Chapitre 41



…où elle marqua. Aiba était stupéfié devant l’agilité de la française malgré qu’elle soit restée aussi longtemps à l’hôpital. Elle semblait…voler ? Il ne savait pas mais ce qui était sûr c’est qu’il n’arrivait pas à détacher ses yeux d’elle. Le chanteur restait là, les bras ballants, hypnotisé devant le jeu de jambes d’Ayumu. Elle s’arrêta enfin pour attacher ses cheveux bruns en queue de cheval, le ballon entre les jambes.

- Bah alors tu te dégonfles ?

Elle le regardait d’un air provocateur, faisant passer le ballon d’une main à l’autre, parfois lentement et parfois rapidement. La française semblait vraiment douée. Aiba retira son manteau et regarda si ses lacets étaient faits, puis il couru à son tour pour s’échauffer un peu et tenta par la suite plusieurs fois de lui piquer le ballon qu’elle gardait jalousement. Bien qu’elle soit plus petite que lui, elle arrivait à chaque à sauter assez haut pour qu’il ne puisse pas empêcher le ballon de rentrer dans le panier. C’était soit ça soit elle se faufilait sous ses bras et l’idol se retrouva vite essoufflé sans avoir pu toucher le ballon une seule fois.

- Alors fatigué ?

Ayumu aussi respirait rapidement et la sueur collait leurs cheveux sur leur tempe.

- Je ne m’avouerais pas vaincu !

Il se jeta sur elle mais elle esquiva à temps, se reculant. Aiba vit alors la jeune femme tituber vers l’arrière et il la rattrapa avant qu’elle ne touche le sol. Le ballon entre eux, ils se regardaient dans le blanc des yeux, leur respiration toujours aussi désordonnée qu’avant. Mais le chanteur n’était pas sûr que ce soit pour la même raison à présent. Sa tête était complètement vide et il ressentait des fourmillements dans tout le corps. Qu’est-ce qui se passait ?

- Si tu crois pouvoir me piquer le ballon comme ça, rêves toujours !

Ayumu s’écarta rapidement pour courir de l’autre côté du stade et l’idol tenta de retrouver ses esprits. Pourtant ce qu’il venait de se passer n’était pas extraordinaire mais il sentait que quelque chose avait changé. Il ne chercha pas plus longtemps pourquoi parce qu’elle revint le narguer, driblant juste à côté de lui, et que de toute façon il ne voulait pas gâcher cette journée qui avait si bien commencée.

Aiba parvint à attraper le ballon et à marquer quelques minutes avant qu’ils ne décident de faire une pause, étant tous deux très exténués.

- Pfffiou ça fait longtemps que je n’avais pas joué comme ça !
- Moi non plus. Ça fait du bien.
- Mmmh.

Le jeune homme regarda le ciel bleu, il se sentait bien là.

- Tu repars tout à l’heure ?
- Oui, pourquoi ?
- Non rien, pour savoir.

Il souri. En fait ça le surprenait qu’il puisse rire aussi bien et surtout autant en sa présence. Après tout Jun avait raison, voir et parler à d’autres personnes pouvait être une solution à ses problèmes. S’il pouvait donner un nom à la sienne, ce serait Ayumu. Elle était rafraichissante et pleine de vie. Il serait bien resté là plus longtemps mais leurs ventres ne pensaient pas la même chose et grognèrent à l’unisson.

- J’ai faim, on va manger ?
- C’est pas de refus ! On va où ?
- Ça te dirait chez moi ? Bon je sais que ce n’est pas très original mais mes parents tiennent un restaurant chinois et ce sont de vrais chefs !
- J’espère bien parce que je ne tiendrais pas une minute de plus sans manger quelque chose de consistant !

Aiba ramassa son manteau et ils repartirent en sens inverse, plaisantant et se taquinant. Quand ils arrivèrent ils furent chaleureusement accueillis par ses parents mais aussi par les clients qui bien sûr le connaissaient tous. Et puis ce n’était pas tous les jours qu’il y avait des étrangers. La mère d’Aiba leur fit une petite place dans un coin discret, même si eux ne le furent pas tout au long de leur repas. La française insista pour aider à laver leurs plats et c’est après plusieurs refus qu’enfin elle pu passer de l’autre côté.




Ayumu lavait les assiettes quand la mère d’Aiba s’approcha d’elle pour l’aider.

- Tu as l’air de bien t’entendre avec Masaki.
- Oui, il est très gentil. Pourquoi il y a…un problème ?
- Non ne t’inquiètes pas. C’est juste que tu me rappelles Chiharu quand ils étaient à l‘école.
- Ah bon ?
- Inséparables ces deux-là. Ils rigolaient sans arrêt, si tu enlèves le fait qu’elle passait la plupart son temps à l’empêcher de faire des bêtises. En fait je te le dis comme ça, ce n’est qu’une impression mais…elle a énormément changée. Ce n’est plus la même femme et ce n’est pas qu’une question de maturité. A 15 ans j’avais l’impression qu’elle en avait 20 ! Mais quand elle est arrivée ici il y a 7 ans c’était une petite fille renfermée et Masaki, comme avec beaucoup de gens, l’a fait s’ouvrir. Mais maintenant elle est revenue à ses 12 ans.
- Où voulez-vous en venir ?
- Je suis une mère comme d’autres et je sais quand mon fils ne va pas bien, qu’il en parle ou pas. Je suis à 99% sûre que c’est dû à ce changement qu’il a vu chez Chiharu à son retour.
- En fait…ce n’est pas que ça. Je ne sais pas si je peux vous le dire mais il est…
- Amoureux d’elle, je sais.
- Il vous l’a dit ?
- Non pas besoin. Et sincèrement je pensais que ce ne serait pas un problème pour lui. Il en touche des cœurs mon Masaki.
- Malheureusement pas celui de la personne qu’il voudrait.
- Je m’en suis rendue compte effectivement. Ça me fait mal de le voir souffrir comme ça.
- Il ne faut pas en vouloir à Chiharu.
- Oh mais je ne lui en veux pas du tout ! C’est juste que j’aurais espéré mieux pour eux deux.
- Je pense que ce qui le rend si triste ce n’est pas de s’être fait rejeté mais plutôt qu’elle aime quelqu’un d’autre.
- Ah oui ? Je croyais qu’après Takeyama-kun il n’y avait plus eu personne.
- Je vous le dis sans savoir si je fais bien ou pas mais en réalité ma cousine a une relation avec un des membres du groupe.
- Mon dieu, c’est pire que ce que j’imaginais. Lequel ? Faites que ce ne soit pas S…
- Si, c’est lui. Ça nous a tous autant surpris.
- Mon pauvre fils, j’ai peine à savoir ce qu’il doit endurer. Ils ont une amitié pourtant si forte !
- Chiharu s’en veut tellement qu’elle n’ose plus aller vous voir en réalité, parce qu’elle craint d’empirer les choses.
- Ahlàlà il faut toujours qu’il choisisse ce qu’il ne peut pas avoir celui-là !

La française rigola.

- C’est pareil pour tout le monde.
- Ne me dis pas que tu es…de Masaki ?
- Moi ? dit-elle en rougissant. Non, non ! Pas du tout ! Nous sommes juste amis !
- Juste amis…tiens je crois déjà avoir entendu ces deux mots. Mais bon, je ne vais pas m’immiscer dans vos vies. Seulement prends soin de lui.
- Je vous le promets.

Ça lui faisait bizarre de promettre une telle chose à une personne qu’elle ne connaissait que depuis quelques heures mais devant l’air si inquiet de la femme elle n’avait pu dire autre chose. Et puis au fond d’elle-même elle voulait vraiment jouer ce rôle que pourtant elle savait qu’Aiba n’accepterait pas s’il le savait.

- Ayu-chan tu as finie ? hurla ce dernier.
- Oui j’arrive !

La jeune française essuya ses mains sur son pantalon et alla rejoindre l’idol qui attendait en trépignant à l’entrée du restaurant.

Yusuke était venu jouer avec eux dans l’après-midi, qui passa trop rapidement pour tout le monde. Vers la fin de la soirée Aiba dû repartir mais les adieux ne furent pas tristes, loin de là. Parce qu’il lui avait promis de revenir passer une journée comme celle-ci avec elle. Une des plus belles promesses qu’elle ait entendu dans sa vie.

Chapitre 43


Cela faisait maintenant 6 semaines qu’ils sortaient ensemble et à part au premier rendez-vous tout s’était bien déroulé pour eux deux. Sho venait la voir tous les week-end, de temps en temps il prenait le train en semaine mais c’était rare, et maintenant ils se comportaient comme un vrai couple. La jeune femme ne semblait plus ressentir de très grande gêne lorsqu’ils étaient proches.
Ce week-end là suivant le camp d’entraînement, qui l’avait fatigué mais en même temps rapproché encore plus des autres, le rappeur était venu avec Aiba, ce dernier voulant voir sa famille et profitant du moyen de locomotion gratuit, et il avait été prévu qu’exceptionnellement ils dormiraient tous les deux dans sa maison à lui même si elle avait un peu rechigné. Ce devait être un week-end comme les autres.


Chiharu vint se blottir contre lui et il passa son bras autour de ses épaules. Sho continua pendant un instant de lire le journal qu’il avait entre les mains, heureux du sentiment de réconfort que lui procurait la jeune femme. Celle-ci se redressa un instant et commença à jouer avec ses cheveux, les entortillant autour de ses doigts et les mettant dans sa bouche, tout en continuant de lire. Le rappeur posa alors le journal sur ses genoux et pris la main de Chiharu.

- Arrête, tu vas les abîmer.

Elle haussa les épaules.

- Je les aime moi tes cheveux.
- Ah oui ? Donc tu m’aimes pour mes cheveux si j’ai bien compris.
- Baka, bien sûr que non, dit-il en rigolant.

Il reprit le journal et elle cessa de tripoter sa chevelure…pendant 10 secondes. Le chanteur soupira et continua de lire. 5 minutes passèrent ainsi, jusqu’à ce que la jeune femme vienne nicher sa tête dans le cou du jeune homme. Elle passa ses jambes au-dessus des siennes et posa sa main sur son torse. Sho ne bougea pas, sachant ce moment rare et précieux. Cette fois-ci, elle s’amusait à suivre du doigt les coutures de son T-shirt à col V, ses clavicules et la veine de son cou. Tout ceci avec une lenteur qui fit frissonner le rappeur. Son petit jeu dura quelques minutes, pendant lesquelles elle avait étendu son champ d’expertise à ses bras et à son visage. Il était impossible dorénavant pour le chanteur de se concentrer sur les articles qu’il avait devant les yeux. Il avait beau relire plusieurs fois la même ligne, il ne la comprenait toujours pas.

- Tu ne tournes pas la page ?

Sa voix le réveilla de l’engouement que lui avait procuré les caresses de Chiharu et il se dépêcha de passer à la page sport, une des pages qu’il préférait lire. Il sentait toujours le souffle de la jeune femme dans son cou et ses mains qui se baladaient sur lui, toujours aussi lentement. Son cœur battait de plus en plus vite et il avait chaud. Incroyablement chaud. Mais il ne voulait pas bouger, de peur de briser cette première intimité entre eux. Alors il se contint d’avantage, s’efforçant de paraître absorbé par sa lecture. Cependant l’effort devint vite insoutenable lorsqu’elle commença, timidement puis plus sûrement, à déposer des baisers dans le creux de son cou. Ses lèvres étaient douces et chaudes, et elles lui procuraient des milliers de frissons qui lui traversaient alors tout le corps. Elle remonta doucement vers son visage, ses oreilles, puis sa mâchoire avant de terminer par un dernier baiser à la commissure de ses lèvres, sa main toujours posée sur son torse. Il tourna alors la tête vers elle, les yeux brûlants, et ils se regardèrent ainsi quelques secondes. Lentement leurs lèvres se scellèrent en un simple baiser, court, mais amoureux. Qu’ils répétèrent plusieurs fois, de plus en plus passionnément à mesure que le désir montait en eux. Sho lâcha le journal qu’il tenait pour prendre le visage de Chiharu entre ses mains et approfondir le baiser. Il l’a fit s’assoir à califourchon sur ses genoux et la prit par la taille. Leurs lèvres se séparèrent enfin à contrecœur, laissant les deux amants à bout de souffle. La jeune fille posa son front sur le sien, laissant ses cheveux tomber en cascade tout autour de son visage. Ses joues étaient rouges et ses yeux bleus paraissaient comme brillant, s‘accordant parfaitement au bleu argenté du collier qu‘il lui avait offert. D’un seul mouvement le rappeur rapprocha son corps du sien afin qu’elle soit collée à lui et il lui prit une nouvelle fois ses lèvres, cette fois-ci plus fougueusement. Il la voulait, il la désirait tellement. La jeune femme répondit à son baiser avec la même passion, tout en passant ses mains dans les cheveux du chanteur. Ivre de désir et ne cherchant plus à se retenir, le chanteur l’attrapa par la taille et la fit basculer sur le dos, afin de se tenir au-dessus d’elle.


L’ivresse que lui procurait les lèvres de son compagnon lui était nouvelle. Jamais elle n’avait ressenti cela et quand il posa ses mains sur sa taille elle frissonna de plaisir. Sa peau était douce et sucrée et elle ressentait tout le désir qui émanait de lui. Chiharu fut surprise lorsqu’il la porta pendant un court instant pour la déposer sur le canapé, sous lui, ceci sans jamais séparer sa bouche de la sienne. Elle trouva la position plus confortable que la précédente et fit transmettre par son baiser tout l’amour qu’elle avait pour lui. Quand elle sentit sa langue introduire sa bouche et chercher la sienne, une onde de désir traversa son corps et elle sentit comme des papillons dans son bas-ventre. Leurs langues commencèrent une danse endiablée que ni l’un ni l’autre ne voulait interrompre. Les mains de Sho caressèrent son visage, puis descendirent dans son dos jusqu’à arriver vers sa taille. Quand il les passa sous son débardeur, elle ne put s’empêcher de pousser un long soupir et de se cambrer, ce que le chanteur vit comme un signe d’encouragement. Quittant ses lèvres, il enleva rapidement son T-shirt, aidé par la jeune femme. Ses baisers reprirent et il descendit le long de son cou, jusqu’à atteindre le début de sa poitrine. Elle sentait son torse musclé contre la peau nue de son ventre et elle posa ses mains sur le dos de l‘homme qui la transformait de jour en jour. Sa peau était brûlante de désir, que le contact de ses lèvres renforçait. Pourtant, quand Sho s’attaqua à son soutien-gorge, quelque chose se bloqua en elle, lui hurlant de s‘enfuir. Des images horribles lui revinrent en tête, celles-là même qui avaient hantées ses rêves pendant de nombreuses années. « Non, pas ça ! Pas maintenant ! Laissez-moi. » Pourtant rien n’y fit. Elle revit le jour de son viol, seconde après seconde, les pleures et les cris de douleur que lui avait procuré la pénétration forcée de Toshi. Sho continuait de la déshabiller, mais maintenant ses lèvres et ses mains lui paraissaient inconnues, comme traitresses.

- Arrête, murmura-t-elle.

Mais il n’en fit rien. Il ne l’avait sûrement pas entendu. Chiharu commençait à se sentir de plus en plus mal. Elle n’arrivait plus à respirer et elle se sentait emprisonnée et vulnérable sous ce corps qui, une minute plus tôt, lui avait procuré un plaisir intense. Des larmes lui montaient aux yeux et elle paniqua lorsque la bouche du chanteur remonta vers son visage. Elle tenta de retirer ses mains de sa taille, mais il la tenait fermement.

- Non, arrête…je t’en supplie…Stop !

Le cri avait été perçant et rempli d’effroi. Le rappeur s’écarta pour la regarder.

- Qu’est-ce qu’il y a ? Ça ne va pas ?
- Je…je ne peux pas…je n’y arrive pas.
- Ne t’inquiètes pas, dit-il en recommençant à l’embrasser.
- Non !

Elle le repoussa violemment et se mit à l’extrémité du canapé. Elle commençait à trembler et remit ses habits en place.

- Reste loin de moi, dit-elle lorsqu’elle vit qu’il se rapprochait.

Sho ne semblait pas comprendre ce qu’il se passait et la jeune femme vit dans ses yeux tout le chagrin qu’elle lui causait. Elle s’en voulait énormément. Une autre fille lui aurait donné le plaisir qu’il attendait mais au lieu de ça…elle ne pouvait pas, pas encore.

- Je ne comprends pas…
- Ce n’est pas de ta faute…j’ai paniqué. Je suis pas encore prête je crois.
- Tu sais que je ne suis pas comme lui, que jamais je ne te ferais de mal.
- Je sais.
- Alors laisse-moi faire et tu verras que tout ira bien.
- Tu ne comprends pas. Il est partout, dans chacun de tes gestes. Je n’arrive plus à faire la différence entre vous deux.

Chiharu se rendit compte de son erreur à l’instant même où elle l’avait dite.

- Tu ne fais pas la différence entre moi et ce connard ? C’est pas croyable ça…je suis quoi pour toi alors ? Un violeur ?
- Ce n’est pas ce que je voulais dire.
- Alors quoi ? Tu ne me fais pas assez confiance, tu ne m’aimes pas assez pour faire ça avec moi ?
- C’est faux ! J’ai confiance en toi…
- Alors qu’est-ce qui ne va pas ?
- Je te l’ai dit, je ne me sens pas prête pour…
- Pas prête ? Mais c’est toi qui m’a chauffé !…Tu sais quoi ? Je commence à en avoir ras-le-bol. Il faut toujours que je fasse attention à chacun de mes gestes avec toi, ne pas te blesser, dire la mauvaise chose, je ne peux rien faire ! Tu es comme…comme…une prison ! Je ne suis pas libre et ça, je ne le supporte pas.
- Tu ne penses pas à ce que tu dis n’est-ce pas ? dit Chiharu, les larmes aux yeux.

Les paroles du rappeur lui transperçaient le cœur. Toutes les douleurs qu’elle avait enduré jusque là n’était rien en comparaison de celle qu’elle ressentait à l’instant même.

- Ça m’énerve, je m’en vais.

Sho ramassa son T-shirt et l’enfila rapidement tout en se levant du canapé. La jeune femme le regardait d’un air ahuri. Il semblait très en colère, et ce par sa faute. Elle ne savait pas quoi faire pour le retenir parce qu’elle savait aussi qu’elle n’avait rien à lui offrir, rien qui puisse le faire rester auprès d’elle. Plus le chanteur s’éloignait, plus son monde s’écroulait. Tout ce qu’elle avait réussi à construire jusque là entre eux-deux elle venait de le détruire. Elle sentait déjà le vide que lui procurait l’absence de son compagnon et réalisa qu’elle ne pouvait pas, qu’elle ne pourrait plus vivre sans lui. Il passa la porte du salon sans se retourner et la jeune femme hurla la seule chose qui lui vint à l’esprit, mais qui ne ramena pas le jeune homme.

- Je t’aime !

Chapitre 44