qui l’impressionnait à chaque fois qu’elle le voyait. - Vous étiez là quand je me suis réveillée ? - Oui avec ta cousine, enfin si j’ai bien compris. Ayumu-chan ? Mais Sakurai-kun nous a évincé royalement si bien que ça ne m’étonne pas que tu ne nous ai pas vu. - Je suis vraiment désolée, vous avez fait quelque chose de très dangereux pour moi. Je vous suis redevable. - Aiba-kun m’a dit la même chose mais ça m’importe peu. En fait je suis juste venu voir si tu allais bien. - Pourquoi ? - Et bien de ce que j’ai saisi ce n’était pas un accident n’est-ce pas ? Elle ne répondit pas. - Je viens de voir Sakurai-kun sortir et je me demandais, comment l’a-t-il pris ? Il était dans un de ces états hier, totalement différent de ce que je sais de lui. - Je vais le quitter. - Ah. - C’est tout ? Pas de « tu ne devrais pas, réfléchis-y plus sérieusement,… » ? - C’est ta décision je n’ai rien à dire moi. En fait en y réfléchissant bien si. Je voudrais juste te souhaiter bonne chance. - Quoi ? Mais pourquoi ? - Parce que ça va être dur. - Gackt-san ?Sho était revenu avec un café dans les mains et il regardait à présent le chanteur d’un air interrogateur. - Bonjour Sakurai-kun. - Que fais-tu là ? - Je suis juste venu voir si elle allait mieux. - Merci encore pour hier. - N’en parlons plus. Je vais y aller j’ai du boulot. Bonne chance.Alors il parlait vraiment français. La jeune femme le regarda sortir tranquillement sans un regard en arrière. Elle fixa la porte pendant longtemps, à vrai dire jusqu’à ce que le rappeur s’asseye sur la chaise et la fixe à son tour, captant son regard. - Alors ? - Tu ne bois pas ton café avant ? - J’ai le temps pour ça. Elle regarda par la fenêtre et commença à y réfléchir sérieusement. Fixant un point à l’horizon, elle se demanda ce qu’elle ferait lorsqu’elle le quitterait, ce qu’ils ressentiraient, comment elle mènerait sa vie après avoir passé plus de 2 mois avec lui. Arriverait-elle à vivre seule de nouveau ? Alors que si elle restait…non, hors de question. Toshi finirait par revenir et tout recommencerait comme maintenant. A quoi bon ? Bonne chance…les paroles de Gackt résonnaient étrangement dans sa tête. Le chanteur était futé : il ne donnait pas son opinion tout en en le faisant quand même. Ces deux mots avaient plus de répercussion que tout un discours sur les couples et leurs problèmes. De la chance elle n’en avait pas, ou si par hasard elle en possédait un peu il disparait l’instant d’après. Sans vraiment s’en rendre compte elle ferma les yeux et fini par s’endormir, le silence régnant dans la pièce. ~~
- Ça faisait longtemps que nous ne nous étions pas vu, et j’aurais préféré que ça ne se fasse pas.L’Inconnu se tenait devant elle, vêtu de blanc mais son visage toujours invisible. - Pourquoi es-tu là ? - Parce que tu es encore en train de faire un choix qui ne va pas du tout avec ce que tu veux vraiment. - Non cette fois je suis sûre de moi. - Comme quand tu as sauté du pont ? Ah oui là aussi tu étais sûre de toi mais je ne pense pas que c’était la meilleure chose à faire et toi ? - Tu me demandes mon avis ?Il soupira. - Tu es vraiment désespérante. - Au fait pourquoi tu veux toujours me faire changer d’avis ? J’étais très bien dans mes choix avant que tu n’apparaisses. - Et ça recommence…Bon alors je te le dis et redis, je suis là quand tu hésites et je te pousse à réfléchir. - Ça je peux le faire seule… - …et te jeter par-dessus une rambarde aussi tu le fais seule. - Arrête de remettre ça sur le tapis. - Je suis un peu fatigué de faire ça tout le temps alors je vais jouer ma dernière carte, peut-être cela t’aidera-t-il. - Que comptes-tu me dire cette fois ? - Rien. Je ne dirais rien, je vais juste te montrer quelque chose. Ah une dernière chose, je suis bien l’Inconnu pour toi non ?Elle hocha la tête. - Alors il te faudra me rebaptiser. - Que…Les traits de l’Inconnu commencèrent petit à petit à apparaître sous ses yeux médusés. Cela faisait des mois qu’elle voulait savoir qui se cachait derrière cet homme et ce qu’elle vit lui fit s’échapper un hoquet de surprise. Un visage qu’elle connaissait par cœur tellement elle l’avait contemplé. Sho se tenait maintenant devant elle. - Tu te joues de moi n’est-ce pas ? Tu essayes encore de me faire changer d’avis avec un de tes tours ! - Quels tours ? Je suis juste ton subconscient. D’ailleurs c’est toi qui a décidé de voir mon visage. Rappelle-toi que tout ce qui sort de ma bouche provient uniquement de toi. - Pourquoi est-ce que mon subconscient aurait le visage de mon petit-ami, c’est invraisemblable ! - Mais peut-être parce que tu sais depuis le début que c’est avec lui que tu veux être. - N’importe quoi. - Quand suis-je apparu pour la première fois ? - La nuit après ma crise chez Ma-kun…où Sho a tenté de m’aider et…je l’ai repoussé parce que je me sentais en danger. Ça voudrait dire que c’est lui qui m’aide à chaque fois ? - Pas précisément. En fait tu as donné un visage à ton subconscient pour qu’il t’aide dans tes choix. Certains auront choisi leur mère ou un parent proche. Quelqu’un qu’ils savent qu’il pourra les protéger. Toi tu as pris le chanteur. - C’est absurde, à ce moment-là je ne le connaissais même pas. - Oui mais tu savais déjà que tu ressentais quelque chose pour lui non ? Dans le gymnase tu l’as su pour la première fois. - Oui mais… - Pourquoi cherches-tu toujours plus alors que c’est simple ? Tu as attendu 7 ans qu’on vienne t’aider à t’en sortir et quand ça arrive tu rejettes celui qui est là pour toi. Peut importe ce qui arrive si tu y mets du tien tout peut s’arranger. En ce moment qui coince la situation ? Toi parce que tu ne sais pas faire un choix que pourtant ton cœur a déjà fait. Arrête de penser et agis ! - Mais si je lui fais du mal… - Tu lui en feras bien plus en le rejetant. Sois honnête avec toi-même, tu ne veux pas le quitter n’est-ce pas ?Le visage de Sho en face d’elle la troublait. Ce n’était plus pareil, là elle le voyait lui parler et ne savait pas comment réagir. Le rappeur était encore plus beau vêtu de blanc et il rayonnait presque. Il avait cet air sérieux qu’il prenait lorsqu’il travaillait et qu’elle aimait temps. Ses cheveux en bataille tombaient sur ses yeux bruns qu’il repoussait parfois d’un revers de main. Non elle ne voulait pas se séparer de lui, peut importe ce qu’elle aurait à endurer. - Pourquoi es-tu toujours dans le vrai ? - Parce que le cœur a ses raisons que la raison ignore. - Est-ce que je peux…te toucher ? - Il y a quelqu’un de plus réel qui t’attend. S’il-te-plaît, fais en sorte que je n’ai plus à revenir. Elle acquiesça silencieusement. Cette fois une sensation différente de celle des autres rêves la prit. Ce n’est plus lui qui disparaissait mais elle, comme si le rêve ne lui avait pas appartenu ou qu’elle n’y avait plus sa place à présent. L’Inconnu qui ne l’était plus lui souri chaleureusement et lui fit un signe de la main. ~~
Le jour avait avancé et elle ne sut pas vraiment combien de temps elle était restée endormie. Sho, toujours assis sur la chaise près de son lit, la fixait encore. - Combien de temps ai-je dormi ? - Ça va bien faire 2 heures maintenant. - Tu as attendu là ? - Oui, je t’ai dit que je ne lâcherais pas. - J’ai pris ma décision.Chiharu l’entendit déglutir. - Je t’écoute. - …Tu as intérêt à avoir une volonté de fer et des nerfs d’acier parce que je compte bien t’embêter encore longtemps. - Oh mon dieu…alors…alors tu…tu ne t’en vas pas ? Tu restes avec moi ? - A une condition. - Laquelle ? Je ferais tout ce que tu veux ! - Je t’en prie coupe un peu tes cheveux !Le rappeur la regarda d’un air surpris et elle se moqua de lui. La jeune femme se releva un peu pour le prendre dans ses bras et sentir l’odeur du jeune homme. Elle était sûre cette fois d’avoir fait le bon choix parce que plus aucun doute ne résidait en elle ni ne la torturait. - Je t’aime.
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| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 31 Déc - 11:35 | |
| J'aime !
Bon j'avoue que si elle l'aurait quitté j'aurais été la tuer mais du coup tout se finit bien ! Nan mais l'inconnu, depuis le début je me disais que c'était Sho et puis enfaite non après je me disais que ça pouvait pas être lui, et bah j'y était presque, c'est son visage ! C'est fou... je croyais pas qu'on découvrirait un jour sa tête :)
Bon en tout cas j'espère qu'il n'aura plus à apparaitre ! Et j'espère aussi qu'un jour Sho et Chi auront une relation digne de ce nom :$ |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 31 Déc - 15:41 | |
| Hihi tout le monde l'oublie le pauvre mais il est toujours là ! Allez un p'tit dernier pour la journée ! Chapitre 57
- Spoiler:
Sho passait aussi souvent que le travail le lui permettait et c’est avec un grand sourire que la jeune femme l’accueillait à chaque fois. Elle lui permettait de l’embrasser à nouveau mais il voyait très bien qu’elle n’était pas totalement sereine. Il y avait toujours cette lueur de tristesse qui persistait au fond de ses yeux bleus et qui l’inquiétait au plus haut point. En plus de ça il y avait une chose que le chanteur voulait savoir et qui le taraudait depuis un moment. Il s’était décidé à le lui demander aujourd’hui. Une fois assis à ses côtés, il attendit tout de même un bon quart d’heure avant de commencer.
- Ne, Chiharu. - Mmhhh ? - J’aimerais te poser une question à laquelle je suis presque sûr que tu ne répondras pas mais il faut absolument que je sache. - Quoi donc ? - Il s’est…protégé ?
La respiration de la jeune femme accéléra et elle détourna le regard.
- Je sais que tu ne veux pas en parler mais c’est important. Parce que si… - Il l’a fait.
Le rappeur se sentit soulagé, il ne voulait pas qu’elle ait à subir un nouvel avortement, auquel il n’était même pas sûr qu’elle survivrait. Pourtant il avait du mal à s’arrêter là.
- Tu n’en parleras jamais avec moi ? Tu sais de… - Pourquoi tu abordes ce sujet maintenant ? Tu ne t’en préoccupais pas avant. - Bien sûr que si, seulement je n’osais pas te poser de questions. Mais je pense maintenant qu’il est temps que tu extériorises tout ça, pour que tu te sentes mieux. - Je ne vois pas en quoi le dire rendra la chose plus facile à supporter. - S’il-te-plaît, dit-il en prenant sa main.
Chiharu tourna ses yeux bleus vers lui et il se rendit compte seulement à cet instant qu’elle était au bord des larmes.
- Qu’est-ce que tu veux savoir au juste ? Ce que j’ai ressenti ? Comment je me sens quand j’y repense ? - Tout ce que tu veux pourvu que tu m’en parles.
Elle ferma les paupières pour laisser couler une larme le long de sa joue.
- Ça fait mal. Les deux fois j’ai crû qu’on m’écartelait les membres et qu’on m‘immolait. Tu te souviens la brûlure que tu t’es faite chez moi au pouce ?
Il hocha la tête.
- Et bien c’est 100 fois pire et ça me prenait tout le corps. J’avais si mal que je souhaitais mourir sur place. Il m’empêchait de respirer, de sortir le moindre mot. J’étais…au bord de l’évanouissement et totalement impuissante. Il est si fort…Je sens toujours ses doigts sur ma gorge…Et personne ne venait pour m’aider. - J’aurais dû vous suivre, j’aurais pu… - Ça ne sert à rien de dire ça maintenant. Mais pire que de souffrir c’est après qu’il ait…fini. Il m’abandonnait sur place et c’était comme si mon corps ne m’appartenait plus…je me sentais si mal dedans…je voulais le déchirer, le mettre en lambeaux…hurler et pleurer mais à quoi tout ça aurait servi ? Impossible de me regarder. Tu comprends pourquoi je ne peux pas aller plus loin avec toi ? Alors que j‘en ai plus qu‘envie…mais c’est un rejet automatique, je ne le contrôle pas. La seule chose que j’ai connu d’un homme c’est…ça : la violence et la souffrance. Et ce dégoût de moi-même. La première fois, il y a 7 ans je suis restée plus de 2 semaines enfermées dans le noir pour éviter de me voir, ne serait-ce qu’un bras ou un doigt. Je m’effrayais et il n’y avait personne pour m’aider à me relever. - Pourquoi tu n’as pas appelé Aiba-chan, il serait venu ! - Non…ça peut paraître idiot mais…il est si souriant et heureux, je ne voulais pas le noircir avec ça. Il aurait voulu rester et abandonner le groupe…tu as bien vu comment il s’est mis en colère, il a été mauvais pendant un moment…il était mon rayon de soleil à ce moment-là et je n…c’est stupide, je suis si bête… - Non, non loin de là, fit-il en la prenant dans ses bras. - Pourquoi ? Pourquoi ça m’est arrivé à moi…Pourquoi ? Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tout ça ? Si tu savais comme je suis fatiguée…parfois je n’en peux plus… - Chuuuut je suis là maintenant. Je ne te laisserais plus jamais toute seule. Je ferais en sorte que tu ne sois plus jamais triste. Je te le jure. - Qu’est-ce que je ferais sans toi…J’ai peur parfois de me réveiller chez moi et de me rendre compte que j’ai tout rêvé du début à la fin, que tu n’es jamais venu me chercher. J’ai peur que tu en aies marre de moi, que tu trouves mieux ailleurs et que tu ne me voies plus. Que ta main lâche la mienne… - Jamais ça n’arrivera. Tu es la seule qui compte pour moi.
Il la serra fort et longtemps, attendant que ses larmes se tarissent et se sentait beaucoup mieux. Maintenant elle lui avait tout dit, il n’y avait rien qu’il ne sache pas d’elle. Il se rendit compte alors qu’elle s’était endormie dans ses bras, sa tête reposant sur son torse. Le chanteur lui caressa doucement les cheveux et regarda ce visage maintenant paisible qui ressemblait à celui d’une enfant. Il ferma les yeux, commença à se balancer de gauche à droite et bientôt lui-même s’endormit, la jeune femme toujours contre lui.
~~
Ayumu entra dans la chambre de Chiharu et souri à sa cousine. Cette dernière allait beaucoup mieux mais ça ne lui suffisait pas.
- Chiharu il faut que je te parle. - Qu’y a-t-il ? Tu me fais un peu peur là. - C’est juste que…Aiba-kun, Sakurai-kun et moi-même en avons parlé et nous souhaitons que…tu consultes quelqu’un. - Je ne comprends pas. - Et bien c’est la deuxième fois que tu t’es faite…enfin tu vois ce que je veux dire et toutes ces cicatrices sur tes poignets et ta tentative de suicide, l‘avortement…il faut que tu guérisses et ça ne se fera pas tout seul. Nous ne sommes pas assez compétents pour t’aider alors il vaudrait mieux que tu vois un spécialiste. - Vous me prenez pour une folle ? - Non, nous pensons que tu te sentirais mieux si tu pouvais en parler librement sans contrainte à quelqu’un. - Quand tu dis quelqu’un, c’est un psy ? - Oui. C’est pour ton bien tu sais. - Et si je refuse ? - Tu es la mieux placée pour savoir ce qui est bon pour toi et je suis persuadée qu’en fin de compte, cette idée ne te parait pas si absurde. Tu devrais y penser. - Si tu vois Sho avant moi dis-lui de se ramener au plus vite. - Ne lui en veux pas, c’est une décision commune. - Commune sans la mienne ? - Bon je vais te laisser je sens que ce n’est pas le bon moment pour te parler. - N’oublies pas ce que je t’ai dit.
La française sortit rapidement en voyant le regard noir de sa cousine. Elle n’avait pas été autant en colère depuis des semaines et à vrai dire c’était assez effrayant. Comme par hasard elle croisa Sho à l’entrée de l’hôpital et elle s’arrêta devant lui.
- Elle t’attend. - Tu lui as parlé ? - Oui et…je te souhaite bonne chance !
Le rappeur la regarda d’un air inquiet et se dirigea très, même trop lentement vers l’ascenseur.
~~
C’est avec beaucoup d’appréhension que Sho entra dans la chambre et comme prévu, il fut accueilli par des yeux aussi froids et durs que de la pierre.
- Ayumu m’a dit que tu voulais me voir ? - Explique. C’est quoi cette histoire de psy ? Ton idée ? - Nous en avons discuté et… - Ma-kun n’aurait jamais décidé ça par lui-même sans m’en parler avant et même si Ayumu a du caractère elle ne m’imposerait pas ça. C’est toi je le sais. Pourquoi tu as pris cette décision sans m’en parler ? - C’est pour toi que je le fais… - Arrêtez avec vos « c’est pour ton bien »! Non seulement tu as pris une décision ME concernant tout seul mais en plus tu as entraîné mon meilleur ami et ma cousine là-dedans ! - Calme-toi ce n’est pas si grave. - Ne me touche pas !
Il recula. Chiharu était vraiment en colère cette fois-ci et c’était assez impressionnant.
- Je croyais que c’était toi ET moi ! Nous ! Pourquoi tu as fait ça dans mon dos ? Bien sûr que je sais que j’ai besoin de quelqu’un d’extérieur pour m’en sortir, mais faire ça franchement c’est…c’est…méchant ! - Méchant ?
Ce dernier mot le fit rire parce que sorti de sa bouche on aurait dit une parole d’enfant.
- Je ne plaisante pas ! Tu aurais au moins dû m’en parler avant d’informer les autres, j’aurais accepté. - Je suis désolé je pensais bien faire, fit-il en baissant la tête. - Et bah non tu vois. Merde pourquoi je n’arrive pas à t’en vouloir ? Arrête de me regarder comme ça, on dirait un chien perdu.
Le chanteur fit la moue et s’approcha tout doucement du lit où il vint s’assoir à côté d’elle, nichant sa tête à la base de son cou.
- M’en veux pas… - Arrête. - Mou… - Je ne céderai pas, tu m’as mise en colère.
Ses lèvres vinrent toucher la peau de la jeune femme plusieurs fois, augmentant la pression à chaque contact. Il savait pertinemment qu’elle ne résistait pas à cet endroit.
- Sho…arrête, pas ici quelqu’un pourrait venir… - M’en fous. - Ça ne changera rien ce que tu fais…ah !
Il était arrivé juste en dessous de son oreille, son point sensible. Les mains de Chiharu s’accrochaient maintenant à ses épaules et plus il continuait, plus elle se crispait.
- Sho embrasse-moi.
Le rappeur regarda la jeune femme dont les yeux bleus brûlaient littéralement et ne se le fit pas dire de fois. Il captura ses lèvres en un baiser long et profond qui lui donna vite envie de plus. Ils ne s’étaient pas embrassés comme ça depuis si longtemps ! Leur respiration se faisait déjà courte et le chanteur monta un peu plus sur le lit jusqu’à se placer à califourchon au-dessus d’elle. Sans un mot il redescendit dans son cou tout en enlaçant ses doigts avec les siens. Elle ne résistait plus du tout désormais et il sentait sa poitrine se soulever rapidement sous lui, suivant ses battements de cœur qui se faisaient de plus en plus rapides. Lâchant ses mains la jeune femme prit son visage pour le ramener vers elle, pressant son corps contre le sien.
- Oh mon dieu mais qu’est-ce que vous faites ? Ce n’est pas un Love Hôtel ici, descendez de ce lit Monsieur !
Une infirmière dans la cinquantaine d’années les regardait d’un air horrifié et montrait la porte du doigt. Mais au lieu de s’inquiéter et d’avoir honte ils éclatèrent d’un fou rire tel que la femme dû venir tirer le rappeur par la manche pour le faire sortir en maugréant. Sho fini par lâcher la main de sa compagne et sorti de la pièce sous le regard noir de l’infirmière en promettant de revenir rapidement. Ses paroles eurent pour réponse un grand sourire et des yeux pleins de tendresse de la part de Chiharu qui, juste avant que la porte ne se ferme, lui envoya un dernier baiser.
Et BOOOOOOOOOOOOOOONNE ANNEE !!!!! |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Dim 1 Jan - 14:18 | |
| Je suis d'accord avec eux, elle devrait aller voir un psy :$ (je suis d'accord avec moi même enfaite xD) Et pourquoi c'est moi qui a du lui annoncer ? xD
Sinon je suis contente que Chi ai enfin pu en parler tranquillement avec Sho. Ça doit lui faire un bien fou !
Vivement la suite !
BONNE ANNÉE ! |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Dim 1 Jan - 14:42 | |
| XD le nombre de fois où on se sera dit bonne année xD moi aussi je suis d'accord avec toi :D (très utile ne ?) Chapitre 58
ça redevient marrant :D - Spoiler:
La salle d’attente était plutôt petite mais on s’y sentait bien. Il y avait des meubles en bois poncé très ouvragés et une table basse sur laquelle étaient posés de nombreuses revues et magazines, beaucoup de modes et certaines de voitures ou de sports. On pouvait bien voir là quels genres de personnes venaient au cabinet. Au mur blanc étaient accrochés de nombreux tableaux, beaucoup de paysages et ils étaient très beaux dans l’ensemble. La jeune femme regarda les autres personnes assises à côté d’elle en tordant nerveusement ses doigts. A côté d’elle se trouvait son petit-ami passé récemment chez le coiffeur qui, comme à son habitude, lisait un magazine de sport les jambes croisées. Elle avait tout d’abord insisté pour qu’il ne vienne pas mais maintenant sa présence la rassurait un peu. Le chanteur lâcha la page qu’il tenait pour venir prendre sa main et enlacer ses doigts aux siens sans pour autant arrêter de lire, l’empêchant ainsi de se trémousser dans tous les sens. La jeune femme se demandait comment ça allait se passer, ce qu’elle pourrait bien dire surtout. Ce n’était pas dans son habitude de raconter sa vie et surtout pas à une personne qui lui était étrangère. La porte blanche à côté d’elle s’ouvrit, laissant apparaître une femme d’à peu près 35 ans, les cheveux noirs attachés en deux nattes africaines et des lunettes violettes sur les yeux, qu’elle avait marrons. Elle était habillée simplement, un jean avec un T-shirt à manches longues sur lequel il y avait des petits personnages qui la firent sourire. La femme regarda tout le monde un par un et se tourna finalement vers elle.
- Sugiura-san, vous pouvez entrer si vous le souhaitez.
Comment l’avait-elle reconnue parmi toutes les personnes présentes ? Chiharu se leva un peu gauchement, suivi par Sho qui lâcha finalement sa main après lui avoir dit qu’il attendrait dans la voiture. Elle le sera fort dans ses bras avant de se retourner vers la professionnelle qui les regardait d’un air attendri.
- Ne vous inquiétez pas, je vous la rendrai entière.
Elle entra dans la pièce qui se révéla être totalement différente de la salle d’attente. Les murs étaient de couleur orange et rouge, il y avait beaucoup d’étagère avec des bibelots de toutes sortes et de toute matière. Il y avait une grande fenêtre ouverte et des sièges qui paraissaient très confortable au milieu. Un grand bureau en chêne était poussé dans un coin et des tonnes de feuilles et d’objets s’amoncelaient dessus. Le tout donnait une atmosphère conviviale et chaleureuse.
- Asseyez-vous où vous le voulez. Je peux vous appeler Chiharu ? - Euh…bien sûr. - Alors appelez-moi Aya. - Aya.
Le fauteuil s’avéra être en effet très confortable et la jeune femme se sentit vite très à l’aise. Aya lui proposa des gâteaux et toutes sortes de boisson qu’elle refusa, avant de s’assoir à son tour près d’elle.
- Bon alors voyons…vous avez 28 ans ? - Oui. - C’était votre petit-ami dans la salle d’attente ? - Euh…je ne vois pas le rapport mais oui. - Il me semblait très beau même si cette casquette gâchait un peu tout. D’ailleurs sa tête me dit quelque chose. Vous en avez de la chance ! - Ah oui mais je ne crois pas que vous le connaissiez. - Mhhh. Vous avez vu cette petite statue là-bas ? dit-elle en lui montrant un petit bouddha tout rondelet. - Elle est très jolie. - Je me la suis achetée hier ! Une merveille et pour pas cher ! Ahhh j’ai fait une bonne affaire, ça c’est sûr. D’ailleurs à ce moment-là j’ai rencontré ma voisine, cette pimbêche qui croit tout savoir, ce qu’elle m’énerve ! Je voyais très bien que le vendeur me reluquait mais il a fallu qu’elle foute ses seins sous ses yeux. Pffff qu’est-ce que les gens ne feraient pas pour être vu ! - O…oui.
Chiharu ne comprenait plus rien. Sa psy était en train de lui raconter sa vie ! Néanmoins même si ça paraissait étrange, elle rigola sincèrement plusieurs fois aux dires d’Aya dont les nattes virevoltaient en même temps qu’elle parlait.
- Vous avez de très beaux cheveux ! On n’en voit pas des comme ça partout ici. Vous êtes japonaise ? - Métisse, ma mère est japonaise et mon père français. - Ça explique tout ! Très beau en tout cas. Voilà je suis jalouse de vous maintenant ! - Il n’y a pas de quoi vraiment. - C’est mon mari qui voudrait que j’ai votre corps en tout cas. D’ailleurs je vais éviter de vous le présenter parce que je sens la catastrophe arriver ! - Arrêtez je ne vous piquerais jamais votre époux. - D’ailleurs cet idiot a encore confondu le sel et le poivre hier soir, et voilà comment gâcher un super bon dîner ! Vous cuisinez ? - Oui j’adore ça.
Et ça continua ainsi jusqu’à ce que Chiharu se rende compte qu’elle était en train de raconter son enfance à la femme en face d’elle qui buvait ses paroles. Comment en était-elle arrivée là ?
- Vous étiez très mûre pour une fille de 17 ans dites donc. - En même temps j’ai appris à tout faire toute seule. - Tiens donc, rebelle ? - Non, juste ignorée.
Les yeux d’Aya devinrent sérieux et la jeune femme se rendit compte de ce qu’elle venait de dire.
- Oubliez ce que je viens de dire, j’ai tendance à tout exagérer, tenta-t-elle de plaisanter. - Je ne pense pas au contraire. Si vous exagériez vous n’auriez pas dit ça aussi facilement. On est donc au cœur du sujet non ? - Le…sujet ? - Ça a commencé par ça non ? L’ignorance des autres, la négligence…ça peut faire très mal. Vous connaissez Michael Jackson ? - Bien sûr. - Vous me faites penser à la petite fille dans une de ses chansons, Little Susie ça vous dit quelque chose ? - Oui. - Très triste comme chanson. Une enfant dont personne ne s’est occupé et qui a vécu les pires horreurs du monde. Un père parti, une mère malade et une sœur aimante morte trop tôt. Violée régulièrement par son grand-père et tuée par des étrangers qui sont venus la piller. Jusqu’à la fin personne ne s’est souciée d’elle.
Chiharu sentait les larmes monter, parce que c’était triste mais que surtout ça lui rappelait trop de choses.
- Est-ce que…vous savez quelque chose sur moi ? - Que devrais-je savoir au juste ? - Et bien pour…pour…
Aya posa sa main sur la sienne. - Chiharu ne vous forcez pas à dire ce dont vous ne souhaitez pas encore parler. Vous ne vous ferez que du mal. Ca doit venir tout seul, comme quand vous parlez de votre meilleur ami. Je ne veux pas que vous vous sentiez obligée de dire quoi que ce soit qui vous blesserait encore plus que vous ne l’êtes. - Mais je suis là pour ça non ? - C’est faux. Nous sommes là pour échanger, avoir une conversation comme une autre. Alors si vous le voulez bien nous allons arrêter là et pour la prochaine rencontre est-ce que vous pourriez me faire goûter un de vos dessert ? Vous m’avez mis l’eau à la bouche tout à l’heure à vrai dire. - Ah…euh…ce sera avec plaisir ! - Génial. Oh, tenez.
La psychiatre lui tendit un feuille pliée en quatre.
- Qu’est-ce que c’est ? - Une recette de ma grand-mère que je garde toujours avec moi, pas question qu’on me la pique ! - Et pourquoi me la donner ? - J’aimerais que vous l’essayiez avec votre compagnon. Vous verrez c’est délicieux et puis ça vous fera un petit challenge à l’occasion. - C’est…gentil. Mais je n’ai rien à vous offrir moi. - J’attends vos sucreries la prochaine fois ! Et ça a intérêt à être bon ! - D’accord. A la semaine prochaine. - Bye !
Aya la raccompagna jusqu’à la porte en rigolant et quand elle sortit dehors Chiharu eut l’impression de s’être fait une nouvelle amie. La femme ne ressemblait pas à ce qu’elle s’imaginait des psychiatres : des personnes froides qui hochaient la tête en vous écoutant parler et griffonnaient sur un calepin. Aya n’avait pas de calepin ni de crayon, juste son immense sourire et ses deux nattes. La jeune femme se sentait étrangement bien et s’approcha de la voiture où Sho l’attendait, portière ouverte.
- Alors ? - Je sais pas. Elle est…différente. Amusante. J’ai bien ri avec elle et nous avons discuté plus d’elle que de moi en fait. - Vous avez abordé…ça ? - Non pas trop. Elle a vu que je ne me sentais pas bien alors elle ne m’a pas forcé. Aya est très gentille. - Aya ? - C’est son prénom. D’ailleurs elle m’a donné une recette de cuisine que je pense essayer ce soir. - Fais voir ? - Ahah non ! C’est un secret de grand-mère ! - Ehhhhhh ?? Pourquoi je ne peux pas lire ? - Je viens de te le dire espèce de fouineur. Ça ne concerne pas les hommes. - Bon alors je cours aller changer de sexualité, je reviens, fit-il en ouvrant la porte.
Elle le regarda d’un air surpris avant de le tirer par le T-shirt.
- T’es fou ? Fais pas ça juste pour une recette ! - Quoi ? Tu ne m’aimerais pas en fille ? - Euh…ça reviendrait pas un peu à aimer ta sœur ? Vu que vous vous ressemblez de ce que je sais. - Ah…ouai c’est vrai. Attends mais tu as fait des recherches ou quoi ? - Pas du tout, fit Chiharu en se mettant dos à lui. - C’est quoi ce « pas du tout » ? Et c’est moi le fouineur ? - Ce n’est pas ce que tu crois… - Tu vas voir comment je joue bien le fouineur !
Le rappeur se jeta sur elle pour l’enserrer et fit semblant de chercher quelque chose.
- Arrête ! Tu…hihi…tu me fais rire arrête ! - Je suis fouineur professionnel ! Alors il est où ce papier…
Il fit semblant de chercher dans ses cheveux et descendit vers son jean mais ça la chatouillait tellement qu’elle en devenait impuissante.
- Ite !
Le chanteur à force de bouger dans un espace si restreint venait de s’encastrer sur le frein à main, alors relevé. Le pauvre se cogna la tête contre le plafond de la voiture en voulant se redresser.
- Ite !
Il grimaçait maintenant, plié en deux en se frottant la tête avec une main et l’entre-jambe avec l‘autre. Chiharu rigolait à plein poumon.
- Arrête c’est pas drôle ! Ça fait mal à cet endroit. - Hi…au moins maintenant que tu es castré je vais pouvoir te révéler la recette secrète ! Mademoiselle Sho. - Je suis toujours un homme ! - J’avoue que j’ai des doutes… - Je vais te le prouver.
Il se jeta sur elle pour l’embrasser passionnément, si ce n’est la dévorer. Oui sa bouche dévorait la sienne avec tant d’ardeur qu’elle se demanda si c’était dû au fait que sa virilité ait été atteinte. Le chanteur alternait ses baisers avec des mordillements de lèvres qui la rendaient folle.
- Alors je suis quoi maintenant ? - Et bien…il faudrait que j’essaye ça avec ta sœur pour voir si c’est différent.
En face d’elle le visage du rappeur se décomposait et il se replaça devant le volant.
- Hey je plaisante ! Humour ! Ne me dis pas que…tu es vexé ? - Non pas du tout, fit ce dernier en détournant le regard. - Oh si tu l’es. C’est trop mignon ! Un petit garçon blessé dans son amour-propre. - Je ne suis pas un petit garçon, je suis un homme ! Un vrai ! - Un vrai homme ne bouderait pas comme un bébé, même si ça le rend si craquant.
Elle se rapprocha de lui pour murmurer à son oreille.
- Et si tu arrêtes de faire la tête ce soir c’est moi qui te borderais dans ton lit. - Arrête de me parler comme à un enfant, c’est ridicule et ça ne me fait pas rire. - Ah bon ? D’accord donc je pense qu’il n’y aura pas non plus de câlins ? Vu que tu es un homme, un vrai tu n’as pas besoin de ce genre de choses n’est-ce pas ?
Sho tourna sa tête vers elle, l’air intéressé.
- Parce qu’il est possible que je puisse en avoir un ? - Si tu arrêtes de bouder et que tu m’embrasses comme tout à l’heure, c’est largement faisable.
Chiharu pourrait jurer avoir vu briller ses yeux à ce moment-là.
- Hontô ? - Pfff pervers tu ne penses qu’à ça. Allez démarre, je veux rentrer essayer cette nouvelle recette. - Attends…d’abord retire ce que tu as dit à propos de toi et ma sœur. - Pourquoi ? Tu sais très bien que je n’étais pas sérieuse. - On ne sait jamais, je ne veux pas qu’il se passe quelque chose entre vous le jour où je te présenterais à ma famille. J’aurais l’air fin si ma petite-amie me quitte pour ma sœur. - Me…quoi ?
Elle n’était pas sûre d’avoir bien compris ce qu’il venait de dire. Rencontrer sa famille pour de vrai ?
- Je ne suis pas de ce bord-là de toute façon et ta sœur non plus je crois ? Mais je ne serais pas contre une Mademoiselle Sho ! - Arrête avec ça c’est vexant. - Tiens je crois que je vais t’appeler ma puce à partir de maintenant…ou…ma biche ! Pour Bambi…oh oui c’est parfait. Ma biche. - Si tu fais ça…je…je…je ne te parlerais plus, na ! - Je veux bien parier à celui qui tiendra le plus longtemps. - Ok. On verra bien qui va gagner. - Alors je rajoute que celui qui ne parle pas n’a pas de câlin ! - C’est de la triche ! - Roule ma biche ! - Ne…
La jeune femme le regarda d’un air triomphant et surtout provocateur. Elle était à 95% sûre de gagner cette fois-ci.
~~
Ils rentrèrent en silence, Chiharu lisant le papier qu’elle avait dans la main et Sho se demandant comment il allait faire pour se sortir du guêpier dans lequel il s’était fourré. Parce qu’il était évident que dans tous les cas il était perdant. A moins qu’il accepte de se faire appeler « ma biche » mais ça, hors de question ! Il avait un amour-propre quand même ! Le téléphone sonna au moment-même où ils rentraient et c’est lui qui alla répondre.
- Mochi mochi ? - Sho-kun c’est moi Jun. - Ah, qu’est-ce qu’il y a ? - On se demandait si tu voulais faire une petite soirée avec nous, rien de bien méchant mais il y aurait nous 4, Seira-chan, Ayumu-chan et vous deux si vous le souhaitez. Ça te tente ? - Je ne sais pas, il faudrait que j’en parle mais ça va être dur. - Pourquoi ? Vous vous êtes encore disputés ? - Pas tout à fait. Un pari stupide. - Intéressant. Et on se demandait aussi si on pouvait faire ça chez toi ? - Chez moi ? Mais pourquoi ? - Bah c’est trop petit chez les autres et vu la pagaille qu’on a mis la dernière fois dans mon appartement et surtout le temps que j’ai mis à le ranger, je ne suis pas trop chaud alors il ne reste plus que toi. - Rhâ et si j’avais refusé l’invitation ? - C’est rare que tu refuses de boire avec nous donc je sais que je suis gagnant. On sera là vers 19h et on apporte tous un petit truc ! - Si tôt ? Mais… - A tout à l’heure, Seira-chan m’appelle. Bye !
Le rappeur soupira. Bon maintenant comment allait-il le dire à Chiharu ?
- C’était qui ma biche ?
Rhâ non ! Elle l’avait encore dit ! Le chanteur regarda autour de lui et vit sur la table basse un calepin et un crayon avec lequel il s’empressa de noter l’information à sa compagne, qui le regarda en rigolant.
- Cool ! Ça fait un moment que je n’ai pas vu Seira et Ayumu ! On va bien s’amuser ! Ma biche.
Elle partit en riant, sautillant jusqu’à la cuisine avec ses longs cheveux qui virevoltaient derrière elle. C’était injuste.
Ils ne se parlèrent pas de toute l’après-midi, du moins lui ne parla pas. La jeune femme avait fini par se faire des conversations ponctuées de « ma biche » par-ci par-là qui rendaient le chanteur fou et dans l’impossibilité de dire quoi que ce soit.
:) |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Dim 1 Jan - 15:07 | |
| Ahahahah il est court ce chapitre mais excellent ! Ma biche... Nan mais le pauvre :$ C'est horrible! xD Je me demande ce que la soirée va donner, j'ai hâte ! :D
Et Aya, elle à l'air d'être vraiment gentille elle, j'espère qu'elle va aider Chi mais ça m'a l'air plutôt bien partit ! :)
Merci ! |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Lun 2 Jan - 10:42 | |
| Ouuh le chapitre 59 :D j'aurais eu le temps de le mettre au final ^^ Chapitre 59
- Spoiler:
Chiharu avait décidé de reporter la date à laquelle elle ferait la recette d’Aya parce qu’elle n’avait pas tous les ingrédients et que de toute façon ils seraient trop nombreux, en plus si Sho et elle ne se parlaient pas ça ferait trop bizarre. Elle se demandait d’ailleurs jusqu’à quand il allait tenir, il était coriace ! C’est pourquoi la jeune femme décida de jouer avec lui. Elle sortit la robe qu’elle comptait mettre : simple, avec des volants, des petites bretelles et surtout qui s’attachait par derrière. Elle mettrait sûrement un collant avec, détestant rester les jambes nues. Voilà, plus qu’à appeler l’idol.~~
- Sho ! Tu peux venir m’aider ?Le rappeur se demanda s’il n’avait pas rêvé. Elle avait dit son prénom ? Il se dirigea vers la chambre d’où provenait la voix et y entra. Chiharu attendait, dos à lui et la robe ouverte jusqu’à sa taille. - Tu peux m’aider à la fermer ma biche ?Il s’approcha pendant qu’elle relevait ses cheveux, laissant apparaitre sa nuque et ses omoplates. Le chanteur déglutit et comprit ce qu’elle cherchait à faire. Mais il ne céderait pas même si la tentation était trop forte. Il commença tout doucement à remonter la fermeture qui bloquait à chaque millimètre, comme pour le narguer. - Tu as les mains froides.Et sa peau à elle était brûlante. Le chanteur avait pleine vue sur sa nuque si blanche et une voix lui murmura d’abandonner. La jeune femme tourna la tête vers lui, souriant timidement comme pour l’inciter à céder. Il évita son regard qui l’hypnotisait et ferma rapidement la robe avant de sortir de la chambre. - Merci.Encore une fois il ne répondit pas et alla se passer de l’eau froide sur le visage. C’est qu’elle savait se servir de ses atouts aussi ! Mais il ne se laisserait pas faire, si elle voulait jouer, alors la bataille allait être dure.Nino arriva en premier avec des bières, puis Aiba accompagné d’Ayumu avec des biscuits apéritifs, suivis de près par Ohno qui, pour excuser le fait qu’il n’ait rien apporté, leur dit qu’au moins il n’avait pas oublié de s‘amener, le contraire ayant très bien pu arriver. Jun et Seira arrivèrent bons derniers, avec ce que la jeune femme appelait des entrées froides et le chanteur des amuse-gueules, ce qui entretint la conversation pendant une bonne demi-heure. Sho devant s’abstenir de parler à Chiharu tentait vainement de participer à tout ce qui se disait. C’est quand il alla chercher une nouvelle bouteille que la jeune femme recommença à l’embêter. - Tu reprendras un verre en passant ma biche ?A côté d’elle Ayumu recracha tout son verre, éclaboussant tout le monde. - Non mais tu fais quoi là ! La pauvre était pliée en deux. - Vous…avez…pas entendu ? - Quoi donc Ayu-chan ? - Elle l’a appelé ma biche ! Sho vit avec horreur tous ses amis rigoler et Chiharu se mordiller les lèvres. - Eh ! Ce n’est pas drôle ! - Ouah vive la virilité Sho-kun ! Là on peut pas faire mieux. Ma biche ! - Où vous êtes allés pêcher ça ? - Ce n’est pas de ma faute ! - Franchement il y a mieux… - Mais j’ai dis que c’était pas de ma faute ! - En fait, dit Chiharu en se levant, je vous présente le tout nouveau Sho, enfin plutôt Mademoiselle Sho, tout récemment devenue femme. - Quoi ?Ayumu et Aiba n’arrivaient plus à s’arrêter de rire et peinaient à respirer. - Mademoiselle Sho ? - Fraîchement castré de cet après-midi ! N’est-elle pas jolie ? - Très ! Je veux la même ! dit Seira. - Non mais oh ça va pas la tête ? Dis que je te suffis pas ! - Pas du tout Jun-kun, mais ça ne te plairait pas une femme de ménage ? - Ahhh c’est vrai que… - Non mais vous arrêtez là oui ? Je ne suis pas à vendre ! Et je ne fais pas le ménage. Et je suis un homme ! - Il a raison sur un point…il n’est pas à vendre ! Désolée mais les enchères sont dépassées depuis longtemps. En plus c’est une version limitée alors je vais la garder pour moi.Ils s’étaient tous remis à rire. - Mais au fait pourquoi ce surnom ? Et aussi pourquoi tu ne lui parles jamais Sho-chan ? - Je me suis fait avoir. On a fait un pari stupide : tant qu’elle m’appelle comme ça je ne lui parle pas. - Et celui qui ne dit rien est privé de tout acte amoureux quel qu’il soit ! continua la jeune femme. - Donc en gros tu es perdant. - Ouai… - C’est faux ! Je peux encore gagner ! - Mh mh, fit Nino en avalant. Elle t’a eu sur ce coup-là. Et le Mademoiselle Sho ? - Il s’est encastré sur le frein à main de la voiture tout à l’heure.Le fou rire général repartit et le rappeur rougit. - Y’a pas de quoi rire. - Oh que si ! Qui à part toi, et Aiba-chan, irait se cogner les *** sur le frein à main d’une voiture ? - Hoi ! Je ne l’ai pas encore fait ! - Ah parce que t’y comptes ? - Euh…non ce n’est pas ce que je voulais dire…je ne veux pas m’appeler Mademoiselle Masaki ou « ma biche » ! - Vous êtes pas sympas, vous m’aidez pas du tout. - Bon tu nous l’apporte cette bière Mademoiselle Sho ?L’idol partit dans la cuisine en bougonnant et posa brutalement les bouteilles sur la table basse avant de s’enfoncer dans le canapé en croisant les bras. - Tu es quand même cruelle Chiharu. - Mais ce n’est pas moi qui ait commencé. Monsieur soutenait qu’il était « un homme, un vrai ». Pas de ma faute s’il s’est fait mal à cet endroit. En plus c’est lui à la base qui voulait changer de sexe, tout ça pour lire une recette de grand-mère. - C’était une plaisanterie ! intervint-il en voyant l’air surpris et surtout moqueur des autres. - T’en tiens une bonne quand même. - Pfff de toute façon vous êtes tous ligués contre moi. - Oooooh non ne dis pas ça. Quelqu’un veut bien l’embrasser à ma place pour le réconforter ? - T’es pas folle ? - Moi je veux bien Chi-san ! - Ehhhhhh ! - Euh…Ma-kun quand je dis embrasser c’est sur la bouche. - Bah quoi on l’a déjà fait une fois, c’est pas grave. - Quoi ? firent les cousines à l’unisson.Chiharu fronça les sourcils en les regardant bizarrement. Dommage qu’il ne puisse pas lui parler parce qu’elle semblait en train de se faire des films. - Bon en tout cas non ! Moi je ne veux pas ! Le chanteur retourna s’assoir auprès de sa compagne qui commençait à lui demander des explications et Sho vit bien que Chiharu souhaitait plus que tout en avoir aussi.Après ça le reste de la soirée fut assez calme, à part Ohno et Nino qui buvaient beaucoup trop et le fait que tout le monde était en couple sauf lui. Aiba tenait Ayumu dans ses bras et Seira était à califourchon sur Jun, l’embêtant encore. Seul lui se trouvait très éloigné de sa compagne qui jouait avec les volants de sa robe, dévoilant de temps en temps le haut de ses cuisses. Le rappeur ne supportait pas cette situation. Il voulait lui aussi la toucher, l’embrasser, enfouir sa tête sous ses longs cheveux et surtout sentir ses doigts sur sa peau. Le temps passa trop lentement à son goût mais les autres finirent par partir à son grand soulagement. Il fallait qu’il aille se reposer. Puis en allant se changer il vit enfin la faille dans le plan de Chiharu. Il avait trouvé sa vengeance sur le plan diabolique de la jeune femme qui ne se doutait alors de rien.~~
Elle était assez énervée qu’il ait tenu si longtemps et elle ne savait plus quoi faire. Et puis c’était quoi cette histoire de baiser ? Elle se mit sous les couvertures en poussant un soupir de soulagement, la journée avait été longue et éreintante, quand elle vit Sho poser un papier près d’elle. Chiharu n’y fit pas tout de suite attention, elle le lirait demain. Le chanteur se coucha à côté d’elle et se colla à son dos. Elle sentit alors ses mains écarter ses cheveux et ses lèvres se poser sur ses épaules, ce qui la fit frissonner. - Le marché c’était pas de câlin !Le rappeur passa un bras au-dessus d’elle pour prendre le papier sur la table de chevet et le lui donner. C’est avec surprise qu’elle lu ce qu’il y avait marqué dessus. "Je savais que tu dirais ça mais tu n’as pas précisé que je n’avais pas le droit de t’en faire."« Et merde », elle s’était faite avoir en beauté. Parce que s’il refaisait la même chose que dans la voiture elle n’allait pas tenir longtemps. Il ne fallait surtout pas qu’elle le touche. Pendant ce temps l’idol continuait de l’embrasser sur chaque millimètre de peau et de passer sa main sur chaque parcelle découverte. La jeune femme ressentait déjà des fourmillements partout dans son corps. - Alors pas de baiser parce que c’est considéré comme un câlin pour toi compris ?Il ne répondit pas et se contenta de la coucher sur le dos afin de se placer sur elle. Chiharu sentit son corps devenir de plus en plus réceptif à chaque contact et bientôt elle dû s’accrocher au matelas du lit pour s’empêcher de le toucher à son tour. Sho connaissait son point sensible et jouait avec, faisant glisser sa langue de l’arrière de son oreille jusqu’à la base de son cou. Et ceci plusieurs fois. La jeune femme n’arrivait plus à penser et elle dû bientôt se faire force pour retenir les petits gémissements qui sortaient de sa bouche. Ne pas le toucher. Ne pas le toucher. Elle allait céder lorsqu’il arrêta et vint se mettre au-dessus d’elle. - Chiharu je n’en peux plus, je me fous de perdre ou de gagner mais laisse-moi t’embrasser !Elle eut à peine le temps de hocher la tête qu’il fondit sur elle comme un aigle sur sa proie et la dévora une nouvelle fois. Pouvant maintenant poser ses mains sur lui, elle alla jusqu’à entourer sa taille de ses jambes, se rapprochant un peu plus. Leur baiser dura bien une éternité, aucun ne voulant lâcher l’autre et leurs mains passaient des cheveux au cou, parfois même sur les cuisses et à des endroits qu‘ils n‘avaient encore jamais osés toucher auparavant. Quand sa langue demanda l’accès à la sienne se fut le comble pour la jeune femme qui n’était plus que plaisir à l’état pur. Passa ainsi près d’une demi-heure pendant laquelle toute la frustration que l’un et l’autre avait ressenti plus tôt pu s‘échapper, puis leurs lèvres blessées se séparèrent enfin et ils se contemplèrent longuement l’un l’autre. - Quel pari stupide, réussit-elle à dire quand elle eut retrouvé l’usage de la parole. - Plutôt. - Tu sais si tu n’avais pas pris la mouche je n’aurais pas insisté. - Je sais mais il va falloir t’y faire, je suis très susceptible quand je veux. - Ne, tu as vraiment embrassé Ma-kun ? - Ouai… - Vraiment ? - Mais pour ma défense j’avais 3 bouteilles dans le nez et 22 ans ! - Ça ne justifie rien ! Et…c’était bien ? - Bien ? Bah…non mais je ne vais pas répondre à ça ! - C’était mieux ? - En fait je ne m’en souviens pas vraiment mais ce n’était pas si différent d’une fille. Mais moins bien que toi ça j’en suis sûr. - Je me demande comment ça fait d’embrasser Ma-kun… - Ah non ! Tu n’es qu’à moi et tu n’as le droit d’embrasser que moi ! - Et vice-versa. Tu ne recommencerais pas aujourd’hui hein ? Même éméché ? - N’en doute jamais.La jeune femme inspira et expira un grand coup. - J’avais promis que je te borderais… - Oui môman.Ils éclatèrent de rire et Chiharu se blottit contre le torse du rappeur. - Sho ? - Oui ? - Tu es un homme, un vrai.
Mouahaha donc vu que je ne sais pas quand je posterais la suite, par manque de temps, par mauvaise connexion ou juste par je ne sais quoi qui veut me faire ch*er, je dirais juste que le prochain chapitre c'est : un peu triste au début, un petit malheur....puis un lemon !! long je le conçois mais j'ai mis 3 jours et quelques heures à le faire ^^ Bye !!! |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Lun 2 Jan - 11:05 | |
| Eeeeh j'aime ce chapitre ! Il est super ! D'abord la petite soirée, je trouve que c'est cool de voir tout le monde enfaite ! Et puis surtout tout le monde se foutre de la gueule de Sho c'est encore plus drôle xD
Et puis la réconciliation, je savais qu'ils ne tiendraient pas longtemps de toute façon x)
Triste ? Oula, j'ai peur là :$ Bon bah j'attends la suite qui viendra je ne sais pas quand alors ! |
| | | MikanCaramel I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Lun 2 Jan - 13:07 | |
| |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mar 3 Jan - 9:07 | |
| Bientôt la fin ^^ dans 5 chapitres a peu près. J'espère Chapitre 60 --> /!\Pour public averti : lemon/!\- Spoiler:
Chiharu revit Aya chaque semaine, lui parler lui faisait énormément de bien et c’est au bout de quelques séances qu’elle lui confia son passé. Ça se fit tout seul, sans qu’elle ait besoin de se forcer et étonnamment en sortant elle se sentit plus sereine. La psy lui conseillait des activités diverses, mais jamais de traitement dur et Chiharu ne se rendit même pas compte de son évolution. Maintenant elle pouvait parler librement de ses problèmes avec la femme. Mais elle replongea peu de temps après. Ils étaient au mois de Juin. 10 jours auparavant, le 18, Aiba et Chiharu avaient organisés une énorme fête pour les 24 ans d’Ayumu et tout s’était magnifiquement bien passé. Aucun drame. Qui, parmi les 8 amis, aurait pu penser que 10 jours plus tard Aiba s’effondrerait en pleine répétition sous les regards paniqués de ses compagnons ? Aucun élément avant-coureur, pas de symptômes, juste ça. L’accident avait fait un gros buzz dans la presse et tout le monde s’inquiétait de l’état du chanteur, qui avait dû être réopéré pour la deuxième fois en à peine 29 ans. Quand Sho avait appris la nouvelle aux cousines, l’une s’était effondrée et l’autre n’avait pas sorti un mot pendant toute la durée d’hospitalisation de son meilleur ami. Le rappeur s’était encore plus inquiété quand Aya l’avait appelé pour le prévenir que la jeune femme ne s’était pas présentée à leur rendez-vous habituel. Ce n’était pas normal, elle avait assisté à toutes les séances et il comprit bien vite que tant qu’Aiba ne serait pas sorti d’affaire, elle ne rétablirait pas non plus. Psychologiquement elle n’y arrivait pas. Il dut alors la forcer à y aller, poussant Ayumu à l’accompagner car elle aussi avait besoin d’un soutien et ce n’est pas sa cousine qui allait l’aider. Le chanteur fini par se rétablir, au grand contentement de ses amis, mais aussi de ses fans du monde entier. Le médecin lui recommandant du repos et peu d’activité physique, la française s’installa chez lui. Il put bientôt participer de nouveau aux émissions et aux concerts prévus dans la fin d’année. Au final Ayumu resta dans son appartement et ils s’installèrent ensemble, la jeune femme postulant déjà dans plusieurs hôpitaux pour un travail de sage-femme. Qu’elle finit par trouver, dans un petit établissement dans la périphérie de Tokyo.
De son côté Chiharu sortait de sa période sombre due à la maladie de son meilleur ami et reprenait peu à peu sur elle. Elle aussi cherchait un travail, comme traductrice grâce à son niveau en langue très élevé. Elle ne trouva pas aussi facilement que sa cousine mais ne désespérait pas. Sho faisait tout ce qu’il pouvait pour la soutenir. Leur vie commençait à prendre une allure plus calme et régulière.
~~
Un après-midi tranquille, les deux couples se promenaient ensembles dans les rues de Tokyo, main dans la main et discutant. Sho profitait de chaque seconde qui passait, il ne s’était jamais senti aussi heureux et content de vivre. Les semaines étaient passées à la vitesse de l’éclair, ils étaient déjà en août. La main dans la sienne, sa petite-amie discutait allégrement avec Ayumu et Aiba. La lâchant, il passa son bras autour de ses épaules et l’embrassa sur le front. C’est quand ils tournèrent à l’angle d’une rue que les rires se stoppèrent automatiquement. Le passé de Chiharu avait refait son apparition et se tenait à présent devant eux. Les cheveux plus longs que la dernière fois qu‘ils s‘étaient vus, Toshi arborait toujours une forme parfaite et un sourire narquois qui l’horripilait. Lui aussi s’arrêta devant eux et les fixa un à un.
- Tiens donc, comme on se rencontre. Ça va bien depuis la dernière fois ? - Toshi…, murmura la jeune femme à côté de lui.
Le rappeur se demanda comment elle allait réagir. Lui-même, que devait-il faire ?
- Oh mais je vois qu’Ayumu s’est trouvée un homme elle aussi ! Je suis vraiment dépassé. - Appelle-moi Ayumu encore une fois et je te déforme le visage, dit la française rageusement. - Calme-toi Ayu-chan, il n’en vaut pas la peine. - Pff. Et toi Chi, tu ne dis rien ?
Dans ses bras, Chiharu effectivement n‘avait pas dit un mot. Elle ne réagissait pas. Son visage n’avait aucune expression. A quoi pouvait-elle bien penser ?
- Je te conseille de t’en aller, fit Sho. - Un conseil ? C’est si gentil de ta part. Alors, toujours impuissant ? - Je vais me le faire.
Ayumu s’était élancée vers le jeune homme mais une main l’attrapa par le bras et la maintint à leur hauteur. Sa cousine la tenait fermement tout en ne la regardant pas, toujours inexpressive.
- Quoi ? Tu vas le laisser dire ? - Ça ne te regarde pas.
La voix de Chiharu était calme et posée, sans une once de sentiment. Lâchant la française qui s’était calmée, elle avança vers Toshi qui la regardait d’un air supérieur.
- Je te manque tant que ça ? - Chiharu qu’est-ce que tu fais ? Reviens. - Je ne peux pas Sho. - Oui elle ne peut pas. C’est moi qu’elle veut. - Chi-san… - Chiharu reviens tout de suite ! - Je ne peux pas…pas avant d’avoir fait ça.
La jeune femme abattit sa main sur le visage de son ex, provocant un son de claquage et l’oscillation de l’homme. Sur sa joue était gravée en rouge la marque de la main de Chiharu.
- Mais t’es tarée ou quoi ? - Ne t’approches plus jamais de l’un de nous. Ne nous adresse plus la parole. Ne nous regarde même pas. Je ne veux plus jamais te voir sinon, je te le dis, je te dénoncerais pour viol à deux reprises sur une femme sans défense. La prison ça te tente ?
Toshi la regardait avec des yeux effarés et surtout effrayés. Sa bouche était ouverte de stupeur.
- N’essayes même pas de me recontacter, ni moi ni personne d’autre. Je ne t’appartiendrais jamais, rentre-le toi bien dans le crâne. Tu n’as plus aucune signification pour moi, tu n’existes plus. Alors sur ce, je te dis adieu. Et ferme moi cette bouche s‘il-te-plaît, on dirait un poisson hors de l’eau.
Reprenant la main du chanteur, elle avança en le tirant et bouscula Toshi au passage. Les 3 autres étaient aussi choqués que lui , ce qui n’empêcha pas Ayumu de lui foutre son coude dans les côtes en passant près de lui, et la jeune femme s’arrêta quelques mètres plus loin.
- Merde ça fait mal cette connerie. - Chiharu…c’était quoi ça ? - Il était temps que je m’en débarrasse. Quoi j’ai eu tort ? - Non mais…c’était…Ouah ! Félicitation ! Faire voir ta main.
Ayumu s’approcha d’elle pendant que Sho et Aiba se regardaient avec de grands yeux. Ni l’un ni l’autre ne s’était attendu à ça de la part de la frêle Chiharu qu’ils pensaient toujours sous l’emprise de son ex.
- Aie. - Ta paume est toute rougie, tu parles que ça te fait mal. Mais c’était très joli. Je suis fière de toi. - Merci. Aie ! J’arrive à peine à bouger les doigts. - Ça en valait la peine. - Oh oui.
Elle tourna la tête vers lui et souri.
- Ça ne va pas les…aie!…garçons ? - Euh…c’est juste que…non tout va bien ! Aiba souriait à pleine dent et s’empressa de venir vers elles.
- Sho ?
La jeune femme le regardait d’un air interrogateur. En effet il n’avait rien dit depuis ce qu’il s’était passé et en fait il ne savait pas quoi dire. Il était heureux de s’être débarrassé de cet homme mais il avait aussi l’impression que le comportement de Chiharu était une partie de sa personnalité qu’il ne connaissait pas encore. Cette dernière se jeta subitement sur lui et, enlaçant ses bras autour de son cou, l’embrassa à en perdre haleine.
- En pleine rue, vous exagérez là ! - Si on nous reconnait… - Eh, dit la jeune femme en se retournant vers ses amis, je vous ai demandé si votre grand-mère faisait du vélo dans les gouttières ?
Aiba la regardait d’un air perplexe pendant que Ayumu rigolait à plein poumon. Encore une expression française qu’ils ne connaissaient pas ! Déposant une dernière fois ses lèvres sur les siennes, Chiharu lui prit la main et le tira vers sa cousine et son meilleur ami qui s’étaient déjà remis à avancer.
Le reste de l’après-midi ne fut que rires, taquineries et nourriture bien entendu. Il était plus de 22h quand ils se séparèrent pour rentrer respectivement chez eux. Le rappeur était assez éreinté comparé à Chiharu qui débordait encore d’énergie. Mais où allait-elle la piocher ? Une fois rentré à l’appartement, il enleva sa veste et bu un verre d’eau.
- Dis dis ! On regarde un film ? - Maintenant ? Je suis un peu fatigué. - Mou…espèce de vieillard. - Je ne suis pas vieux. - Oh mais si ! Tu vas avoir…30 ans ! - Ce n’est pas vieux ! - Oui excuse-moi on dit « dans la force de l’âge » ! - Tu peux dire t’en est pas loin. - Oh non moi je suis encore jeune et svelte !
Elle avait dit ça tout en virevoltant dans le salon, ses cheveux lâchés et le tissu sa robe volants autour d’elle.
- Tu danses avec moi ? - Tu ne sais pas danser. - Ce que t’es rabat-joie ! Allez viens !
Elle mit la musique et tendit sa main vers lui. Voyant qu’il ne bougeait pas elle l’attrapa et le tira à lui, posant ses mains sur ses hanches.
- Apprends-moi.
Sa voix était devenue envoutante et il commença à danser, un pied après l’autre et chacun se laissa emporter par la musique. Leurs corps se rapprochaient plus le rythme s’accélérait et bientôt leur danse tourna en jeu de séduction, à celui qui s’arrêterait le premier, vaincu. Ses courbes épousaient parfaitement les siennes et la jeune femme glissait sur lui, toujours plus légère que la foi d’avant. Ses mouvements, de plus en plus graciles, commençaient petit à petit à augmenter sa température corporelle et il se sentit brûler de l’intérieur quand elle se frotta contre lui, le provoquant du regard.
- Chiharu…tu ne devrais pas faire ça. - Pourquoi ? murmura-t-elle sans pour autant s’arrêter. - Tu ne sais pas…à trop jouer je ne pourrai sûrement plus me retenir. - Et qui dit que ce n’est pas ce que je cherche ?
La jeune femme passa une main sous sa chemise et passa l’autre dans sa nuque pour l’attirer. Sur la pointe des pieds, elle commença à l’embrasser dans le cou, lui mordillant l’oreille au passage et fini par recommencer à danser, son corps se collant le plus possible au sien.
- Danse avec moi.
Elle commença à chantonner sur la musique et il se laissa emporter par ce son envoutant, jusqu’à chercher lui-même à la séduire par ses mouvements. En s’en apercevant, elle esquissa un sourire et ses yeux bleus devinrent sérieux. Sans se lâcher du regard, leurs pas devenaient plus fluides, s’accordant parfaitement l’un à l’autre et Sho n’avait plus en tête que la personne en face de lui. Front contre front, yeux dans les yeux…elle repassa sa main sous sa chemise et la fit monter un peu plus, procurant des frissons au chanteur. Ses mains à lui, qui d’abord étaient ancrées fermement sur sa taille, glissèrent le long de ses hanches jusqu’à ses cuisses puis passèrent sous la robe avant de remonter doucement jusqu’à sa taille. Chiharu n’émit aucune résistance comme elle le faisait auparavant mais au contraire, ferma les yeux tout en entrouvrant la bouche. A son tour il fondit dans son cou tandis qu’elle laissait glisser sa main vers sa chute de rein, passant sa jambe gauche au-dessus de la sienne. Continuant ses baisers, il baissa la fermeture éclair de sa robe et elle-même entreprit peu de temps après de défaire les boutons de sa chemise, un par un et à une lenteur affolante. Une fois fait, elle plaqua ses deux mains sur son torse et le caressa sensuellement avant de venir embrasser chaque millimètre de peau. Le rappeur était brûlant, en transe et fou de désir, qui s’amplifia quand sa langue commença à jouer avec ses tétons, s’enroulant autour ou les mordillant. N’en pouvant plus, il l’attrapa par le bras et l’amena à lui pour l’embrasser sauvagement, et d’un mouvement rapide il la souleva, ses jambes entourant sa taille. Dans leur traversée vers la chambre, la chemise de Sho tomba au sol et c’est une fois arrivés qui la posa délicatement sur le lit pour ensuite venir se placer au-dessus d’elle. Les baisers reprirent, plus intenses à chaque fois et la robe de la jeune femme disparut en même temps que le pantalon du chanteur. Quand, après de multiples caresses et des baisers à n’en plus finir ils se retrouvèrent tous deux nus l’un devant l’autre, ils se regardèrent avec intensité.
- Tu es si belle…
Malgré la faible lumière du dehors qui éclairait la pièce, il la vit rougir et la vision de cette femme qu’il aimait et qui s’offrait ainsi à lui multiplia son envie par 10, puis 100 quand ses gémissements commencèrent à emplir la pièce plus il couvrait son corps de ses lèvres, descendant de plus en plus bas.
- Sho… - Qu’est-ce qu’il y a ? Ça ne va pas ? - Si…continues…
Il la sentit se tendre comme un arc et s’agripper aux draps quand il titilla son bouton du bout de la langue.
- Qu’est-ce…que tu fais ? - As-tu confiance en moi ? - Oui. - Alors laisse-toi faire.
Il retourna à la tâche qu’il s’était fixé : faire oublier à Chiharu la souffrance qu’elle avait éprouvé à chaque acte sexuel en la remplaçant par du plaisir et uniquement du plaisir. Un petit cri aigüe confirma qu’il avait réussi. La jeune femme se cambrait de plus en plus, murmurant son prénom. Il se risqua alors à jouer de ses doigts et en introduit un lentement dans l’intimité de sa compagne, essayant de ne pas lui faire mal.
- Aaaah Sho…
Rien que ce son suffisait à faire se dresser son propre sexe, déjà bien érigé, et il se releva un peu pour voir le visage de Chiharu. Elle le regardait avec les yeux brillants, mordillant un de ses doigts comme pour s’empêcher de faire du bruit. Sans enlever sa main, il se replaça au-dessus d’elle et vint lui voler un baiser qui devint vite torride, leurs langues effectuant une danse plus qu’endiablée, chacun cherchant à rendre encore plus fou l’autre. Le chanteur introduisit alors un deuxième doigt, qui lui valut des griffures dans le dos. Elle ne cessait de l’embrasser, voulant lui faire partager tout le plaisir qu’elle éprouvait. Quand enfin il arrêta elle se redressa pour s’assoir sur le lit, l’entraînant avec lui et elle reprit ses lèvres à pleine bouche. Leurs deux corps nus l’un contre l’autre, les caresses reprirent avec plus d’ardeur et l’idol lâcha un petit cri surpris quand une des mains de Chiharu toucha son membre, ses doigts s’enroulant peu à peu autour. Ses mouvements étant hésitants, il posa sa main sur la sienne pour la conduire et bientôt elle seule lui procura un plaisir intense, que la jeune femme agrémentait de baisers le long de ses pectoraux.
- Chiharu…encore…
Sans s’en rendre compte il accompagnait ses mouvements de poignets avec ses hanches, se collant de plus en plus à elle, effleurant son ventre. Sa respiration se faisait de plus en plus courte et il se sentait proche de la jouissance quand elle enleva sa main pour venir l’embrasser, la passant dans sa nuque. Le chanteur tira le maximum de plaisir de ce baiser avant de la forcer à se rallonger. C’est après avoir prit la précaution de mettre un préservatif qu’il plongea son regard dans le sien.
- Tu es prête ? - Oui mais…sois doux, s’il-te-plaît. J’ai…j’ai un peu peur. - Ne t’en fais pas.
Il se remit à l’embrasser, et en même temps que sa langue accéda à la sienne il commença à s’introduire doucement en elle malgré tout le désir et l’envie qui le possédaient. Le rappeur la vit serrer les dents alors qu’il n’y était pas totalement. Il avait vraiment peur de lui faire mal car elle était très étroite. Chiharu cligna des paupières et une larme coula le long de sa joue.
- Ça fait mal… - Je sais mais c’est bient… - Stop ! Arrête ! Arrête ! Aaah !
Elle fondit en larmes sous lui et paniqua quand il essaya de la calmer.
- Non ! Non ! Ça fait mal ! Va-t-en ! - Chiharu calme-toi. - Non ! Sho ! Viens m’aider ! - Mais…c’est moi. - Je t’en prie Toshi épargne-moi…
Toshi ? Elle le prenait pour Toshi ?
- Chiharu écoute-moi… - Non ! Non ! J’ai mal ! Je ne veux pas ! - Regarde-moi !
Il prit son visage entre ses mains et la panique qu’il y lu l’effraya. Il ne pensait pas que ce serait aussi violent.
- Tu vois c’est moi, c’est Sho. N’aie pas peur, détends-toi. Respire. - J’ai mal… - Je sais mais il faut que tu te calmes ou ça ne passera pas. - D…d’accord. Attends.
Il resta ainsi quelques minutes, immobile et voyant qu’elle ne disait rien il reprit la parole.
- Tu veux qu’on arrête là ? Ce n’est pas grave, on réessayera plus tard. - Non…je veux vraiment le faire. Vraiment. - Mais il est hors de question que tu souffres pour ça. J’attendrais. - Moi pas. Si tu savais comme je n’espère que ça depuis des semaines. Je suis allée si loin aujourd’hui, j’ai réussi alors ce serait stupide de s’arrêter maintenant. En plus en me disant ça tu te prives et je déteste ce genre de chose. Je supporterais. - Tu es sûre ? - Certaine.
Posant ses coudes sur le lit, il écarta un peu ses cheveux de son visage et déposa un baiser sur son front. Puis, encore plus lentement que la première fois, il s’enfonça un peu plus en elle. Elle s’accrocha fermement à son dos, allant jusqu’à le griffer une nouvelle fois et quand il fut totalement en elle, il s’immobilisa, la laissant s’habituer à sa présence. De longues minutes passèrent, pendant lesquelles il se concentra sur la respiration de Chiharu qui ralentissait de plus en plus. Passant ses bras autour de son cou, la jeune femme vint l’embrasser et il fut surpris lorsque, tout doucement, elle bougea d’elle-même en s’aidant de ses bras.
- Sho, montre-moi combien tu m’aimes.
Le chanteur commença alors ses mouvements de va et viens, arrachant parfois un cri de douleur à la jeune femme qui lui disait ensuite de continuer. Ce qu’il fit, toujours précautionneusement mais cette vitesse et l’étroitesse de Chiharu ne faisaient que l’affoler encore plus et c’est quand il l’entendit gémir pour la première fois non plus de douleur, mais de plaisir qu’il se permit d’accélérer la cadence. Bientôt lui-même laissa échapper les mêmes gémissements qui emplirent la pièce. Leurs souffles entrecoupés s’emmêlaient et la jeune femme passa ses jambes autour de sa taille, les talons sur ses fesses. Se laissant envahir par la vague de plaisir qui déferlait en lui, Sho s’enfonçait plus profondément en elle à chaque coup de rein. Il avait attendu cet instant depuis tellement longtemps qu’il ne se contrôlait plus, cherchant toujours plus et donnant toujours plus de lui-même. Il ne s’attendait pas à ce qui se passa par la suite. Chiharu l’attrapa par les épaules et d’un mouvement sec et rapide le fit se retourner sur le dos. Leurs places s’étaient inversées. A présent la jeune femme se tenait à califourchon sur lui, le surplombant et posant ses mains sur son torse elle commença à monter et descendre sur son sexe, s’empalant de plus en plus brutalement, le chevauchant de manière bestiale et divine. Ses longs cheveux tombaient des deux côtés de son visage, leurs mouvements accompagnants ses gestes. Elle était belle, elle était unique…elle était sienne. L’attrapant par les hanches, il marqua chaque pénétration encore plus profondément.
- Sho…encore…c‘est boon…plus vite…Aaaah !
Le chanteur venait de soulever ses hanches et toucher le point G de Chiharu qui s’arqua, rejetant la tête en arrière. Le rythme devint effréné et c’est quand il sentit qu’elle fatiguait qu’il se replaça au-dessus d’elle, capturant ses lèvres au passage. Reprenant tout d’abord doucement ses mouvements de hanches, il accéléra de plus en plus, devenant de plus en plus violent et incontrôlable. A cet instant l’idol essaya de lui dire à quel point il l’aimait mais il n’avait plus l’ombre d’un souffle, aucun son ne sortait de sa bouche.
- Je…vais…
La sentant commencer à se contracter sous lui, le rappeur les acheva tous les deux avec quelques coups de reins bien placés et c’est ensemble qu’ils atteignirent l’extase, chacun murmurant le prénom de l‘autre. Ce que Sho et Chiharu ressentirent à cet instant dépassa tout ce qu’il avait pu vivre, tout ce qu’il connaissait déjà. Une nouvelle sensation bénéfique. C’était ce qu’on appelait « toucher le 7ème ciel ». Le chanteur se laissa tomber sur sa compagne, leurs deux corps couverts de sueurs s’entremêlant et toujours unis. Quand sa respiration devint plus régulière, il se retira et la prit dans ses bras, lui murmurant des mots d’amours. Même si le sommeil guettait non loin d’eux, ils ne purent s’endormir, les sensations qu’ils avaient éprouvées étant toujours présentes. Cet impression de n’être qu’un.
- J’ai envie de prendre un bain…tu viens ?
La perspective de l’eau chaude et du bien que ça lui procurerait enchanta l’idol qui acquiesça tout de suite. Ne prenant pas la peine de se rhabiller, ils se dirigèrent main dans la main jusqu’à la salle de bain où Sho fit couler l’eau dans la baignoire pendant que Chiharu sortait serviettes, savons et gants. Tandis que le bassin se remplissait, ils avaient recommencé à s’embrasser, d’abord pour jouer puis plus sérieusement. Le rappeur se glissa dans l’eau en premier.
- Aaaaah kimochiiiii ! - Dis tu me fais de la place là ? Allez aide-moi.
Elle lui tendit sa main qu’il prit et rentra une jambe dans l’eau, puis la deuxième alors que le chanteur contemplait le corps nu de sa compagne, qu’il n’avait encore jamais vu entièrement à la lumière. Elle s’accroupit enfin et ils commencèrent à se laver l’un l’autre, s’asticotant un peu et se chamaillant. A la fin, Chiharu se laissa aller contre le torse de Sho qui l’entoura de ses bras, posant sa tête contre la sienne. Ils restèrent ainsi, sans dire un mot, les jambes entrelacées et leurs doigts jouant ensemble jusqu’à ce que l’eau devienne froide et qu’ils doivent sortir. Comme pour le lavage ils se séchèrent l’un l’autre et retournèrent dans la chambre où ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, satisfaits et heureux comme personne. Un nouveau cap venait d’être franchi.
Alors ? Alors ? Je me suis plantée ou ça passe ?? Par contre pour la suite je ne sais pas du tout quand je la posterais >< Byyyyyyye !
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| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mar 3 Jan - 15:21 | |
| Bon alors je commence par le début, le pneumothorax de mon amour, heureusement que tu n'en a pas plus parlé j'aurais pleuré sinon :$
Notre ballade à quatre me plait beaucoup, je veux la même ! Toshi... Dommage je lui ai pas trop fait mal mais je suis trop heureuse du moment "- Je vais me le faire. Ayumu s’était élancée vers le jeune homme" :D Et je suis vraiment contente que Chi ai enfin réussit à le repousser et à lui en foutre une bonne !
Bon maintenant passons aux choses sérieuses... ... Suspense... Bien sur que non tu ne t'es pas planté ! C'était super bien écrit ! Il l'ont enfin fait... Et puis c'était Sho chaud hein ! C'est le cas de le dire ^^ Il t'en aura fallut du temps ma Chichi, je suis sur que moi et Aiba c'est déjà fait depuis longtemps (genre la fille elle s'est pas si elle a couché avec son mec xD)
Bravo !! :D |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mer 4 Jan - 15:28 | |
| Hihi encore merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :D Chapitre 61
- Spoiler:
Sa tête reposait non pas sur l’oreiller, mais sur quelque chose de plus dur et plus doux en même temps. Le contact de sa peau nue contre la sienne était agréable et elle essaya tant bien que mal de ne pas ouvrir les yeux. Pourtant le soleil n’était pas de cette avis et un de ses rayons s’acharna sur elle, l’éblouissant et la forçant à ouvrir les paupières. Chiharu se rendit compte à ce moment-là qu’elle ne dormait pas sur le matelas, mais sur le corps du chanteur qui était toujours plongé dans un profond sommeil. Les draps ne les recouvraient qu’à moitié et la jeune femme frissonna. Puis souri. Elle avait réussi à surmonter ses peurs et avait vécu la plus incroyable des choses de toute son existence. Et Sho qui doutait il y a quelques mois de sa performance ! Elle se laissa glisser sur le côté puis sortie du lit afin de mettre des sous-vêtements et lorsqu’elle s’approcha de la porte pour sortir, une voix la retint. - Où tu vas mon ange ?Sho, les yeux ouverts mais toujours allongé dans le lit, la regardait avec un demi-sourire. Son cœur rata un battement quand elle vit le jeune homme ainsi couché avec les draps qui ne cachaient qu’une partie de son corps. Le rouge lui monta aux joues et elle chercha en vain quoi dire tellement les mots lui manquaient. - Euh…je…là…tu vois… - Oui je vois ça.Il la regardait de haut en bas et elle se sentit affreusement gênée. - Je vais…m’habiller. - Mou, reviens un peu on a le temps.Il tendit sa main dans sa direction et elle monta sur le lit, comme attirée alors que le rappeur refermait ses bras sur elle, comme pour la protéger…ou la garder pour lui ? En tout cas elle se sentait bien comme ça. Son portable vibra à cet instant et elle maugréa. Mais qu’avaient les gens à toujours déranger quand il ne le fallait pas ?« Hey ! Tu n’oublies pas que cet après-midi c’est shopping avec Seira-chan ! On va bien s’amuser. Je t’attends devant l’appartement ok ? Bisous :D »
- Mince. - Qu’est-ce qu’il y a ? C’était qui ? demanda Sho tout en commençant à l’embrasser partout. - Ayumu. On avait dit qu’on ferait les magasins tout à l’heure toutes les trois. J’avais complètement oublié. - Ooooh…non, reste avec moi. - J’en ai envie mais je me suis déjà engagée ailleurs, tu comprends ? - Je veux…passer…la journée entière…ici avec toi. - Tu me compliques les choses là… - Mais non…tu n’as qu’à dire…que tu es malade. - Et elles vont me croire ? Ne les prend pas pour des billes. - Tu me donnes largement l’impression de ne pas vouloir rester ici, détrompe-moi ?
Assis au milieu du lit, il la fixa tout en continuant de jouer avec ses doigts sur sa peau. Des frissons la parcouraient et elle mourrait d’envie de l’embrasser. Mais ce serait capituler.
- Toi-même tu n’as pas d’engagement ailleurs ? - Non, je suis tout à f…ah si. Arrrg c’est pas vrai ! Il regarda le réveil. J’ai rendez-vous avec les autres dans 2 heures ! Voilà c’est bon tu as gagné…on se lève.Ce que pourtant il ne fit pas, continuant de l’embrasser, parcourant toute sa peau. Elle se laissa faire avec plaisir mais l’arrêta quand il commença à aller un peu plus loin. - On n’a pas le temps pour ça Sho. - Je peux faire vite. - Super, ça donne vachement envie. - Excuse-moi, ce n’est pas ce que je voulais dire…Mais Chiharu était déjà descendue du lit et enfila le premier T-shirt qui lui passa sous la main, en l’occurrence pas le sien vu qu’il était trop grand. - Ne le prend pas mal. - Pourquoi ? Je te fais savoir que je n’aime pas du tout ce concept du « On le fait à la va-vite mais au moins on l’a fait ». Ça donne plus l’impression que tu es juste en manque, pas que tu veux vraiment en profiter le plus possible. Tu sais pour ce genre de chose il y a les prostituées.Pourquoi au juste ça l’avait blessé ? Elle ne savait pas vraiment. Mais en tout cas elle n’aimait vraiment pas les mots qui étaient sortis de sa bouche. Elle préférait attendre et vivre la même expérience que la veille plutôt que de satisfaire tout de suite son envie mais louper quelque chose de grandiose. Et elle le lui fit savoir. - Par contre il y a une chose que tu peux faire vite en effet, c’est t’habiller. - Je ne suis pas beau comme ça ? - Pfff…. - Quoi « pffff » ? - Tu racontes vraiment n’importe quoi. - Et si je veux rester nu jusqu’à ce que je parte, que feras-tu ? - Je…Rho et tu m’énerves à la fin, fais ce que tu veux ! Je m’en fous. - Oh non, je suis sûr que non. Parce que si je reste comme ça je suis sûr que tu finiras par me sauter dessus. - Bah vas-y traite-moi d’animal en manque tant que t’y es ! - Si tu avais vu ce que j’ai vu hier soir…La jeune femme se retourna pour qu’il ne voit pas son visage rouge comme une tomate. La veille elle avait effectivement agi sans penser à ses actes, profitant seulement, ne fonctionnant que par les sensations et l’instinct. - Je ne vois pas pourquoi tu remets ça sur le tapis. De toute façon tu préfères les coups vite fait bien fait.Des bras puissants l’attrapèrent par derrière, la serrant contre un corps. - J’attendrais des siècles s’il le faut pour revivre la nuit d’hier. Mais si tu tardes trop, c’est moi qui risque de devenir animal. Tu vois ce que je veux dire ?Elle voyait très bien, du moins elle sentait très bien. - Tu vas avoir du mal à te défaire de moi maintenant mon ange. Je t’ai dans la peau. - Je sais. - …Et en passant c’est mon T-shirt que tu portes, je pourrais le récupérer ? - Eh ? Prends-en un autre. - Non je veux celui-là, c’est le mien. Je vais mourir de froid comme ça moi, c’est ce que tu veux ?Elle leva les yeux au ciel et retira le vêtement qu’elle lui jeta à la figure.
- Je vais à la salle de bain.Chiharu le laissa dans la chambre et après une bonne douche, elle se dirigea vers la cuisine, que Sho avait déjà investigué. - Tu fais quoi ? - Le petit-déjeuner. - Eh ? Toi ? - Bah tu crois que je faisais comment avant sans toi ? - …Tu mourais de faim ? - Ouai en gros.Ils rigolèrent et la jeune femme s’occupa de la suite pendant que le rappeur allait à son tour se laver. Il revint quelques minutes plus tard, totalement habillé et les cheveux trempés. - Tiens ? Où est passée ta double parka ? - Ahah très drôle. Je retiens !Ils mangèrent assez rapidement et le chanteur partit peu de temps après. Quand à elle Chiharu rangea l’appartement, mit au linge-sale les vêtements de la veille et se prépara à sortir. C’est quand elle prit son sac à main que la sonnette de l’interphone bipa. - Oui ? - Bon alors tu ouvres ou pas ? Grouille !La jeune femme entendit Ayumu rire derrière et appuya sur le bouton en soupirant. Ces deux-là pouvaient être désespérantes parfois ! Seira et sa cousine passèrent la porte en grand fracas et commencèrent à inspecter les pièces. - Vous faites quoi au juste ? - Nous ? Rien, on regarde. - Vous fouinez plutôt. - Mais pas du tout ! Bon allez, on y va !Elle les fit sortir en secouant la tête et ferma à clé.~~
Quelques heures plus tard Ayumu essayait des habits avec Seira pendant que sa cousine les regardait. Elle semblait différente de la veille, quelque chose avait changé, ça elle en était certaine, mais quoi ? Il était temps d’enquêter. Elle se rapprocha de Chiharu et se posa à côté d’elle. - Ouf ! Crevée ! Ça va bien depuis hier ? Quoi de neuf ? - Rien, dit sa cousine en évitant son regard.En effet elle lui cachait bien quelque chose ! - Allez raconte. - Mais il n’y a rien je te dis ! - Tu t’es disputée avec Sakurai-kun ? - Non pas du tout, fit-elle en rougissant cette fois-ci. - Je trouve que tu as quelque chose de changé. - Ah bon ? Pourtant il n’y a rien.La jeune femme tripotait son collier et mordillait ses lèvres. - Bon tu vas me dire ou je lui demande ? - Eh ? De toute façon il ne te répondra pas. - Alors il s’est bien passé quelque chose.La française remarqua alors quelque chose que sa cousine elle-même semblait ne pas avoir vu. - Chiharu, ce ne serait pas un suçon ça ? - Hein ? Où ça ?Elle se regarda partout d’un air affolé. Alors c’était ça ! - Ne me dis que toi et lui…vous deux…l’avez fait hier soir ?
La jeune femme ouvrit la bouche pour protester mais la referma aussitôt, aucun mot n’en sortant. - Bah… - C’est vrai ? Enfin ! C’était pas trop tôt depuis le temps ! Même moi et Aiba-kun l’avons fait plus tôt que ça ! - Euh…tu sais ça ne m’enchante pas vraiment de tout savoir de ce que tu fais avec Ma-kun alors…garde ça pour toi ok ? - Oups pardon…Alors c’était comment ? - EH ? Non mais je ne vais pas te raconter ! T’es folle ou quoi ? - Oh c’est bon on est entre cousines ! - Non…je ne dirais rien. - Juste un mot, pour décrire. S’il-te-plaîiiiiiiiit ! - …Parfait.Chiharu souri, les yeux dans le vide. Ayumu était vraiment heureuse pour elle. Sa cousine venait de passer un obstacle difficile pour elle et apparemment le rappeur s’en était plutôt bien sortit. - Je vais voir où en est Seira-san. - Ok.La jeune femme se leva pour aller rejoindre la japonaise en pleine extase devant une robe bleue qui sûrement jurerait avec son teint mais bon, autant la laisser se rendre compte par elle-même. D’ailleurs elle vint s’assoir quelques secondes plus tard. - Dis Ayumu-chan, tu ne trouves pas que Chiharu est différente aujourd’hui ? Je l’ai surprise à chantonner ! - Ouai… - Toi tu sais quelque chose. Allez dis-moi ! - Euh…je ne sais pas si elle serait d’accord. C’est assez personnel. - Hihi tu sais que j’agissais comme elle après ma première fois avec…NOOOON ne me dis pas que…? - Si. Mais je ne t’ai rien dit ! - Ouah !! Génial ! Trop fort, il faut fêter ça ! Chiharu ! - Attends ! Pourquoi tu l’appelles ? Tu vas lui dire quoi au juste ? - Ah rien. Je vais lui faire un petit cadeau. - Et comment tu vas l’expliquer ? - …parce que je ne la connaissais pas à son anniversaire et que du coup je me rattrape maintenant ! - Le pire c’est qu’avec toi ça pourrait marcher. Le jour où elle apprendra la vérité… - On s’en fout ! Ce qui compte c’est qu’elle soit heureuse, non ?Ayumu hocha la tête. Faire un cadeau pour ça la dépassait un peu mais bon, la bonne humeur de son amie l’avait déjà contaminée et la perspective du visage confus et surpris de Chiharu ne faisait que la faire rire d’avantage. Oui, ça allait être drôle.~~
De son côté Aiba rentrait dans l’agence en même temps que Nino et Ohno. Les deux amis se chamaillaient parce que pour une fois le gamer s’était fait battre aux jeux vidéo. En même temps, c’était un jeu de pêche, le leader ne pouvait que gagner ! Il était la patience incarnée. Jun était déjà là et il fut surpris de l’absence de Sho. Le rappeur étai généralement à l’heure et la plupart du temps en avance. Ce dernier arriva quelques minutes plus tard et fut accueillit par des grommellements du plus jeune qui lui reprochait d’être en retard. Cependant le chanteur ne sembla pas y faire plus attention que ça et, avec un sourire niais sur le visage, il commença à travailler. Seulement les 4 amis sentirent bien vite qu’il avait décroché quand, lui demandant son avis, il ne répondit pas. - Sho-chan ? - Mmh nani ? - Tu es d’accord pour la chanson ou ça ne te plaît pas ? - Quelle chanson ? - C’est pas vrai ça, tu n’écoutes même pas ! - Si, si bien sûr, dit-il en se redressant sur sa chaise. - Alors vas-y, dis-moi de quoi je parlais à l’instant.Aiba vit son meilleur ami faire semblant de chercher dans sa mémoire et ensuite le regarder d’un air suppliant. Il tenta de lui souffler la bonne réponse mais rien n’échappait à l’œil d’aigle de Jun. - Aiba-chan je ne t’ai rien demandé à toi. Alors ? - …Je ne sais pas. Je n’écoutais pas, désolé. - Tu as une raison ? - Oui mais vous n’avez pas à la connaître.Cette phrase ne fit qu’attiser encore plus sa curiosité. Maintenant impossible qu’ils retravaillent sans avoir connu la raison du caractère lunatique de Sho. - Allez dis ! Qu’on en finisse avec ça. - Mais non, ça ne vous concerne pas. - Sho-chan, s’il-te-plait. C’est à propos de Chi-san ? - Euh…non…non pas du tout. Il ne s’est rien passé et nous n’avons rien fait.Sans s’en rendre compte et comme d’habitude, le rappeur venait de tout dire en voulant justement cacher la vérité.
- Tu es aussi subtil qu’un éléphant Sho-kun. Je pense que maintenant tout le monde à cette table sait ce que tu as trafiqué hier. - Mais non je… - C’est vrai ? Ouah ! C’est un peu bizarre de penser et surtout d’imaginer toi et Chi-san… - Surtout ne t’imagines rien du tout ! - Chapeau en tout cas, connaissant le phénomène. - Sois plus sympa s’il-te-plaît. - Ça faisait un moment que tu n’avais rien fait non ?Sho regarda le leader avec des yeux ronds et tripota les feuilles devant lui. - Donc euh…cette chanson-là suivie de… - Et tu es aussi doué pour dissimuler que pour changer de conversation. - Je ne change pas de conversation. - Mais oui et moi je suis Johnny-sama ! - Allez laissez-le les gars. Au pire il me le dira et je vous le répéterais, dit Aiba d’un ton espiègle. - Tu n’oserais pas !Les 4 amis rigolèrent devant l’air outré de Sho qui s’enfonça par la suite encore plus dans son mensonge, jusqu’à ce qu’ils décident de tout oublier. Ou de faire semblant de tout oublier. Quand ils eurent fini, le chanteur se dirigea vers son meilleur ami qui se dépêchait de partir et l’accompagna jusqu’à sa voiture. - Ne Sho-chan, je ne dis pas ça pour me moquer de toi ni quoi que ce soit mais…je veux juste savoir si ça s’est bien passé. Tu sais avec ce qu’elle a dû endurer je me fais du soucis. - Je comprends, fit le rappeur en le prenant par les épaules. Tu n’as pas de soucis à te faire, je m’en occupe maintenant. - Alors il n’y a eu aucun problème ? - A vrai dire…si. Elle a paniqué à un moment…crucial et j’ai cru que c’était fini à ce moment-là. Mais elle s’est repris et au final…voilà quoi. Enfin tu ne vas pas m’obliger à t’en parler d’en les détails non ? - Bah il faut bien que mon compte-rendu aux autres soit complet ! - Espèce de…, commença Sho en voulant le frapper à la tête. - Ok ! Promis ! Promis ! Je ne dirais rien ! En tout cas, ça me fait plaisir qu’entre vous deux ça marche bien. - Merci…et je te préviens, un mot et je me venge direct ! Compris ? - Hai !Aiba attendit qu’il soit parti pour y aller à son tour. Il avait encore du mal à se faire à l’idée que maintenant Chiharu était complètement différente de celle qu’il connaissait depuis son enfance. Ils avaient tellement grandis… Le chanteur soupira puis souri en pensant à celle qui l’attendait sûrement dans son appartement. ~~
Son portable vibra alors qu’il était au volant et le rappeur râla un peu quand il vit la personne qui l’appelait. - Mochi mochi ? - Onii-chaaaaaaaan ! C’est moi ! - Tiens je ne me doutais pas… - Cache ta joie ! Ça fait un bail, tu vas bien ? - Oui oui mais tu vois je suis en voiture là et je n’ai pas trop le temps de papoter… - Je suis à la maison et ils me demandent quand est-ce que tu passes les voir. Je leur dis quoi ?Aie. Il était vrai que Sho n’avait pas rendu visite à ses parents depuis…depuis…longtemps à vrai dire. Bien avant qu’il ait rencontré Chiharu. Il avait déjà pensé leur parler d’elle mais leur réaction l’effrayait un peu. Il aimait bien sûr ses parents, mais ceux-ci pouvaient parfois être froids et durs. Et au fond de lui-même il savait que la femme qu’il s’était choisi ne leur conviendrait pas. Pour eux il lui fallait une japonaise pure, femme au foyer avec une éducation stricte, des parents assez hauts placés et des manières qu’il trouvait parfois exagérées. Mais il ne pouvait pas leur en vouloir, ils avaient été élevés comme ça et espéraient beaucoup de lui. Et de son alliance. Chiharu était tout ce qu’il ne fallait pas : sans emploi, à moitié japonaise, sans éducation stricte ou même pas d’éducation du tout, et même si ses parents semblaient avoir une bonne position, il n’en restait pas moins que ce n’était pas suffisant. Tout ce que ses parents pourraient lui accorder, c’est ses bonnes manières. Mais il suffirait qu’ils apprennent son passé pour que tout ça passe à la trappe. L’avortement n’avait pas sa place dans la famille Sakurai. En plus ses parents espéraient, ou le tannaient depuis longtemps pour qu’il se marie avant ses 30 ans ,ce qui était infaisable à cause de son boulot et du peu de temps qu’il restait avant son anniversaire. Même si tout allait bien entre lui et Chiharu à présent, la demander en mariage d’ici 2 à 3 mois relevait de la catastrophe nucléaire. Jamais elle n’accepterait. - Alors ? demanda Mai à l’autre bout. - Dis leur que je prévois de rentrer bientôt. J’ai quelqu’un à leur présenter. - Oh non Sho tu ne vas pas faire ça… - Quoi ? - Tu ne te souviens pas du désastre de la dernière fois ? J’ai bien crû que maman ne s’en remettrait jamais ! Cette fille avait le QI d’une mouche ! - N’importe quoi ! C’est juste que comparée à nous tous elle ne valait pas grand-chose… - C’est bien ce que je dis. Tu ne comptes pas en ramener une comme ça ? - En « ramener »…ce que tu peux être vulgaire parfois Mai. Heureusement que papa et maman ne savent pas le nombre de mec avec qui tu sors, ils frôleraient la crise cardiaque. - Eh ! Nous parlions de toi là, pas de moi ! - Il n’empêche que comparé à toi moi je ne « ramène » pas. - Ils n’ont jamais vu mes petit-amis. - Ouai bah il faudrait parce qu’ils vont finir par croire que tu as viré de bord et ça c’est encore pire. - Pffff…bon je leur dis que tu arrives accompagné ? - Oui. - Je la connais au moins ? C’est encore une actrice ? - Arrête de dire encore ! Et non tu ne la connais pas, heureusement parce que sinon je ne donnerais pas cher de sa santé mentale. - Moi aussi je t’adore frangin. - Ouai… - Arrête de râler, ce n’est pas toi qui te coltines la responsabilité de dire à tes parents que ton frère ramène une de ses nanas à la maison. - Je ne ramène pas ! - Bon…et le boulot ça va ? - Oui, mais là je vais vraiment devoir raccrocher. A bientôt. - Bye Onii-chan !Le rappeur enleva les écouteurs de son kit mains-libres et commença à se sentir nerveux. Il venait à peine de passer un obstacle difficile qu’il lui en fallait surmonter un autre. En plus celui-là était de taille. Quand il entra dans l’appartement, Chiharu était assise à la table, feuilletant le journal sûrement à la recherche d’un emploi. Elle avait attaché ses cheveux en queue de cheval et mordillait le bout d’un stylo en fronçant les sourcils. Comment allait-il le lui dire ? ~~
Elle ne l’avait pas entendue, trop concentrée à se demander pourquoi trouver un travail était si difficile dans une aussi grande ville. Ou c’était elle qui n’était pas assez bien ? En tout cas elle sursauta quand le rappeur l’attrapa par derrière et que sa tête venait déjà se poser sur son épaule, déposant des baisers par-ci par-là. - Qu’est-ce que tu fais de beau ? - Comme d’habitude, j’essaye de voir si on aurait pas besoin de moi quelque part. - Là, maintenant, ici j’ai besoin de toi. - Ce n’est pas drôle Sho, je veux vraiment travailler. Avoir mon indépendance. Payer la moitié du loyer. - Je sais mais tu ne peux pas forcer les choses. - Si tu le dis.Elle referma le journal et s’étonna qu’il ne dise plus rien. Le chanteur regardait dans le vide, les sourcils froncés et un pli barrant son front. - Eh, ça ne va pas ? Il s’est passé quelque chose ? - …Tu te souviens il y a 2 ou 3 mois, lors de ta première séance avec ta psy j’avais mentionné rapidement que je te ferais rencontrer mes parents un jour.Son pouls s’accéléra. - J’ai eu ma sœur au téléphone et je pensais aller leur rendre visite. Avec toi. - Tu…tu ne préfères pas attendre ? - Mais Chiharu ça va faire presque 6 mois que l’on sort ensemble. Et pour moi c’est sérieux. En plus je ne suis pas sûr d’aller leur rendre visite de sitôt donc ce serait l’occasion idéale. - Oui mais…Elle ne savait rien de sa famille, ou peu. Juste que c’était tous des grosses têtes et qu’elle ferait tâche au milieu. Qu’elle en décevrait plus d’un. Mais en même temps elle ne pouvait pas lui dire non. Ses parents avaient le droit de savoir comme les siens. Ça ne pouvait pas être si horrible que ça non ? - Ok d’accord. Je viendrais avec toi. Ça ne sembla pas le rassurer pour autant. La jeune femme le trouva même soucieux tout le reste de la soirée. Si lui-même était aussi inquiet, à quoi devait-elle s’attendre ?
Pareil, la suite je ne sais pas quand ^^ |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mer 4 Jan - 17:47 | |
| Yaaataaaah je savais qu'on l'avait déjà fait *fuit*
Bon alors, c'est drôle comment Chi et Sho se trahissent tout seuls, ils sont trop nuls xD Ah j'ai oublié de dire, j'ai bien aimé le coup de "je vais faire ça vite fait" xDDDDD
Sinon, sinon, Aiba m'a fait bien rire quand il a dit vouloir aller tout raconter aux autres ;) Et oh mon dieu cette phrase "Le chanteur soupira puis souri en pensant à celle qui l’attendait sûrement dans son appartement. " KYAAAAAAAAAH ! *ok j'arrête*
Les parents... Je le sens mal, un nouveau drama à l'horizon ? :$
Bon bah vivement la suite ^^ |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 16:24 | |
| hihi euh....le numéro....rha je m'en souviens jamais... Chapitre 62 - Spoiler:
Chiharu essuya ses mains moites sur sa toute nouvelle robe qu’elle avait acheté pour l’occasion, même si Sho lui avait certifié que ce n’était pas nécessaire. Mais elle pensait que rencontrer ses parents, des personnes très respectées et surtout d’un rang social et intellectuel largement supérieur au sien, valait au moins qu’on fasse attention à son apparence. A côté d’elle le chanteur ne semblait pas aussi calme qu’il voulait bien le faire croire. Il sonna à la porte qui s’ouvrit sur son jeune frère, un adolescent plutôt grand et très fin. Il portait des lunettes à monture argentée et ses cheveux bruns coupés courts à l’arrière tombaient sur ses yeux. Ils ne se ressemblaient pas tant que ça.
- Sho-nii-chan ! Ça fait longtemps ! Venez, entrez !
Shu s’écarta pour les laisser passer et ils enlevèrent leurs chaussures.
- Shu je te présente Chiharu. - Hajimemashite, je suis Sugiura Chiharu. - Bonjour, comment dois-je t’appeler ? Sugiura-san ? - Appelle-moi Chiharu, comme tout le monde. - C’est plutôt inhabituel mais bon…Les parents sont dans le salon. - Et Mai ? - Elle travaille dans sa chambre mais elle devrait bientôt descendre. D’ailleurs à propos de boulot je pourrais te demander un peu d’aide tout à l’heure ? - On verra. - Bon, enchanté de te connaître Chiharu. - Moi aussi.
Le jeune homme monta quatre à quatre les escaliers et le rappeur lui prit la main.
- Bon, on va y aller.
Elle l’accompagna jusqu’au salon, redoutant l’instant où ils la regarderaient.
- Papa, maman, je suis rentré.
Un homme à lunettes d’une 60 aine d’années qui était assis sur un fauteuil avec un journal dans les mains, releva la tête et les regarda tour à tour avant de poser définitivement son regard sur elle. Il avait les jambes croisées et les mêmes yeux sérieux que Sho à chaque fois qu’il lisait. La jeune femme souri intérieurement en pensant qu’elle avait devant elle le chanteur dans une 30aine d’années. Il ressemblait tellement à son père ! Au milieu de la pièce, assise sur une chaise se trouvait une femme, à peu près 5 à 10 ans plus jeune, qui écrivait quelque chose au stylo rouge. Elle aussi leva la tête vers eux mais son regard à elle s’attarda plutôt sur son fils.
- Sho, tu es là ! Nous t’attendions un peu plus tôt. - Il y avait plus de monde que prévu sur la route. - Comment s’est passé le trajet ? - Bien. Je voudrais vous présenter Sugiura Chiharu, ma nouvelle compagne. - Hajimemashite, fit-elle en s’inclinant. - Ah…encore, fit sa mère d’un ton froid qui la fit se sentir très mal à l’aise. - Bienvenue, dit son père sur le même ton. - Venez vous assoir.
Ce qu’ils firent sans empressement. On aurait pu couper le mal-être de Chiharu au couteau. L’homme vint s’assoir en face de son fils pendant qu’elle-même se mettait en face de sa mère. Celle-ci ne releva pas le regard de ses feuilles. La jeune femme y risqua un coup d’œil et reconnu un des sujets. De la littérature anglaise.
- Vous y connaissez quelque chose ? dit la femme sans relever la tête. - J’ai quelques connaissances. - Vous avez été à l’université donc. - Non, pas vraiment…
La mère de Sho poussa un long soupir pendant que le rappeur lui serrait la main sous la table. Ça commençait mal.
- Vous ne me semblez pas japonaise, commença son père. - Ma mère l’est et mon père est…français.
L’homme eu une mimique que Chiharu ne comprit pas mais devant laquelle Sho ferma les yeux en secouant la tête. Elle ne faisait que s’enfoncer encore plus.
- Nous ne t’avons pas vu depuis des mois Sho. - J’ai eu beaucoup de travail, en plus avec le tremblement de terre et tous les… - Ça ne t’empêchait pas de venir nous voir avant. - Oui.
La jeune femme se sentait mal, elle avait envie de vomir et de partir en courant. Les parents de Sho étaient bien différents de ceux d’Aiba !
- Et qu’est-ce que vous faites dans la vie ? - Je…
Elle se tourna vers le chanteur pour trouver de l’aide mais il se contentait de fixer un point sur le mur, une de ses mains crispée sur ses genoux.
- Je cherche un travail comme traductrice. - Sans emploi. Parfait. Pourquoi traductrice ? - Chiharu maîtrise l’anglais, l’espagnol, le français, l’italien, le japonais, le russe, le mandarin et le coréen. - Je suis en cours d’apprentissage du coréen seulement…
La mère du rappeur avait relevé la tête, l’air surprise et intéressée.
- Et vous n’avez pas fait d’études ? - Non j’ai appris par moi-même. - Si je vous donnais un livre, n’importe lequel, de littérature anglaise vous pourriez me le traduire alors ? - Oui.
La femme tapota le bout de son stylo contre la table et finalement se remit à sa tâche. Elle venait de gagner un point. Son père reprit la parole aussitôt.
- Que pensez-vous du mariage ?
La main de Sho se crispa dans la sienne en même temps qu’elle entendit quelqu’un arriver derrière elle. Le sosie de Sho version féminine se posa sur une des chaises avec un grand sourire. Chiharu la regardait avec de grands yeux tellement la ressemblance avec son frère était frappante.
- Salut ! Je suis Sakurai Mai mais appelle-moi Mai-chan. - Enchantée. - Vous parliez de quoi ? - Je demandais à Sugiura-san ce qu’elle pensait du mariage mais elle ne m’a pas encore répondu. - Personne ne veut…de l’eau ? Du thé ? Je vais aller en faire, viens m’aider, dit Mai à l’attention de Chiharu.
Sho lâcha sa main, signe qu’elle pouvait y aller et elle s’excusa auprès de la tablée pour suivre la jeune sœur du chanteur. Une fois de la cuisine, cette dernière fit chauffer de l’eau et se tourna vers elle, l’air sérieux.
- Ton nom ? - Sugiura Chiharu. - Ton âge ? - 28 ans cette année. - Tu es donc plus vieille que moi, c’est bien ce que je pensais. Tu comptes vivre à la botte de mon frère encore longtemps ou profiter de sa renommée te suffit maintenant ?
La jeune femme la regarda surprise avant de sentir la moutarde lui monter au nez. Non mais c’était quoi ces accusations ?
- Je ne profite de rien du tout et je ne suis à la botte de personne. - Ce n’est pas ce que j’ai entendu. Tu n’as pas de travail et… - Comment peux-tu juger une personne sur le fait qu’elle ait un travail ou non ? Ça va faire un moment que je cherche dans tout Tokyo et les personnes qui me connaissent savent que si je n’ai pas de travail, c’est pour une raison précise. Tu ne me connais pas, ne me juge pas. - Je veux juste savoir si tu es une de ces femmes qui essayent de se servir de mon frère. - Pour répondre à ton accusation je ne suis pas une de ces pimbêches, j’en ai l’air d’après toi ? Ensuite si je suis avec Sho ce n’est pas pour son argent, sa gloire ou même sa famille. Je m’en fous de tout ça. Il serait ouvrier-pêcheur mais avec la même personnalité et les mêmes valeurs que je serais toujours avec lui. Je n’ai pas besoin d’argent, ni de statut social important. Dis-toi que je sors avec Sakurai Sho l‘être humain et non pas Sakurai Sho l‘homme connu.
Mai la regarda en faisant la moue puis souri jusqu’aux oreilles.
- Génial ! Je suis contente que tu aies bien répondu à tout ce que j’ai dit. Ça prouve que tu ne ressembles pas à la précédente. Je t’aime bien. - C’était un test ? - Oui, et tu sembles l’avoir réussi. Maintenant tu n’as plus qu’à passer celui des parents et ce sera tout bon. - Je ne me sens pas très confiante à ce sujet. - Aie foi en toi, mes parents détestent quand quelqu’un ne sait pas se mettre en valeur. Montre que tu as des atouts. - Est-ce que je peux te poser une question ? - Vas-y. - Tu as pensé quoi lorsque tu m’as vu pour la première fois ?
La jeune sœur sembla réfléchir.
- Je me suis dit : Ouah ! Ces yeux ! Et après que tu paraissais très petite et ensuite j’ai vu la façon dont mon frère te serrait la main et j’ai espéré que tu sois différente de sa dernière copine. - Tu en parles comme si c’était une… - Une idiote finie. Elle n’a pu répondre à aucune des questions de mes parents et quand je lui ai demandé pourquoi elle était avec Sho, elle m’a répondu : Il est beau. Tu vois le calvaire. - Oui en effet. - Je ne dis pas qu’il n’est pas beau mais juger quelqu’un sur son physique c’est mort.
Une pensée revint à l’esprit de Chiharu lorsqu’elle croisa son regard et elle ne pu s’empêcher de rire.
- Pourquoi tu rigoles ? J’ai dit quelque chose de drôle ? - Non c’est que…tu sais nous avons parlé de toi il y a quelques mois et… - Ah bon ? Ça fait peur. Pas en mal j’espère ? - Non mais…ça me fait rire parce que…à ce moment-là je cherchais à tout prix à l’embêter et pour ça je lui ai dit que comme vous vous ressembliez physiquement, il faudrait que j’essaye de…t’embrasser pour faire la différence. - Ouhlà ! Ça ça a dû le vexer. - Assez oui. Mais je n’ai jamais retiré mes mots. Enfin je ne vois pas pourquoi je te raconte ça, c’est assez gênant. - Oui mais…c’est intéressant. Ça fait un moment que je n’ai pas eu l’occasion de l’embêter… - Tu ne comptes pas t’en servir ? Parce qu’il saura que ça vient de moi et… - Tu as peur de lui ? - Non ce n’est pas ça mais je ne veux pas lui faire de tort. - T’en fais pas, on va juste bien s’amuser.
Mai la prit par les épaules et lui fourra les tasses dans les mains tandis qu’elle-même tenait la théière. Chiharu se demanda ce qui pouvait bien passer par la tête de cette femme. Mais se moquer un peu de Sho, elle adorait aussi le faire donc elle ne pouvait pas la juger sur ça. Alors qu’elles entraient dans la cuisine, Mai posa sa main sur sa hanche.
~~
C’était comme il l’avait imaginé. Un vrai désastre. Comme à chaque fois. Pourtant Chiharu était loin d’être bête ! Seulement il connaissait les moindres gestes et mimiques de ses parents et pour l’instant ce qu’il avait vu ne prévisageait rien de bon. Mais qu’est-ce qu’elles faisaient dans le cuisine ? C’était beaucoup trop long. Sho écarquilla alors les yeux quand quelques minutes après qu’elles soient parties, les deux jeunes femmes revinrent s’assoir à table…la main de Mai posée possessivement sur la hanche de sa petite-amie. Déferlèrent alors dans sa tête les paroles qu’ils avaient échangés…sur le fait qu’elle aurait voulu essayer avec sa sœur pour voir si c’était différent d’avec lui…Non c’était une plaisanterie, elle-même l’avait affirmé ! Alors pourquoi maintenant elles semblaient si proches ? Se regardaient en souriant ? Mais qu’est-ce qui c’était passé dans cette cuisine ?
Ses parents continuèrent de l’interroger, on se serait crû à un tribunal ! Pourtant cette fois-ci la jeune femme semblait plus confiante et répondit avec tact, intelligence et surtout, en évitant de se dévaloriser. Le problème épineux de son avortement n’avait pas encore fait surface et Sho stressait énormément. Il s’était préparé à ça mais plus la conversation avançait et plus il priait pour que le sujet ne soit pas abordé. Finalement ses parents finirent par se lever et sortir en ville, laissant dans la maison les 4 dernières personnes. Devant l’insistance de son frère, Sho avait fini par aller l’aider dans ses devoirs, chose qui ne l’enchantait guère surtout quand il voyait que plus les minutes passaient, plus Mai et Chiharu se rapprochaient et se faisaient des messes basses. Il était en pleine explication lorsque sa sœur ouvrit la porte en souriant.
- Onii-chan, on a décidé que Chiharu dormirait dans ma chambre. Ce sera plus sympa entre filles, ne ? - Oui ! fit la concernée avec un peu trop d’enthousiasme. - Euh…moi je ne suis pas d’accord. - Tu crois vraiment que papa et maman vont la laisser dormir dans TA chambre et dans TON lit ? Soit réaliste. Elle dormira avec moi ! - Mais pas dans le même lit ? - Eh ! Y’en a qui bossent ici ! Mai ferme cette porte ! - Pourquoi pas ? dit sa sœur en lui faisant un clin d’œil après avoir disparue dans le couloir, suivie de la jeune femme.
Le rappeur allait les suivre mais le regard de Shu à côté de lui l’arrêta. Il avait dit qu’il l’aiderait.
Au bout d’une demi-heure de mathématiques et d’histoire son frère arrêta et Sho se précipita vers la chambre de Mai, où on pouvait entendre des petits rires.
- Je peux entrer ? - Non ! C’est privé ! - Vous faites quoi ? - Ça ne te regarde pas. - Chiharu réponds.
Mais il n’entendit que son rire, celui-là même qu’elle faisait quand il s’amusait à la chatouiller. Non là c’était trop, jamais sa sœur ne lui piquerait sa copine !
- Je rentre.
Le rappeur passa par toutes sortes d’émotions : l’horreur, la déception, l’incompréhension…et de la colère mélangée à une envie puissante, dévorante. Chiharu était assise sur le lit, tenant un album photo dans les mains et au-dessus d’elle, par-dessus elle plutôt se tenait sa sœur, qui avait posé sa tête sur son épaule et les bras autour d’elle. Une chose que lui avait mis des semaines à faire, elle l’avait fait en moins d’une demi-journée !
- C’est quoi ça ? Mai écarte-toi. - Qu’est-ce qu’il y a Onii-chan ? Nous ne faisons que regarder des photos de toi tout petit en costume…ou sans. - C’est trop mignon. Il avait exactement la même tête que maintenant. - Chiharu tu viens avec moi. - Hein ? Mais je n’ai pas fini de regarder…
Le chanteur l’attrapa par le poignet et l’arracha aux bras de Mai qui les regarda partir en rigolant, jetant un dernier œil complice à la jeune femme qui pouffait. L’entrainant jusqu’à sa propre chambre, il la fit rentrer dedans et, après avoir violemment fermé la porte, il la plaqua contre le mur. L’idol décela un peu de peur dans ses yeux bleus alors que la volonté de la posséder entièrement se faisait de plus en plus envahissante.
- On voulait juste te taquiner tu sais…
Elle avait à peine finie sa phrase qu’il l’embrassa voracement, plaquant tout son corps contre le sien. Chiharu passa ses bras autour de son cou et ses mains dans ses cheveux, le forçant à continuer. Leurs langues se rencontrèrent rapidement et ils mirent longtemps à se séparer.
- Pourquoi ce baiser Sho ? - Pour te prouver qu’il n’y a qu’avec moi que tu ressentiras ce genre de choses. Et parce que j’en mourrais d’envie. - Tu sais très bien que Mai-chan et moi ne faisions rien de tel. On voulait juste t’embêter un peu. A cause de ce que j’ai dit la dernière fois.
Mais ça ne lui suffisait pas.
- Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour que tu comprennes que tu n’appartiens qu’à moi ? - Je le sais ça… - Alors arrête ce petit jeu de séduction avec ma sœur. Je vous ai très bien vu. - Mais il n’y a pas de… - Tu as une attirance pour elle ? - Mais non ! Je te le jure ! Nous ne faisions que plaisanter ! - Pourquoi je ne te crois pas ?
L’idol vit son menton trembler et les larmes qui affluaient aux bords des yeux de la jeune femme. Elle ouvrit la bouche comme pour parler mais la referma aussitôt, penchant la tête vers le sol comme si elle était coupable.
- Je ne pensais pas que tu prendrais ça autant au sérieux. Je suis désolée. Maintenant si tu veux bien me laisser sortir, tu m’étouffes un peu.
En effet le rappeur était collé à elle, les mains contre le mur et la bloquant de tout son corps. Elle ne pouvait pas bouger.
- Tu mérites une punition pour ce que tu as fait. Pour toutes les fois où tu t’es moquée de moi. La voiture…
Il l’embrassa dans le cou.
- Les ronflements…
Il l’embrassa juste en-dessous de son oreille.
- Ma prononciation de la langue française…
Il l’embrassa sur la joue.
- Ma malchance aux jeux vidéos…
Il l’embrassa sur le front, passant sa main dans son dos, les écartant un peu du mur.
- Ma nullité en cuisine…
Il l’embrassa sur les paupières, la faisant fermer les yeux.
- La double-parka…
Il l’embrassa sur le bout du nez, la main dans son dos glissant jusqu’à ses cuisses.
- Ma crédulité…
Il plaça sa bouche juste devant la sienne, à quelques millimètres seulement et prit plaisir à sentir sa respiration devenir courte en même temps qu’il passait sa main sous sa robe.
- Et aujourd’hui…
Le chanteur ne déposa qu’un micro baiser sur ses lèvres, certain qu’elle en voudrait plus et ça ne loupa pas. Chiharu revenait à la charge à chaque fois alors que lui se reculait.
- C’est de la torture…, murmura la jeune femme. - Tu l’as mérité. - J’ai compris la leçon, je ne recommencerai pas. - Sûr ? - Oui, dépêche-toi, embrasse-moi !
Il eut un petit sourire sadique avant de la plaquer de nouveau contre le mur et de l’embrasser à en perdre haleine. Mais cette fois il ne comptait pas s’arrêter là. Attrapant ses jambes, il la hissa et les passa autour de sa taille.
- Qu’est-ce que tu fais ? - J’en ai envie. - Là ? Maintenant ? Mais on ne peut pas ! C’est la maison de tes parents et… - Ils ne sont pas là. - Oui mais…ton frère est dans la chambre d’à côté ! - Alors il faudra faire moins de bruit. - Non Sho on ne peut pas faire ça. - Oh si, si j’en ai envie…
Posant ses mains contre le mur et la soutenant seulement par ses hanches, il fondit dans son cou et rendit vite la jeune femme impuissante, devenue de plus en plus sensible. Ils ne l’avaient pas refait depuis leur première fois et il en ressentait vraiment l’envie…le besoin. - Sho… - Je ne veux pas t’entendre. - Sho, arrête… - Non j’ai dis. - T…ton frère…là…porte…
Sho mit un moment à sortir de l’état dans lequel il était pour reconstruire la phrase et tourner sa tête vers la porte qui était entrouverte, laissant dépasser deux têtes. Son frère et sa sœur les espionnaient !
- Sortez de là ! dit-il sans néanmoins lâcher Chiharu. - Je te l’avais dit Shu, que ce serait beaucoup mieux que les pornos qu’Onii-chan cache dans sa chambre ! - Alors là tu vas me le payer Mai !
La jeune femme atterri brutalement au sol et eut assez de réflexe pour se rattraper au mur et ne pas tomber pendant que l’idol poursuivait ses cadets qui courraient se réfugier en rigolant. Contente du revirement de situation, elle entendit l’idol râler contre sa sœur et l’esprit un peu plus tranquille, elle commença à inspecter la pièce dans laquelle elle se trouvait. Un lit fait, un bureau avec ordinateur, une grande armoire et des étagères remplies de livres d’études. Rien de bien exceptionnel. Deux ou trois photos trainaient, qu’elle regarda un peu plus. Elle souri en reconnaissant les 5 chanteurs jeunes, alors qu’ils avaient à peine débutés. Aiba avait la même photo chez lui et elle se souvenait très bien du jour où il l’avait prise. Ils étaient à ce moment-là tous à Chiba en train de fêter la constitution de leur groupe et Chiharu les avait observé de loin, jalouse des jeunes garçons qui entouraient son meilleur ami. Elle ne les avait pas approché, même quand Aiba s’était arrangé pour les quitter un instant et lui proposer de venir. La jeune femme avait alors à peine 16 ans et ces 4 personnes qu’elle ne connaissait que de nom l’impressionnaient. Elle avait attendu jusqu’à la fin de la journée, les guettant, les suivant et parfois riant toute seule de leur bêtise. C’était il y a 12 ans. Et Sho ne savait même pas qu’elle était là à cet instant, admirant les 5 jeunes hommes. Chiharu reposa la photo en soupirant et se posta devant la fenêtre, les yeux dans le vague. Elle entendit alors une voiture arriver et dans le couloir, la voix de Mai se fit plus forte.
- Ils sont là !
Les 3 frères et sœurs qui chahutaient l’instant d’avant, faisant un bruit incroyable, se turent après l’annonce de la femme qui, elle le devina à ses pas, couru dans sa chambre en fermant la porte. Ce que sembla faire aussi Shu et bientôt le rappeur entra dans sa propre chambre.
- Qu’est-ce qui se passe ? - Mes parents sont rentrés.
Chiharu était fascinée devant le changement de comportement qu’ils avaient eu face au retour de leurs parents.
- C’est radical. - Vaut mieux ne pas se retrouver à faire les idiots alors qu’ils sont là. - Oh.
Une famille stricte.
- Pour en revenir à ce que nous faisions il y a quelques minutes…estime-toi heureuse. Ou pas. Vu que mes parents sont là je ne ferai rien mais…ne t’avise pas de rester seule mon ange. Je risquerais de te tomber dessus.
Il eut un petit sourire avant de sortir au son de la voix de sa mère qui l’appelait au même instant. La jeune femme alla s’assoir sur le bord du lit, un peu étonnée de la façon dont Sho se comportait avec elle. Depuis quand était-il aussi…sadique ? Elle décida d’oublier pour l’instant, ça lui passera sûrement et il redeviendra le Sho dont elle aimait se moquer.
Au final elle rejoignit Mai dans sa chambre pour discuter et Sho vint les chercher pour le dîner. Il la retint assez longtemps pour qu’ils descendent bon derniers et sursauta quand, en descendant les escaliers, sa main se posa sur ses fesses. Qu’elle retira vivement et qu’il replaça aussitôt.
- Mais qu’est-ce que tu fais ? chuchota-t-elle. - Je n’ai toujours pas pris ma revanche. - Arrête ça. - Jamais, dit-il à son oreille en passant devant elle.
Avec un sourire en coin il entra dans la salle à manger et ils s’installèrent l’un après l’autre. Le repas se passa plutôt bien, Shu avait raconté sa journée, Sho son travail et Mai avait engagé une discussion à propos de son dernier reportage. Bien sûr Chiharu n’avait pas participé, qu’aurait-elle pu dire des relations de Shu avec ses camarades de classe ou de l’absence de professionnalisme de certains journalistes dont se plaignait Mai ? Elle se contenta donc de manger et de répondre aux questions qu’on lui posait, n’intervenant qu’une ou deux fois quand elle estimait pertinent de donner son avis sur un sujet que, bien sûr, elle connaissait. Quand enfin ils sortirent de table, les parents de Sho s’installèrent devant la télé et les 4 jeunes gens décidèrent de faire un jeu de cartes. Qui tourna vite en torture pour la jeune femme. Le rappeur en face d’elle lui jetait des regards qui en disaient long sur ce qu’il souhaitait vraiment faire et il s’amusait à toucher ses jambes avec ses pieds. Elle sursauta plusieurs fois quand Mai ou Shu cherchaient à attirer son attention car elle était perdue dans ce qu’elle ressentait, dans ce que l’idol avait réussi à réveiller en elle. Et qu’elle essayait en vain de tarir. Un long soupir de soulagement lui échappa quand enfin le jeu s’arrêta, et avec lui la torture. Comme convenu elle allait dormir dans la chambre de Mai mais la perspective de ne pas avoir le chanteur à ses côtés lui minait un peu le moral donc elle décida d’au moins aller lui dire bonne nuit. Quand elle entra dans sa chambre il n’y avait personne et elle s’apprêta à partir, un peu déçue lorsqu’elle se cogna à quelqu’un.
- Ne reste pas dans le chemin mon ange, qui sait ce qui pourrait t’arriver.
Sho se tenait devant elle, torse nu et une serviette propre autour des épaules. Il avait encore ce petit sourire sadique sur le visage.
- Je suis juste venue te dire bonne nuit. Je vais me coucher. - Oh oh oh attends voir, dit-il en la saisissant par le poignet alors qu’elle allait passer la porte, la refermant au passage. - Quoi ? fit-elle sans oser le regarder. - Je n’ai le droit qu’à un simple « bonne nuit » ? Rien d’autre ? - C’est…suffisant. - Pas pour moi non. Avoue que tu en meures d’envie aussi. - Je ne vois pas de quoi tu parles. - Tu sais bien cacher ton jeu mais je réussirai à te faire flancher mon ange. Bientôt tu viendras me supplier pour que je t’achève. - Tu racontes n’importe quoi. - Je le vois dans tes yeux…tu te consumes sur place. Pourquoi résister ? - Je te l’ai déjà dit, ce n’est pas l’endroit pour ça. - Avoue que tu le veux aussi. Chiharu, dis-moi que tu me désires je t’en prie.
Son ton et son visage étaient plus doux et elle retrouvait devant elle le Sho qu’elle connaissait le mieux.
- Plus que personne sur cette terre. Mais je ne peux pas, on ne peut pas…Par contre si tu te retiens je te promets d’être plus clémente à ton sujet en rentrant à la maison d’accord ? - Je n’oublie pas une promesse qu‘on m‘a faite. Allez va dormir, je t’ai assez embêté pour aujourd’hui, j’ai eu ma revanche. - Tu es pire qu’un enfant tu le sais ? - Mais tu m’aimes pour ça non ? - Entre autre. Bonne nuit. - Oyasumi.
Il déposa un baiser sur ses lèvres qui se voulu bref et rapide mais qui fut un peu plus long et profond qu’ils ne se l’étaient permis. La jeune femme se dépêcha de rejoindre Mai et s’endormit rapidement, exténuée par cette longue journée.
Bon pareil le suivant je sais pas quand XD |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 17:05 | |
| Sho est trooooooooop bizarre dans ce chapitre !!! xD
Mai mais fait trop rire :) Les parents de Sho je m'y attendait un peu hein, mais sa mère à eu l'air d'apprécier quand elle a apprit que Chi parlait autant de langue que ça, même si elle ne le montre pas ;)
Mais bon j'arrive toujours pas à en revenir de l'attitude de Sho xD On l'a jamais vu comme ça dans ta fic, limite à la place de Chi j'aurais flippé Mdr
Merci ;) |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 17:08 | |
| Mouahaaha je voulais faire un Sho "j'ai la libido qui surchauffe" + "je suis en train de me faire piquer ma copine par ma soeur" en plus depuis le temps que Chi arrête pas de se foutre de lui, le pauvre il en a marre donc je l'appellerais....la Bête-Sho !!!! XDDDDDDD *tu remarqueras que je suis en plein délire depuis quelques minutes*
aaaah tu as remarqué pour sa mère, ça fait plaisir ^^ |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 17:12 | |
| Ouai je sais pas ce que tu as bu ou fumé mais tu es complètement pétée en effet x)
Nan mais sérieux le mec il flippe que sa copine soit attirée par sa soeur xDDD Il est vraiment atteint lui aussi MDR |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 17:15 | |
| C'est surtout à cause du fait qu'elle lui a fait croire quelque mois avant qu'elle pourrait être intéressé XD genre moi mon frère commence à tripoter mon copain, je vais voir rouge là ! Sho est atteint et crédule comme pas 2 ! Encore Jun il aurait vu venir....j'aurais pu faire pareil avec Aiba, ça aurait marché XDDDD
mais j'ai rien fumé moi....et j'ai pas bu ! non non non non, nananananananana....ouai ok j'arrête. |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 17:17 | |
| Aiba ce serait mit à pleurer non ? xDD
Oui c'est mieux pour ton coeur de te calmer xD |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 17:19 | |
| XDDD grave j'aurais trop vu aiba pleurer comme un bébé XDDDDDD Nooooooooon tu lui aurais pas fait ça hein ?? (de toute façon il a pas de soeur...) |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 17:33 | |
| Noooon je lui aurais jamais fait ça moi ! :D Je suis un petit ange tu devrais le savoir x) Nan il aurait pas pleuré quand même, je dis ça pour déconner, le pauvre faut arrêter de se moquer de lui ! |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 17:37 | |
| Moi je suis sûre qu'il aurait versé une petite larme....mais il aurait pas fait la bête assoiffée de s*xe !!! OMG il faut que j'écrive un truc encore sur la Bête-Sho !!!!!!!!!!!...bon pas maintenant parce que l'occasion ne s'y prête pas mais...j'espère un jour !!!!! |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 17:45 | |
| Nan mais tu vois il se serait énervé et aurait pleuré après, tout seul quoi :D Mais nan il ne m'aurait pas limite agressé sexuellement comme le fait Sho xD |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 17:47 | |
| hihihi je suis sûre que t'aurais voulu qu'il t'agresse sexuellement...surtout s'il en avait trèèèèèèès envie. Enfin bon Chi était pas totalement contre non plus XD remarque moi je l'aurais pas été DU TOUT |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 7 Jan - 18:00 | |
| Faut voir dans le contexte en effet xD |
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| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] | |
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