| | Juste un regard...saison 1[terminée] | |
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Auteur | Message |
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AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Jeu 22 Déc - 19:28 | |
| J'ai hate de voir le plus tard alors ! :) D'accord je laisserai des loooong com' :D |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Sam 24 Déc - 11:32 | |
| Yeaaaaaaaaaaaaaah finalement j'ai un peu de temps donc le suivant !!! Chapitre 45
- Spoiler:
- Café ? - Café.Chiharu ouvrit le placard devant elle et se mit à chercher le sachet. Il avait encore disparu. - Ayumu ! Où as-tu rangé le café ? - En haut de l’étagère, comme d’habitude !Mais ce n’était pas sa place ! Car maintenant la jeune femme ne pouvait pas l’atteindre. Elle maudit ses 159 cm et se mit sur la pointe des pieds. - Rhâ merde, ça fait chier. - Je ne sais pas ce que tu dis mais ça n’a pas l’air très gentil. Elle n’eut pas besoin de se retourner pour savoir que Sho se tenait juste derrière elle. - Ayumu a encore mis le sachet de café trop haut pour moi. C’est à croire qu’elle le fait exprès. - Ne la blâme pas. Ce n’est pas de sa faute si tu es minuscule. - Hoi ! Ne me traite pas de minuscule ! Ni de naine ! ajouta-t-elle lorsqu’elle vit sa bouche rieuse s’ouvrir. J’ai juste…oublié de grandir. Voilà tout. - Tu sais que je t’adore toi. Allez laisse-moi t’aider.Le chanteur était toujours derrière elle et son torse se colla à son dos lorsqu’il se rapprocha de l’armoire pour prendre le café. Il avait posé sa main gauche sur sa hanche et Chiharu frissonna à son contact. - Tiens, dit-il en lui tendant le sachet noir, la main toujours à la même place. - Merci, répondit-elle en rougissant. Il resta ainsi jusqu’à ce qu’elle eut fini de faire le petit-déjeuner. Ils s’installèrent à table l’un en face de l’autre et ils commencèrent à discuter tout en mangeant. Parfois leurs mains s’entrelaçaient sur la table et ils se souriaient comme si plus rien n’existait autour d’eux. Ce fut dans un de ces moments que le téléphone se mit à sonner. - Ayumu tu peux répondre ?Personne ne répondit. La jeune femme se leva donc et décrocha le téléphone de la salle à manger. Le numéro de ses parents s’afficha. « Oh non. » - Allô ? - Chiharu, nous arrivons dans quelques heures. - Oui, bonjour. Je vais bien et vous ? - Arrête tes plaisanteries et prépare notre chambre. Nous restons toute la semaine. - Mais je croyais que vous ne reveniez que dans 1 mois ? - Ça ne te concerne pas. Fais juste ce que je te dis. Où est Laura ? - Dans sa chambre. - Passe la moi, j’ai à lui parler. - Je transfère l’appel.Mais sa mère ne l’écoutait déjà plus. Elle soupira en appuyant sur le bouton et raccrocha. Elle ne voulait surtout pas entendre la conversation entre elle et sa cousine. Sa mère était très mielleuse avec sa famille, sauf avec elle. Après avoir prévenu sa cousine elle retourna à table, mais il n’y avait plus trace de son sourire sur son visage. - Ça ne va pas ?
- Rien d’important. Mes parents. Il n’arrive jamais rien de bon quand ils téléphonent. - Tu exagères. - Oh non. Tu les connaitrais…Enfin arrêtons d’en parler. Profitons du peu de temps qu’il nous reste. - Je n’ai vraiment pas envie de retourner à Tokyo.Chiharu souri. - Ton travail est important. Et puis Matsumoto-san m’en voudrait beaucoup de te retenir ici ! Le rappeur rigola. - Pas faux. S’il n’était pas là, je passerais mes journées ici avec toi.La jeune femme rougit en pensant à ce qui aurait pu se passer la veille. - De tout façon il vaut mieux que tu partes, la maison ne sera pas libre cette semaine. - Tu attends quelqu’un ? fit-il en fronçant les sourcils. - Ne commence pas à t’imaginer des choses. Mes parents justement. Ils rentrent pour la semaine. - Je croyais qu’ils ne revenaient pas avant des mois ? - Apparemment non. Ils ne trouvent pas utile de me prévenir de leurs projets. De toute façon c’est leur maison, je ne peux rien faire. - Si…venir avec moi.Chiharu releva la tête, ne croyant pas aux mots qu’elle venait d’entendre. - Tu n’es pas sérieux ? Tu as bien dit…venir avec toi ? Là-bas ? A…Tokyo ? - Oui. - Mais où logerais-je ? - Bah chez moi, c’est évident. - Chez…toi…Ce n’est pas un peu…précipité ?La jeune femme se mordit les lèvres tellement tout ça lui paraissait improbable. - J’y pense depuis un moment déjà et il est peut-être temps que tu quittes cette ville non ? Ça va bientôt faire 16 ans que tu vis ici. A Tokyo tu rencontrerais de nouvelles personnes et tu trouverais sûrement un boulot fait pour toi. Et puis je serais là tous les jours. - Mais…et Ayumu ? Je ne peux pas la laisser là toute seule ! Elle vient à peine d’arriver ! - Tu as dit que tes parents seraient là cette semaine. - Oui mais il s’en iront après. Je ne peux pas la laisser seule tu comprends ? On vient à peine de s’habituer l’une à l’autre. - Alors faisons juste un test. Tu viens 1 semaine avec moi à Tokyo et si tu ne t’y sens pas bien, tu rentreras ici. Et si, dans le cas contraire, tu veux t’installer là-bas, tu reviendras en parler avec elle à ce moment-là. Et puis peut-être qu’Ayumu elle-même espère trouver un travail à Tokyo, qui sait ? Alors dans ce cas-là on lui trouvera un logement pas cher près de chez moi ou d’un des membres du groupe même, je suis sûr que ça ne les gênerait pas. Et si tu le souhaites, je suis prêt à l’accueillir chez moi pendant un temps. Même si la cohabitation risque d’être ardue, on en a fait l’expérience ce matin.Chiharu ne savait que penser de tout ça. Tout se bousculait dans sa tête et elle n’arrivait plus à réfléchir. Bien sûr elle mourrait d’envie de le suivre mais…elle avait peur. Peur de quitter ce cocon qu’elle s’était fabriqué au fil des années pour se protéger. Faire face au monde réel…trouver un travail…fréquenter de nouvelles personnes…vivre avec Sho. Ça la tentait beaucoup. Et puis elle pouvait toujours revenir ici. Le chanteur se leva et s’accroupit devant elle en lui prenant les mains. - Je ferais tout pour te protéger, faire que tu te sentes bien.
La jeune femme hocha la tête et l’idol souri. - Je pourrais en parler avec elle avant ? - Bien sûr. Sho se releva, l’entrainant avec elle. Il planta son regard dans le sien. - Tu verras, tout se passera bien.
Il déposa un baiser sur ses lèvres et entreprit de défaire leur table. A ce moment-là, Chiharu ne pouvait être plus sûre d’elle. Elle faisait le bon choix, elle en était sûre. Cette fois-ci, elle ferait ce qu’elle désirait, et non plus ce que ses parents lui dictaient de faire. Elle aida le jeune homme à débarrasser, le cœur léger et plein de confiance. Et puis un nuage passa au-dessus de ce beau ciel bleu : il allait falloir qu’elle le dise à ses parents. ~~
Au moment même où elle raccrocha, on toqua à la porte. - C’est Chiharu, je peux entrer ? - Oui.Sa cousine entra dans sa chambre, suivit de Sho. Ils se tenaient toujours la main. Chiharu regarda le rappeur avec hésitation puis planta ses yeux bleus dans les siens. - Ayumu j’aimerais te parler de quelque chose. Enfin, nous…nous deux…on aimerait…euh…L’idol posa une main sur son épaule et elle sembla se calmer. - Tu as eu ma mère n’est-ce pas ? - Oui. - Et elle t’a dit qu’elle rentrait aujourd’hui non ? - En effet. - Voilà, euh, Sho-kun et moi on en a parlé et…j’aimerais l’accompagner à Tokyo.La française fronça les sourcils. - Tu plaisantes ? Tu vas me laisser ici toute seule ? Non pas que ça me dérange mais je ne connais pas encore grand monde. - Et bien je pensais juste partir la semaine qui arrive. Vu que mes parents seront là je pense qu’il n’y aura aucun souci pour toi. - Mais…ce n’est pas un peu précipité ? Entre vous deux. Tokyo c’est grand. Et puis ça ne fait pas longtemps que vous êtes ensemble.Sa cousine baissa les yeux et ses mains se crispèrent dans celles du chanteur. Elle savait qu’elle avait touché un point sensible. - On aimerait essayer. Ce n’est qu’une semaine. Si elle ne se sent pas bien là-bas, elle rentrera tout de suite. Je ne la forcerais pas à rester avec moi.Ayumu ne savait que penser. - Tu pourrais nous laisser seules toutes les deux ? S’il-te-plaît.Sho attendit l’accord de sa compagne puis sortit de la chambre. Celle-ci vint s’assoir sur son lit. - Je sais que ça peut te paraître rapide, ça l’est beaucoup pour moi. Mais j’ai vraiment envie d’essayer. Il n’y a plus rien pour moi ici désormais. En fait je souhaiterais que…tu viennes avec moi. Je sais, c’est beaucoup te demander.La française fut touchée que sa cousine ait pensé à elle. Il est vrai qu’elle aussi qu’elle aussi espérait faire sa vie à Tokyo. Mais contrairement à la jeune femme, elle n’avait personne pour la loger. - Écoute Chiharu, la proposition que tu m’as faite me touche énormément. Mais avec ce qu’il s’est passé hier tu n’as pas peur de te retrouver seule là-bas ?Elle ne répondit pas. Il était évident que tout ça se retournait dans sa tête et qu’elle doutait encore. - Je sais que tu l’aimes mais je m’inquiète pour toi. S’il t’arrive quelque chose je ne serais pas là pour t’aider. - Alors tu ne veux pas venir. - Je n’ai pas encore assez d’argent pour me loger dans une aussi grande ville. - Tu pourrais habiter avec nous. - Si c’est pour vous voir vous faire des mamours ou vous retrouver dans la même position que ce matin, non merci, plaisanta Ayumu en voyant l’air gêné de sa cousine. - Nous ne faisions rien de… - Tutu tut, je ne veux rien savoir ! dit-elle en se bouchant les oreilles. - Dans tous les cas je reviendrais dans une semaine. Et j’espère qu’on pourra en rediscuter à ce moment-là. - Quand avez-vous prévu de partir ? - Tout à l’heure. Il faut que j’en parle…avec eux. - Aie. Bonne chance. - Merci. J’en aurais besoin !Chiharu sortit et Ayumu vit que Sho l’avait attendu derrière la porte. Sa cousine avait vraiment de la chance de l’avoir. Peut-être qu’elle avait raison de le suivre. Après tout ce qu’elle avait vécu, elle avait bien droit à un peu de bonheur. La jeune femme soupira. Qu’allait-elle faire ici toute seule ? Elle ne pensait pas s’être autant attaché à sa cousine. La française aurait voulu l’accompagner mais ce serait s’incruster et elle détestait ça. Tant pis, elle attendrait son tour. Elle alla s’assoir sur son bureau et continua le travail qu’elle était en train de faire. ~~
Il se sentait le plus heureux des hommes. Sho était certain qu’elle refuserait sa proposition mais elle avait accepté ! Il n’en revenait toujours pas. Il envoya un message à Aiba pour le prévenir qu’ils rentreraient à 3. Il savait que ce serait dur pour son ami mais mieux valait ne pas lui en faire la surprise. Le chanteur lui répondit par un simple « ok ! » qui fit de la peine au rappeur. Il s’en voulait toujours d’avoir évincé son ami. Mais tous ses soucis disparurent lorsqu’il la vit ressortir de la chambre. Le seul fait de la voir suffisait à son bonheur. L’idol était devenu accro à son contact et il lui prenait la main à chaque fois qu’il le pouvait. Un sourire, un regard. Ils se comprirent tout de suite. Ils se dirigèrent vers sa chambre et elle sortit une valise qu’elle commença à remplir de ses affaires. Sho remarqua le soin avec lequel elle les rangeait, une par une en faisant attention de ne pas les froisser. Le chanteur se sentait un peu inutile et chercha à l’aider. Il s’accroupit vers son lit et ouvrit le tiroir inférieur…qui contenait toute la lingerie de Chiharu. En les voyant il resta figé, jusqu’à ce qu’elle vienne le refermer elle-même. - Si tu pouvais…éviter de toucher à ces choses-là…Elle était rouge pivoine d’avoir vu son intimité dévoilée ainsi et l’idol sentit le désir monter en lui, qu’il tenta tout d’abord de dissimuler. Mais sa proximité l’en empêchait. Il avait tellement envie de l’embrasser! Alors qu’elle se relevait, il attrapa son poignet et l’attira à lui, collant ses lèvres contre les siennes. La jeune femme ne résista pas et monta même un peu plus sur ses genoux pour se trouver au-dessus de lui. Ses mains parcouraient le visage du chanteur qui approfondit encore plus le baiser. Elle finit par s’écarter de lui, les joues en feu, et se releva sans un mot. Lui-même ne s’en était pas encore totalement remis. Chiharu continua à faire sa valise, lui jetant parfois des regards qui traduisaient très bien l’état dans lequel elle était. La cohabitation risquait d’être intéressante. Ils mangèrent le midi avec Ayumu et l’après-midi passa rapidement. Sho alla voir Aiba pendant que les 2 cousines finissaient d’organiser leur départ. Le rappeur revint vers la fin de l’après-midi et fut surpris de voir une longue voiture noire garée devant le portail de la maison. Lorsqu’il passa la porte, il entendit des voix inconnues qui ne parlaient pas japonais. - Et à qui est cette voiture dans la rue alors ? Ayumu et Chiharu étaient dans le salon devant 2 personnes d’à peu près une 50-60aine d’années. L’homme, d’origine européenne, était debout les bras croisés derrière la femme. Il était grand avec les épaules carrées, les cheveux courts grisonnants et une petite moustache. Il portait un costume impeccable, de grande marque sûrement. Il paraissait très contrarié. La femme devant lui était nettement plus petite, d’origine asiatique et elle aussi bien habillée. Ses cheveux noirs étaient attachés en chignon et elle portait des lunettes qui renforçaient son côté sévère. C’était elle qui était en train de parler. Sho devina aisément que ces deux personnes étaient bien sûr les parents de la jeune femme. - Elle est à moi, dit-il en s’approchant. Les 4 personnes se tournèrent vers lui. - Qui êtes-vous ? Que faites-vous là ? - Sho-kun tu devrais partir, intervint Chiharu. - Qui est-ce ? Oh…mais je crois vous reconnaître. Vous êtes cette idol là. Qui fait partie d’un boys band. L’homme avait dit ça d’un air méprisant. - Ne lui parles pas comme ça père ! - Ne nous parle pas sur ce ton jeune fille. Tu n’as aucun droit ici. Le rappeur se crispa. Depuis quand des parents pouvaient-ils être aussi méprisant avec leur enfant ? Ayumu s’approcha de lui et le fit sortir de la pièce. Quand ils furent hors de vue, elle soupira. - N’essaye pas de t’en mêler. Elle sait à quoi elle a affaire je pense. Les deux jeunes gens tendirent l’oreille. Chiharu commençait à hausser la voix. - Ce n’est qu’une semaine, ce n’est pas si grave ! Elle peut s’en sortir toute seule ! - Non ! Nous te l’avons confié, ce n’est pas pour que tu partes je-ne-sais-où faire la fiesta avec ce…chanteur. - Je ne vais pas « faire la fiesta », je vais vivre ma vie, et surtout m’en construire une nouvelle. - Tu en as déjà une. Elle est ici et consiste en aidait ta cousine à s’intégrer ! - Elle n’a pas besoin de moi pour ça ! Celle qui devrait apprendre à s’intégrer, c’est moi ! J’ai été enfermée ici trop longtemps. Laisse-moi partir à Tokyo et je te prouverais que je suis apte à vivre seule. - On ne t’a jamais demandé de rester ici.Le ton de sa mère était méprisant et glacial. - Ça j’en ai pleinement conscience. - Tu fais toujours n’importe quoi ! Au lieu de suivre cet homme, tu devrais renouer des liens avec Takeyama-kun, lui pouvait te donner une bonne situation sociale. Il est gentil, intelligent et riche ! Mais tu as fait la fine bouche et tu l’as rejeté.Sho était horrifié. Alors elle n’avait donc vraiment rien dit à ses parents au sujet de son viol et de l’avortement. Il n’imaginait même pas comment ces mots pouvaient la blesser, surtout venant de sa propre mère. - Vous ne m’en empêcherez pas. J’irais avec lui. - Alors tu peux dire adieu à ton argent. Nous te couperons les vivres. Tant que tu ne seras pas rentrée dans cette demeure tu ne recevras aucun yen. Ni euro. - Je trouverais un travail. - Alors je plains les personnes qui engageront une personne aussi incompétente que toi. C’était la phrase de trop. Le rappeur entra dans le salon et sa fureur redoubla lorsqu’il vit la jeune femme qui tentait de contenir ses larmes. Jamais il n’accepterait qu’on lui fasse du mal. Il l’a prit par le poignet et l’entraina à sa suite. - Qu’est-ce que vous faites ! Nous n’avons pas fini de parler ! Vous avez beau être une star dans ce pays, vous n’êtes rien ici. - Je ne tiendrais jamais compte des paroles de personnes qui ne respectent même pas leur propre enfant. Si vous voulez lui parler désormais, je devrais être présent. Elle part pour Tokyo pendant une semaine, que ça vous plaise ou non. Est-ce qu’elle reviendra ? Personne ne le sait. Mais ce qui est sûr c’est qu’avant de la critiquer, vous devriez chercher à savoir ce qu’est sa vie. Viens Chiharu, on s’en va. - Attends.Elle se stoppa net et lâcha sa main. Regardant ses parents elle reprit la parole. - Est-ce qu’au moins je peux vous dire au revoir ? Alors qu’elle s’approchait de sa mère, celle-ci la gifla. Si fort que la jeune femme tomba à terre, la main sur sa joue rougie. - Tu n’es qu’une fille ingrate. Comment pourrait-on aimer un caillou dans son soulier ? Ne reviens que lorsque nous serons partis. Je ne veux plus te revoir.La femme l’enjamba, suivit de son mari et ils sortirent de la pièce sans un regard en arrière pour leur fille. Chiharu se releva en frottant sa joue. - Fais-moi voir. Elle recula, se cachant derrière sa chevelure. - Je n’ai rien. Elle n’a pas frappé fort. - Comment a-t-elle pu te faire ça ? C’est… - Arrête de parler de mes parents comme ça. - Mais… - J’ai dit stop !…excuse-moi mais…je vais chercher mes affaires. Préviens Ayumu que nous partons tout de suite. Mieux vaut ne pas attendre plus longtemps. Elle quitta la pièce à son tour, laissant Sho abasourdi. Elle les soutenait encore ! Derrière lui, la jeune française fixait le salon avec des yeux vides. - Je…je ne pensais pas que…qu’ils pouvaient faire ça. Ils sont si gentils avec moi ! Et avec ma famille en France…jamais ils ne parleraient ainsi à quelqu’un de leur propre sang. Je ne comprends pas… - Les gens peuvent être de très bons manipulateurs. - Dépêchez-vous de partir, ça vaudra mieux pour elle. J’attendrais votre retour. Ils sortirent dehors et le chanteur prévint Aiba de leur départ. Chiharu réapparut, les cheveux cachant toujours la marque de la gifle. Avant de partir elle prit sa cousine dans ses bras et lui dit des mots que Sho ne comprit pas. - N’hésite pas à demander des conseils aux parents de Ma-kun, ils feront tout leur possible pour t’aider. Tu vas me manquer.La jeune femme monta dans la voiture et à partir du moment où celle-ci démarra, elle ne dit pas un mot. Encore une fois, c’est Aiba qui fit la conversation tout le long du trajet. Le rappeur lui fut entièrement reconnaissant. Le jeune homme avait là une belle qualité que malheureusement lui ne possédait pas. Et impossible d’essayer de la consoler devant son meilleur ami. Au final Aiba s’endormit à l’arrière et il en profita pour prendre la main de Chiharu, espérant ainsi lui montrer son soutien. Il sut qu’il avait réussi lorsqu’il sentit ses doigts enlacer les siens. Encore une fois, ils n’avaient pas eu besoin de mots pour se comprendre.
Et joyeux Noël :D
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| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Lun 26 Déc - 13:11 | |
| Oulala... Bon pour être franche, si je serais vraiment cette Ayumu de l'histoire je pense que je deur dirait leur quatre vérités à ses parents :$ C'est vrai quoi ! Nan mais ils se prennent pour qui ? :o Ils n'ont jamais rien fait pour leur fille et elle devrait faire sa soumise en disant "bien sur papa, d'accord maman" nan mais oh ! Ils font son malheur depuis des années... Il est temps qu'elle s'émancipe, elle a bien plus de vingt ans en plus, je comprends pas pourquoi elle ne s'est pas barrée avant !
Bon sinon si on remonte un peu :) J'ai bien aimé la façon dont Sho l'a convaincue de l'accompagner ! Et ma réaction, mortelle ! xD "Si c’est pour vous voir vous faire des mamours ou vous retrouver dans la même position que ce matin, non merci" j'avoue que non, ça serait pas cool ! Habitez avec eux mon dieu que ça serait gênant ! ... Bon j'aimerais bien me trouver un appart ou un truc dans le genre à Tokyo, histoire d'être plus prêt de cet Aiba qui ne m'a même pas rappelé ! Je lui en veux ? Non pas du tout :@ (je suis trop dans la peau d'Ayumu là xD)
LA SUITE ! Merci ♥ |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Lun 26 Déc - 18:46 | |
| Disons que ses parents se sont ses oncles et tantes qu'elle voit souvent et avec qui elle s'entend très bien donc tu vois si je ne l'ai pas fait réagir tout de suite c'est pour montrer le choc qu'elle a eu. Et si elle ne s'est pas barré avant s'est évident ^^ sans toit et sans le sou au départ c'est pas facile et je pense que Chi n'en avait pas la force mentale. hihi j'aime comment tu lui en veux ;D c'est mignon et voilà la suite :D Chapitre 46- Spoiler:
Il n’y a rien de pire que de voir à votre réveil la personne que vous aimez manifester de l’amour pour quelqu’un d’autre. C’est pourtant ce qui arriva à Aiba. Le chanteur se réveilla à l’arrière de la voiture alors qu’il faisait nuit, mais l’obscurité ne l’empêcha pas de voir les mains entrelacées des deux jeunes gens à l‘avant. Cette vision lui donna un haut le cœur et il referma les yeux dans l’espoir de se rendormir et d’oublier ce qu’il venait de voir. Il n’y parvint pas. S’ajouta le fait que personne ne lui avait expliqué pourquoi ils étaient partis plus tôt que prévu, et surtout la raison du silence de Chiharu. Celle-ci dormait profondément mais il sentait que quelque chose n’allait pas. Ayumu lui avait confié le « problème » qu’elle avait eu avec Sho, et pour ne rien cacher il s’était sentit soulagé d’apprendre qu’au final ils n’avaient rien fait. Mais Aiba savait très bien que ça ne durerait pas longtemps, surtout que maintenant ils allaient habiter ensemble. Toute une semaine. Il ne pouvait pas en vouloir au rappeur, il semblait très heureux avec elle à ses côtés. Mais lui allait-il donc vivre sa vie seul ? Le chanteur aurait voulu se plaindre à quelqu’un, malheureusement la seule personne auprès de laquelle il faisait ça habituellement était l’auteur de son malheur. Pas question de se plaindre auprès de Jun, il lui aboierait dessus et de toute façon il était trop occupé avec Seira pour se morfondre à son sujet. Ni Nino, qui de toute façon ne ferait que semblant de l’écouter. Peut-être à Ohno mais là encore, pas sûr qu’il suive tout jusqu’au bout. Lui vint alors en mémoire le visage de la jeune française. Aiba s’était surpris à bien s’entendre avec elle. Ils aimaient tous les deux le basket et elle semblait aussi sensible et amoureuse de sa famille que lui. A elle peut-être qu’il aurait pu se plaindre. Il soupira. - Tu es réveillé Aiba-chan ?Sho le regardait dans le rétroviseur. Il avait retiré sa main de celle de la jeune femme. - Oui, à l’instant. - Bien dormi ? - Mmhhh. On arrive bientôt ? - Dans quelques minutes on sera chez toi. - Ne Sho-chan, tu pourrais me dire ce qu’il s’est passé tout à l’heure ? Pourquoi est-on parti si tôt ?Le rappeur hésita quelques secondes avant de répondre. - Chiharu a eu quelques problèmes avec ses parents. Mais je préfère qu’elle t’en parle d’elle-même. Tu vois, ça me gêne un peu de te raconter ça. Pas que ce soit à cause de toi mais… - J’ai compris. Je verrais avec elle.Le silence s’installa jusqu’à ce que la voiture s’arrête devant l’immeuble d’Aiba. Ce dernier sortit de la voiture et constata avec regret que la jeune femme dormait encore. - Tu veux que je la réveille ? - Pas la peine. Dis-lui juste de me passer un coup de fil quand elle aura le temps. - Ok. Oyasumi. - Rentrez bien.Sho redémarra et il se retrouva bientôt seul devant l’immense bâtisse. Il regarda la voiture disparaître au loin puis rentra chez lui, le cœur lourd. ~~
Chiharu se réveilla quelques minutes avant qu’ils n’arrivent à l’appartement du chanteur et il vit qu’elle regardait tout ce qui l’entourait avec attention. Il l’aida à prendre ses bagages et s’arrêtèrent un instant pour saluer le gardien de l’immeuble, avec qui il s’entendait très bien. Celui-ci avait été surpris de le voir revenir accompagné d’une jeune femme. - Je compte sur votre discrétion. - Bien évidemment.Ils prirent l’ascenseur et arrivèrent rapidement à son étage, le 6ème, et Sho la fit entrer dans son appartement. Il était assez grand, spacieux, avec un décor très moderne. Tout était de couleur noire, argentée, blanc ou marron-chocolat. Les canapés étaient en cuirs et la cuisine très sophistiquée. Le chanteur posa les affaires dans l’entrée et guida la jeune femme dans la pièce principale, puis lui fit visiter toutes les autres. Elle l’écoutait attentivement, détaillant chaque centimètre de mur. Elle s’arrêta plus longtemps pour toucher le piano qui ornait le salon. Le téléphone de Sho sonna à l’instant même où il lui montrait la cuisine. - Mochi mochi ? Sakurai Sho desu. - Bonsoir, c’est Ayumu. - Oh c’est toi. Ça ne va pas ? - Je voulais prendre de vos nouvelles, vous êtes arrivés ? - A l’instant. Tu veux parler à Chiharu ? - Non c’est bon. En fait c’est à toi que je voulais parler. Juste te dire, enfin je pense qu’il faudrait que tu discutes avec elle de ce qu’il s’est passé tout à l’heure. - Je ne sais pas comment m’y prendre. - Il faut vraiment que tu le fasses. J’ai appris à la cerner ces derniers temps et je pense qu’elle est du genre à tout garder pour elle. D’ailleurs on se ressemble sur ce point-là. Elle n’ira sûrement pas vers toi en premier donc il faut absolument que tu la fasses parler. Ce n’est pas bon qu’elle garde ça trop longtemps. - D’accord, je ferais de mon mieux. - Je compte sur toi. Il n’y a plus que toi pour prendre soin d’elle maintenant. Bon je vais raccrocher ma tante m’appelle. A bientôt. - Bonne soirée. Il raccrocha et sentit le regard de Chiharu sur lui. Elle le fixait, debout dans le salon. - Tu veux déballer tes affaires maintenant ? La chambre est par là… - Je vais prendre le canapé, si ça ne te dérange pas. - Le…canapé. Je vais te chercher des draps alors.Le rappeur cacha tant bien que mal sa déception. Bien sûr il ne s’imaginait pas non plus monts et merveilles mais il pensait qu’au moins elle accepterait de dormir avec lui. Il lui amena des couvertures et lui souhaita bonne nuit, vu qu’elle ne semblait pas faire quoi que ce soit en sa présence. Le chanteur fila se brosser les dents et retourna dans sa chambre pour se changer. Il se mit directement au lit et attendit que la lumière du salon s’éteigne pour s’endormir. Un grincement. Sho se réveilla en sursaut. Il était certain d’avoir entendu quelque chose grincer. Des pas. Oui il entendait des pas. Il commença à avoir peur. Ouvrant les yeux, il entraperçut une silhouette plutôt petite qui se dirigeait vers lui. - Chiharu c’est toi ? - Sho-kun je peux…juste…rester avec toi quelques minutes ? J’ai…j’ai un peu peur là-bas toute seule.Le chanteur écarta les couvertures pour qu’elle puisse s’installer. Elle se glissa à côté de lui et il referma les draps sur eux. La jeune femme se colla à lui, chose qu’elle semblait faire de plus en plus souvent au grand contentement de l’idol. - Dis tu crois que…je suis une mauvaise fille ? Qu’ils ont raison, que je suis ingrate ? - Non ils ont tort. Ils ne te comprennent pas. - Je ne sais pas si j’ai bien fait de partir. - Tu l’as fait. Inutile de revenir en arrière. Chiharu enfouit sa tête dans son cou. - J’ai mal…Le jeune homme ne s’attendait pas à ce qu’elle dise ça et ne compris pas tout de suite ce qu’elle cherchait à lui dire. - J’ai si mal…Elle ne voulait pas parler de sa joue, mais de son cœur. Elle s’était faite frapper par sa propre mère et en souffrait. - Tu crois qu’elle ne m’aime pas ? Qu’elle ne m’a jamais désiré ? Sho l’avait pensé pendant un moment. Les phrases de la femme avaient été cruelles et inhumaines. Mais elle devait bien l’aimer quelque part non ? - Je pense qu’elle n’arrive pas à te montrer ses sentiments alors elle est en colère. Une mère aime forcément son enfant. - Pourtant…j’ai tué le mien. - Non c’est faux. Tu n’as rien tué vu que ce n’était pas encore un bébé. Arrête de penser à ça, tu te fais du mal. - Il aurait bientôt eu 7 ans.C’était bien la première fois qu’elle abordait ce sujet avec lui et il ne savait malheureusement pas quoi répondre. - Tu as fait ce qu’il fallait pour ta sauvegarde et la sienne, tu ne peux pas t’en vouloir. Moi je ne t’en veux pas. - Tu sais j’ai toujours tout fait pour que mes parents m’aiment, je travaillais dur, j’étais sage et je ne fréquentais pas les voyous. Je rentrais à l’heure, me couchais tôt, aidais dans la maison…pourtant rien n’y faisait. Ils ne me regardaient pas, ne me faisaient jamais de compliments, ils ne m’ont même jamais amenés aux fêtes de famille en prétextant que « je n’étais pas assez bien pour me présenter devant eux ». De colère un jour ma mère m’a même dit que je lui faisais honte. Ils partaient près de 10 mois sur 12 et généralement j’étais seule à mes anniversaires. C’est pour ça que je tiens tellement à Ma-kun et sa famille. C’est pathétique de voir que c’était sa mère qui me félicitait pour ce que je faisais.
- Tu sais pourquoi ils sont ainsi ? - J’ai des soupçons. Quand j’avais 14 ans je me suis levée une nuit et je les ai entendu se disputer. Il semblerait que ma mère ait été reniée de sa famille parce qu’elle m’a eu. Mes grands-parents maternels détestent les étrangers, alors les métisses n’en parlons pas. Je suis depuis presque sûre que c’est pour ça qu’elle ne m’aime pas et qu’elle essaye d’être si gentille avec la famille de mon père. C’est aussi pour ça que je ne peux pas lui en vouloir. Au fond elle est aussi blessée que moi. Alors ne les juge pas trop vite, un jour j’arriverais à leur parler. - D’accord.Un long silence s’ensuivit. - Je peux rester un peu ? Le rappeur souri. Bien sûr qu’il voulait qu’elle reste ! Pour toute réponse il la prit dans ses bras et la serra très fort. Cette fois-ci il ne s’endormit qu’une fois sûr qu’elle l’était aussi. ~~
Elle ne voyait rien. Rien du tout. Comme si un voile lui cachait la vue. Elle tâtonna un peu partout et rencontra une surface dure à laquelle elle s’appuya. Elle entendit quelqu’un approcher. - Est-ce toi ? - Oui c’est moi. - Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu. - Parce que tu n’avais pas besoin de moi. D’ailleurs je ne devrais pas être ici. - Pourquoi ? Tu ne me gênes pas. - Je te l’ai déjà dis, ma mission est de t’aider à avancer, à surmonter tes peurs. J’étais là parce que tu étais seule. C’est différent maintenant. Tu as quelqu’un. - Tu parles de Sho-kun ? Ce n’est pas pareil… - Tu as tort. Tu ne devrais pas te reposer sur moi, mais plutôt sur lui. Il est réel et peut t’aider plus que je ne pourrais jamais le faire. - Mais…je ne veux pas t’abandonner…Où iras-tu toi ? - Ne t’inquiètes pas pour moi. Je n’existe que parce que tu le veux bien. Tu m’oublieras… - Mais je ne veux pas t’oublier ! - Souviens-toi…il est là pour toi.La voix s’affaiblit et elle se retrouva seule encore une fois. Ses membres s’engourdirent et elle s’allongea au sol. ~~
Quand il se réveilla il était seul. Il chercha des yeux la jeune femme mais ne la trouva nulle part. La chambre était vide. Sho se demanda pendant un instant s’il n’avait pas rêvé, qu’il était rentré sans elle. Il reposa sa tête sur l’oreille et sentit alors son odeur. Non il n’avait pas rêvé. Il était déjà 7h30 et il devait être au boulot pour 8h15 tapante, sinon il risquait de se faire chambrer par Jun. Le rappeur se leva et sortit rapidement de la pièce. Chiharu ne se trouvait pas non plus dans le salon ni la cuisine. La seule solution était la salle de bain. Il toqua à la porte et entendit un grand bruit de l’autre côté. - Merde ! Ça fait mal !Sho reconnut tout de suite ces quelques mots et s’inquiéta. Il ouvrit la porte. - Non n’entre pas !Trop tard. Il était déjà dans la salle de bain…et elle était par terre, à moitié nue. Une flaque d’eau indiquait qu’elle avait probablement glissé. La jeune femme tentait de se cacher derrière la serviette qu‘elle tenait, trop petite. Elle venait sûrement de se doucher car ses cheveux étaient trempés. Les yeux du chanteur descendirent automatiquement plus bas que son visage. Chiharu était en sous-vêtements plutôt…mignons. Des petites fleurs bleues et blanches. Il n’avait pas besoin de se regarder dans la glace pour savoir qu’il était rouge comme une tomate. - Sors ! Ne me regarde pas ! La pauvre ne savait plus comment faire ni quoi dissimuler. Son réflexe avait été de cacher son visage mais elle s’était probablement rendue compte que cette position en dévoilait beaucoup trop, donc elle tentait maintenant de recouvrir toute parcelle de sa peau avec la serviette. - Excuse-moi…je, je ne voulais pas…Sho sortit aussi rapidement qu’il était entré et s’adossa à la porte. Il avait soudainement très chaud. Il s’évertua par la suite à préparer le petit-déjeuner pour oublier ce qu’il venait de voir. Mais il savait très bien qu’il aurait cette image en tête toute la journée. Chiharu sortit un peu plus tard et ne le regarda pas quand elle s’installa à la table. Elle était vêtue d’un jean noir et d’une tunique mais pour lui maintenant c’était comme si elle ne portait plus rien. Ils mangèrent sans un mot, encore trop gênés par la situation. L’idol se dépêcha de partir, il était en retard. Alors qu’il s’apprêtait à franchir la porte il l’entendit lui parler. - Bonne journée.Il lui souri et sortit pour de bon. Et en effet la chose qu’il eut en tête toute la journée fut l’accident du matin. C’était la première fois qu’il voyait autre chose de son corps que ses bras et même s’il n’était pas du genre à juger sur l’apparence, ce qu’il avait vu ne lui avait pas déplu. Même pas du tout. Les autres durent attirer son attention plus d’une fois de toute la journée et il n’arrivait pas à sortir une phrase cohérente. Mais ce qui avait plus attiré son attention que sa nudité était cette cicatrice qui s’étendait sur son ventre. Elle voulait dire tellement de choses ! En vérité ils n’avaient jamais reparlés de ce qui lui était arrivé même s’il persistait toujours des questions restées sans réponses dans son esprit. Quand se confiera-t-elle à lui ? Le rappeur était persuadé que tant qu’elle ne lui dirait rien de cette époque-là ils n’avanceraient pas ensemble. La preuve pendant ce week-end. Elle n’allait pas le repousser toute sa vie non ? Ou alors ils étaient voués à ne jamais aller plus loin que des baisers. Non ça pouvait aller pendant quelques mois mais il viendrait un moment où lui-même ne tiendrait pas et il se refusait à la forcer pour leur première fois. Alors comment faire ? Attendre était la seule solution. ~~
Chiharu refit le tour complet de l’appartement et resta quelques minutes sur le petit balcon, se demandant pourquoi le rappeur en avait un vu qu’il avait le vertige. La vue du 6ème étage était magnifique, mais devait l’être encore plus la nuit avec toutes les lumières de la ville. Elle y resta jusqu’à ce que son portable sonne et parla bien pendant ½ heure avec Ayumu. La jeune femme envoya ensuite un long message à Aiba pour lui expliquer ce qu’il s’était passé la veille. Elle était si déçue de ne pas avoir pu lui souhaiter bonne nuit alors qu’elle le voyait si peu souvent. Elle lu ensuite jusqu’à midi et se fit à manger mais tout ça ne lui prit que peu de temps et elle se retrouva vite sans rien faire. Chiharu n’osait pas toucher au piano parce que Sho ne lui en avait pas donné la permission mais c’est en passant la main dessus qu’elle se rendit compte qu’il était poussiéreux, comme le reste des pièces. Elle trouva là un moyen de s’occuper et mis la musique avant d’aller chercher de quoi nettoyer. ~~
Sho était complètement exténué lorsqu’il passa la porte de l’appartement, ce qui lui fit oublier un moment qu’il y avait quelqu’un d’autre qui s’y trouvait déjà. C’est pourquoi il fut d’abord surpris d’entendre des rires provenant de la pièce principale. Il constata alors que tout était flambant neuf, du sol au plafond, presque plus propre que lorsqu‘il avait signé le bail ! Avançant un peu plus, il trouva Chiharu assise sur le canapé devant la télé et rigolant devant un dessin animé. Le rappeur sentit son cœur fondre sur place en la voyant ainsi, si innocente et joyeuse. - Tadaima.La jeune femme se tourna vers lui en souriant. - Okaeri ! - C’est propre dis-donc. Tu as fait le ménage ? - Je n’aurais pas dû ? Je ne savais pas si je pouvais toucher à tes affaires ou pas alors… - C’est super, je ne prends pas toujours le temps pour ça. Ça sent bon aussi. - J’ai fait à manger ! J’espère que tu as faim ! - Oh oui. - Génial, installe-toi je vais tout amener.Elle éteignit la télé et se leva rapidement du canapé juste avant de se cogner le genou dessus. - Aie !Sho rigola, parfois elle ressemblait tellement à Aiba ! - Ne rigole pas ! Ça fait mal…je pourrais m’être brisé un os. - Ne sois pas sotte, ce n’est pas ça qui va te casser la jambe. Au pire tu auras un bleu. - Qu’est-ce que tu en sais ? Pfff vas-y marre-toi, de toute façon tu t’en fous de si j’ai mal ou pas. Regarde comme je suis amochée.Elle avança en clopinant jusqu’à la cuisine et il recommença à rire. - Tu fais semblant là. - Ce n’est pas vrai. Oh mon dieu, je ne sens plus ma jambe !Chiharu s’étala par terre en grimaçant et le rappeur s’agenouilla à côté d’elle, réellement inquiet. - Où as-tu mal ? Montre, ça pourrait être sérieux.Elle lui tendit sa jambe et alors qu’il la bougeait tout doucement il l’entendit rire. Elle se moquait de lui. - Tu es vraiment crédule tout de même. Ça doit poser problème pour un caster ! - Tu…c’était de la comédie ? - Bah pas au début, ça me lance vraiment mais que tu le prennes à la légère m’a un peu vexée j’avoue. - J’étais vraiment inquiet moi. - Tu l’as cherché. Bon aide-moi à me relever maintenant. - Tu peux rêver ! Débrouille-toi, ça t’apprendra. - Attends mais…j’ai mal quand même !
Le chanteur se releva et alla s’assoir à table tandis qu’elle fronçait les sourcils en croisant les bras. - Bon si c’est comme ça ta nourriture tu iras la chercher toi-même. Bonne nuit.Elle se traîna vers le canapé où elle s’allongea. - Tu me ferais mourir de faim ? - Oh ! T’as 29 ans mon gars ! Je ne suis pas ta mère hein, faut te nourrir tout seul. C’est pas vrai ça. - Tu boudes ? - Je dors. - Habillée comme ça ? - Ça ne te concerne pas et tu t’en fous. - J’ai l’impression de parler à une enfant de 5 ans. - Tu peux dire. - Non sérieusement tu fais vraiment la tête ? - Je dors.Sho attendit un moment avant de sourire une nouvelle fois. - Je peux venir dormir aussi ? - He ???!!! Pas question tu as ton lit.L’amusement avait remplacé la fatigue qu’il ressentait avant et il s’approcha lentement du canapé pour s’accroupir devant. Chiharu avait fermé les yeux mais ne dormait pas. - Debout…Elle ne bougea pas alors il commença à passer son index sur son visage ce qui eut pour effet de lui faire froncer les sourcils avant de se mordre les lèvres. Il était clair maintenant qu’elle se retenait de rire. - Ouvre les yeux…La jeune femme se retourna alors brusquement, présentant son dos au jeune homme. - Je sais que tu ne dors pas alors lève-toi et viens manger.Il eut pour seule réponse un semblant de ronflement. - Tu fais quoi là ? - Je t’imite quand tu dors. - Alors là tu l’auras voulu.Le chanteur passa son bras sous son dos et l’autre sous ses jambes et la souleva. Manquant de tomber, elle s’accrocha à son cou. - Mais tu fais quoi là ? T’es fou ! J’aurais pu tomber et me briser le cou ! Lâche-moi ! - Mais je t’aide ! Tu as dit avoir mal à la jambe. - Lâche-moi ou je crie. - Allez, on va aller manger. - Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. - Arrête ! Arrête !! Je t’en supplie ! - Lâche-moi ! - Tu n’es vraiment qu’une gamine, c’est pas vrai. - Hiiii…Sho l’embrassa pour la faire taire et elle répondit plus rapidement qu’il ne le pensait. Il s’écarta de peur de ne plus pouvoir se contrôler ni s’arrêter. Elle devenait vraiment une drogue. - Attends…, murmura-t-elle alors qu’il s’apprêtait à la poser au sol. Attends…encore…encore un peu…Elle recommença à l’embrasser et il la posa sur la table pour avoir une plus grande possibilité de mouvements. C’était elle qui menait le jeu, décidant quand arrêter et quand reprendre. Le rappeur dû avouer qu’il aimait ça, ce contrôle qu‘elle exerçait sur lui sans qu‘il puisse vraiment y faire grand chose. Le grognement de son ventre vint les stopper et ils éclatèrent de rire. - Ce que c’est romantique. - Gomen. - Bon, fini de jouer je vais aller chercher le plat. Mais tu ne t’en sortiras pas toujours à si bon compte. - Oui madame.Chiharu rigola franchement et il l’aida à mettre la table, s’embêtant de temps en temps l‘un l‘autre. Le chanteur avait vraiment l’impression d’être redevenu à ses 20 ans. Le reste de la soirée fut assez calme en somme. Ils mangèrent et il travailla sur son ordinateur pendant qu’elle contemplait la vue du balcon, l’air rêveur. L’idol l’aurait bien accompagné mais le travail plus son vertige ne le lui permettaient pas. Et puis il pensait aussi que la laisser seule de temps en temps ne leur serait que bénéfique. Après tout elle n’avait pas l’habitude de vivre avec quelqu’un. La jeune femme alla finalement se changer et revint s’assoir vers lui sur le canapé où elle commença à lire, posant sa tête contre son épaule. C’est quand lui-même bailla qu’il se rendit compte qu’elle dormait profondément et il la porta jusqu’au lit où il la borda aussi soigneusement qu’il l’aurait fait pour un enfant. Plus les jours passaient et plus il la trouvait belle. Le rappeur ne se voyait vraiment pas vivre sans elle à présent.
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| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Lun 26 Déc - 20:39 | |
| C'est pas mignon ! Y a rien de mignon dans le fait que je lui en veuille ! *boude*
Alors ce chapitre... Comme tu le sais cette histoire de canapé m'a vraiment fait rire... Sho quel pervers, comme tous les mecs tu me diras, mais c'est drôle comment il en peu plus de la vie apèrs l'avoir vu en sous vêtements xD Bon par contre Chi abuse un peu. C'est bon elle était en sous vêtements et c'est son mec, il y a un moment ou faut apprendre à se décoincer ...
J'ai l'impression d'être la bonne conscience dans cette histoire xD Appeler Sho pour lui dire quoi faire, profites en coco, bientôt tu te démerderas coco !
C'est des vrais gamins ces deux là n’empêche, toujours à ce chamailler, c'est trop mignon ! En plus je suis un peu du même genre que Chi pour ça, faire la grosse chieuse dans ce genre !
La suiiiite :) |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mar 27 Déc - 13:29 | |
| Mais si moi je trouve ça mignon (la sadique parle) Chi ne sait pas se décoincer XD ou alors elle est en plein apprentissage...et elle apprends vite :D La suiiiiiiiiiiiiiiiiiite Chapitre 47
- Spoiler:
Chiharu se réveilla en pleine nuit en sursautant. Sa respiration était saccadée et elle transpirait beaucoup trop. A côté d’elle Sho dormait profondément, sa tête tournée vers elle et les bras sous l’oreiller. La jeune femme ferma les yeux, tentant de se maîtriser pour ne pas réveiller son compagnon. Elle y avait encore rêvé, mais pourquoi ? Tout allait bien pourtant. Alors pourquoi ? Pourquoi Toshi revenait la hanter et la faisait se sentir comme si elle le trompait en étant dans le lit d’un autre homme ? Pourquoi alors qu’elle avait une personne aussi formidable à ses côtés elle ne pouvait l’oublier ? Mais qu’est-ce qui n’allait pas dans sa tête ? « Il est gentil, intelligent et riche ! Mais tu as fait la fine bouche et tu l’as rejeté. » - Mère…mère…je suis vraiment désolée…je t’ai encore déçue…Elle commença à pleurer sans pouvoir s’arrêter, ses pleurs résonnant dans la pièce sombre. Elle finit par se lever et alla prendre une douche, laissant l’eau couler sur elle en espérant qu’elle effacerait tout son mal-être. Mais le visage de son ex ne disparaissait pas. Il était là, encore, encore et encore, se superposant à celui furieux et contrarié de sa mère. La jeune femme s’accroupit et se laissa aller, la douleur qu’elle avait ressenti pendant tant d’années refaisant surface, commençant par son bas-ventre et remontant lentement, mais sûrement, vers sa poitrine puis sa gorge, jusqu’à lui embrumer le cerveau et l’empêcher de respirer tel un étau. Recroquevillée dans l’habitacle de la douche, elle pria pour que quelqu’un vienne mettre fin à son supplice sans que lui-même n’ait à subir son mal. Chiharu resta ainsi couchée pendant près de 30 minutes et la douleur finit par laisser place au froid. L’eau chaude ne coulait plus et elle était nue dans un espace non chauffé. Elle se sécha et se rhabilla rapidement, effaçant toute trace de son passage puis retourna se coucher, la tête vide et avec pour seule envie celle de sombrer dans un sommeil sans retour. Elle se réveilla tout de même quelques heures plus tard, les paupières lourdes et avec un mal de crâne puissant. Il n’y avait plus trace du chanteur à ses côtés. Il n’était pas non plus dans le reste de l’appartement et là elle se rendit compte de l’heure : 9h00 passées. Bien évidemment, lui il travaillait. Elle trouva un papier à son attention sur la table : c’était un plan des environs avec tous les noms de boutiques et de magasins qui s’y trouvaient. Sho lui conseillait de faire un tour afin qu’elle s’habitue à l’environnement, lui promettant néanmoins qu’il l’accompagnerait plus tard. Pourquoi son choix s’était-il porté sur elle ? Il avait tellement à offrir et elle rien a donner. N’ayant aucune envie de manger elle décida donc de sortir avec le plan dans les mains, il ne manquerait plus qu’elle se perde ! Elle se balada un moment et s’arrêta devant une boulangerie lorsqu’elle entendit quelqu’un lui parler. - Excusez-moi ?Devant elle se tenait une japonaise souriante, les cheveux courts, le visage rond et des yeux rieurs que rien ne semblait effrayer. Elle était habillée avec goût et la regardait curieusement des pieds à la tête. Elle tenait dans sa main un carnet et un crayon de papier et à son cou pendait un appareil photo. Pourquoi l’avait-elle abordée ? - Moi ? - Oui vous. On ne se connaît pas je crois ? - Euh…non. - Enchantée, dit-elle en souriant encore plus qu’avant, je suis Yoshita Seira.~~
Seira se baladait dans la rue à la recherche d’une idée pour son nouveau design mais ne trouvait rien à se mettre sous la dent. Elle connaissait les styles des japonaises par cœur et ça devenait lassant. C’est alors que quelque chose attira son regard. Ou plutôt quelqu’un. Une jeune femme à peine plus vieille qu’elle se tenait droite devant une boulangerie, un plan dans la main et les yeux fixés sur la devanture. De là où elle était elle ne voyait pas très bien mais elle aurait juré que la personne en face d’elle n’était pas ordinaire, rien qu’à en juger par son apparence. La jeune femme avait de long cheveux frisés attachés sur les côtés par deux pinces et ses oreilles étaient plusieurs fois percées, tout comme son nez. Elle portait une longue tunique qui la cintrait à la taille, faisant ressortir ses formes dont elle n’était pas dépourvue. Seira douta même qu’elle soit japonaise. Cette même tunique avait des couleurs vive : du rouge superposé par du violet ou du orange, parfois du jaune et le tout s’emmêlant harmonieusement en spirales. C’était un plaisir pour ses yeux de styliste. Elle avait de simples collants noirs opaques et des chaussures à grosse semelle montante avec des lacets qui, pour la plupart, n’étaient pas fait. La jeune femme portait autour de son cou une magnifique écharpe rouge quadrillée noire sous laquelle se cachait les fils de ses écouteurs. Ce mélange de négligence et de soin la fascinait. Mais est-ce qu’au moins c’était voulu ? S’était assez suffisant pour elle et Seira s’approcha lentement d’elle, l’apostrophant quand elle se rendit compte que la femme ne l’avait pas vue. Des yeux d’un bleu profond se posèrent alors sur elle. ~~
- Quel est votre nom ? - Sugiura…Chiharu. Mais… - Vous avez un très beau style ! - Un…style ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. - Mais votre tenue bien sûr ! Tenez, voilà ma carte.La jeune femme lui donna en effet une carte avec son nom d’inscrit dessus, ainsi que sa profession. - Vous êtes styliste ? - Oui ! Et j’adore vos habits. Cela vous gênerait-il que je vous prenne en photo ? - Je ne suis pas très photogénique…ce serait dommage pour vous. - Allez, je suis sûre que vous êtes juste timide ! - Non, je vous assure ce n’est pas une bonne idée… - Alors dessiner ? Juste un croquis, je vous en prie ! - Ici ? Maintenant ? La jeune femme était décidément très farfelue. - Il y a un parc pas loin où nous pourrions nous assoir tranquillement. Je vous rassure, je ne cherche pas à vous tuer !A sa grande surprise ça la fit rire. Après tout que risquait-elle ? Ils étaient en plein jour. Elle hocha la tête et suivit la styliste qui marchait très vite. Une fois arrivées elle la fit s’assoir sur un banc. - Vous êtes sûre pour la photo ? - C’est juste que…je ne comprends pas pourquoi vous voulez faire ça avec moi ? - Mais votre tenue est juste grandiose ! C’est du talent ! - Pourtant je me suis habillée à la va-vite… - C’est encore mieux ! Bon alors ? Pour la photo ?Elle la regardait d’un air si suppliant qu’elle accepta. La jeune femme la fit se lever et elle dû prendre plusieurs poses qui la gênait un peu. Ce n’était pas son genre de s’exhiber ainsi en plein public, surtout avec ce genre de vêtements. Elle n’avait même pas fait correctement ses lacets ! Au bout d’un quart d’heure Seira décida qu’elle avait terminé et l’invita à boire un thé avec elle. D’abord récalcitrante elle finit par accepter. La styliste était vraiment excentrique et gentille, elle vous mettait facilement à l’aise et parlait à votre place quand vous n’aviez rien à dire. Elle semblait aussi très désordonnée puisque des feuilles volaient partout dans son sac et elle mit bien 5 minutes pour retrouver son stylo, ce qui la fit rire. - Vous verriez mon copain, un vrai maniaque ! Nous sommes complètement opposés l’un à l’autre mais c’est ce qui est magnifique vous ne trouvez pas ? Que deux personnes si différentes arrivent à être ensemble et à le rester, même si j’avoue que ce n’est pas la joie tous les jours ! Chiharu souri en pensant à Sho. Était-elle différente de lui ? Même s‘ils s‘étaient parlés des heures durant elle n‘arrivait pas à déterminer s‘ils se ressemblaient ou s‘ils étaient différents l‘un de l‘autre. Qu’est-ce qui les liait vraiment à part Aiba ? Il lui semblait à l’instant qu’ils avaient plus de différences que de points communs. - Et vous, vous avez un petit-ami maniaque ? - Pas maniaque…enfin je ne sais pas vraiment, ça ne fait que 2 jours que j’habite avec lui.
- Tout récent alors ! Je me souviens que c’était le vrai bordel la première semaine ! Nous passions notre temps à nous engueuler sur la place que devait avoir mes affaires. Mais ce sont mes meilleurs souvenirs.
- Vous devez avoir raison. - Je peux me permettre une remarque ? - Faites, dit-elle assez curieusement. - Vous allez bien ? Je veux dire…vous n’avez pas de problèmes particuliers ? - Pourquoi me poser cette question ? fit la jeune femme sur la défensive. - Vous semblez si malheureuse, ça s’entend à votre voix. Votre petit-ami ne vous frappe pas au moins ? - Non ! Jamais S…il ne ferait ça. Je suis juste un peu sombre ces temps-ci. En fait je suis pathétique, vous devez avoir autre chose à faire que d’écouter mes lamentations. - Ne dites pas ça. Je suis sûre que ça va s’arranger. En tout cas c’était vraiment agréable de parler avec vous, même si j’ai un peu monopolisé la conversation. Il y a mon numéro sur la carte alors appelez-moi si vous avez besoin d’une épaule amicale. Ou si vous voulez faire les magasins ! Je suis très douée pour ça ! - Merci, dit Chiharu en rigolant. - Pour vous ce sera Seira-san ! - Chiharu. - Je ne me permettrais pas de vous parler si familièrement ! - J’insiste. Je déteste qu’on rajoute quelque chose à mon prénom, ou du moins c’est exclusif. - Alors je vous tutoies ? - Avec plaisir. A bientôt peut-être ! - J’espère. Bye !Chacune partie de son côté et la jeune femme rentra un peu plus sereine que quand elle était sortie. ~~
- Tu es là Seira-chan ? - Dans le salon Jun-kun !Le chanteur entra et déposa un baiser sur les lèvres de la femme qui était très concentrée sur les dessins devant elle. - De nouvelles idées ? - J’ai rencontrée une femme tout à l’heure avec un style très intéressant. On a bien discuté c’était sympa. - Dis plutôt que tu as parlé. - Ouai mais bon elle n’était pas du genre bavarde non plus. Et puis arrête de m’embêter avec ça. - Ok ok je vais aller faire à manger.Jun alla dans la cuisine et commença à faire cuire le riz. - Dis ça ne te déranges pas si les membres viennent boire un coup demain soir ici ? - Non bien sûr. Depuis le temps. - Par contre je pense que Sho-kun viendra avec sa nouvelle copine donc ça te fera un peu de compagnie. - Il s’est recasé ? Depuis quand ? - Je dirais 1 mois et demi par là. - C’est cool pour lui. Comment elle est ? - …Bizarre. - Et que veut dire « bizarre » dans le dictionnaire Marvelous ? - Ahah très drôle. Ça veut dire ce que ça veut dire. - Mais encore ? - Que si tu ne la force pas à venir vers toi elle restera collée à Sho-kun ou à Aiba-chan toute la soirée. - Pourquoi lui ? - Ils sont amis d’enfance. - Aie, c’est mauvais ça. - Comment tu as deviné ? Je te dis pas le pétrin que j’ai dû démêler. - Toi ? Ça m’étonne bien. Tu es plus du genre à t’occuper de tes petites affaires personnelles. - Hoi ! Là ça concernait le groupe. Donc elle est sympathique mais juste un peu trop renfermée sur elle-même alors use de tes charmes comme tu sais si bien le faire. - Ok chef ! Ça risque d’être marrant. - C’est peut de le dire, murmura l’idol. ~~
Quand il rentra Sho trouva Chiharu assise sur le sol en béton du balcon, le menton posé sur ses genoux repliés contre sa poitrine. Elle semblait pensive. - Bonsoir. Comment était ta journée ? - Bien, dit-elle en rentrant dans le salon. Je me suis un peu baladée, c’était sympa. - Génial. On va manger ?Elle hocha la tête sans grande conviction et la conversation fut pauvre. Comme la veille ils s’installèrent sur le canapé mais cette fois-ci seul le chanteur lu et la jeune femme se contenta de se coucher près de lui, la tête sur ses genoux. Il jouait avec ses cheveux. - Sho-kun ? - Mmmmh ? - Il y a eu beaucoup de…femmes avant moi ?Le rappeur fronça les sourcils. Il sentait la catastrophe arriver. - Peu. - Tu es resté longtemps avec elles ? - Le plus longtemps a été 3 ans mais ça ne veut rien dire. - Elles étaient différentes de moi ? Je veux dire…belles ? - Tu es plus belle encore. - Mais si tu en revoyais une maintenant, tu penserais quoi ? - Je lui dirais bonjour parce que je lui dois le respect mais c’est tout. - Ça ne te ferais pas bizarre de dormir avec moi après l’avoir vu et sachant que tu as vécu 3 ans avec elle ? - C’est quoi ces questions Chiharu ? Que cherches-tu à me faire dire ? - Rien, rien du tout. Rien du tout.Cette phrase l’inquiéta encore plus que toutes les autres. Il y avait beaucoup trop de « rien ». - Je ne te quitterais pas pour une de mes ex si tu veux savoir. - Tu repenses à elles de temps en temps ? - Ça m’arrive mais pas souvent. Bon tu vas me dire pourquoi tu me poses toutes ces questions ? - …Je l’ai encore vu cette nuit, dans mon cauchemar avec ma mère. Elle me répétait sans cesse que je n’avais pas fait le bon choix et que je la décevais. Et je m’en voulais tellement de me trouver avec toi, c’était horrible. C’était comme si je le trompais. Pourtant je sais que je ne suis plus avec lui mais…mais… - Attends, viens-là.Il la fit se relever et s’assoir sur ses genoux. - Qui est en face de toi maintenant ? - Toi. - Dis mon nom. - Sho-kun est en face de moi. - Qui aimes-tu ? - Sho-kun. - Qui est la seule personne que tu ne dois pas tromper ? - Sho-kun, mais… - Chut. Qui préférerait vivre une vie de 5 minutes avec toi plutôt qu’une existence sans t’avoir connu ? - Tu ne peux pas dire ça… - Bien sûr que si. C’est moi et moi seul ! Il n’y a plus de Toshi ni de personnes pour te rabaisser ou te dire quoi faire. Tu es une adulte et maintenant ce n’est que nous deux. Alors la prochaine fois que tu refais un de ces rêves, dis à ton ex d’aller se faire voir et qu’on n’a pas besoin de lui.Chiharu rigola et passa son index le long de sa joue. - Pourquoi j’ai l’impression que c’est toi le rêve ? Tu es tellement parfait, je ne vais pas du tout avec toi. - Je ne le suis pas, tu l’as très bien vu à notre deuxième rendez-vous ! Et tu es la meilleure chose qui me soit arrivée depuis bien longtemps. Il n’y a pas d’aller avec l’autre ou pas, on se fout des différences et des points communs. L’important c’est que tu te sentes bien. Ce n’est pas le cas ? - Bien sûr que si, je suis si bien avec toi…mais dès que je relâche la garde il revient me hanter. Il est toujours là tout prêt et j’ai du mal à le faire partir. J’ai si mal à chaque fois, c’est atroce. Et puis tu as vu cette horrible cicatrice, comment oublier avec ça incrusté dans la peau ?Sho la prit dans ses bras. - Tu t’en sortiras, il faut peut-être que tu l’affrontes en vrai pour qu’il disparaisse de tes rêves. - Non, je ne veux pas le revoir. - Il faudra bien un jour que tu lui dises ses 4 vérités et que tu le rejettes une bonne fois pour toute. Tu n’es pas son jouet. - C’est facile à dire. - Je serais là pour t’aider s’il le faut. Mais par contre si tu ne te sens pas encore assez bien pour dormir avec moi dis-le, je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit, surtout si ça provoque tes cauchemars. - Non !…enfin…je…c’est moi qui devrais dire ça, je me suis incrustée la dernière fois…tu vas me trouver gamine mais j’avais peur toute seule dans le noir…Elle rougissait tellement que sa température devait avoisiner les 39° ! Mais elle était si mignonne qu’il s’en mordit les lèvres. - Tu seras toujours la bienvenue !Chiharu pouffa. L’expression était vraiment mal choisie. - Au fait je voulais te demander si tu souhaitais m’accompagner demain soir, on va tous chez Matsujun boire un coup et je pensais que ce serait sympa que tu viennes. Tu ne seras pas la seule fille, il y aura aussi sa copine. - De toute façon être la seule fille avec vous n’aurait pas été nouveau. - Alors c’est oui ? - Tu me laisserais toute seule ici ? fit-elle en prenant un air faussement indigné. - Non j’aurais alors décliné l’invitation. - Vraiment ? Pour moi ? Mais c’est injuste, ce sont tes amis tu ne peux pas leur faire ça. - Je les vois tous les jours ou presque. 1 fois n’aurait rien changé. - Je n’aime pas ta façon de penser. Tu as raison, tu as encore un défaut ! - Tiens donc. Je t’en ai trouvé un aussi. - Pas difficile. - Arrête de te rabaisser, c’est aussi un gros défaut mais pas celui auquel je pensais. - Alors quoi ? Fais attention à ce que tu dis, dit-elle en se plaçant face à lui, je pourrais devenir très sadique ! - Ton plus grand défaut c’est que tu m’as rendu accro à toi.Ses grands yeux bleus le fixèrent intensément et il s’y perdit pendant un temps interminable. Le silence régnait dans la pièce et le rappeur ne pouvait se détourner de ce regard sérieux qui l’emprisonnait. Il ne le pouvait pas et ne le voulait pas. Chiharu se pencha un peu plus vers lui et effleura ses lèvres du bout des doigts sans quitter son regard du sien. Sho entrouvrit légèrement la bouche, quémandant un baiser. Il détestait demander aux autres mais avec elle sa soumission était extrême. Il n’était qu’un pantin. - J’ai sommeil, on va dormir ?
Le chanteur hocha la tête comme un automate et ils allèrent se coucher. Cette nuit-là, il n’y eut aucun cauchemar.
Le chapitre suivant est super marrant tu verras XD |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mar 27 Déc - 16:35 | |
| Marrant ? Tu veux dire que ça te fait rire sadiquement ou juste marrant marrant ? (j'ai compris ma phrase c'est le principal xD)
La rencontre entre Seira et Chi, elles vont être surprises demain !! Surtout comment Jun a parlé d'elle xD
Alalala je peux aller foutre une patate à Toshi s'il te plait ? Il me gave ce mec --'
Sho est décidément trop mignon :)
Vivement la suite ! :) |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mer 28 Déc - 11:23 | |
| Marrant marrant je te rassure ^^ vas-y ne te gêne pas...mais faudrait déjà que tu le vois x) Chapitre 48
- Spoiler:
L’immeuble dans lequel Jun habitait était assez luxueux vue de l’extérieur, et l’intérieur ne venait que le confirmer. Il y avait beaucoup de pierres blanches sculptées et de décorations un peu plus sophistiquées que dans les autres immeubles. On était bien accueillit par le personnel, mais Chiharu se demanda si ce n’était pas juste leur travail qui le voulait, qu’en vérité qu’il y ait quelqu’un ou pas les gens s’en contrefichaient. Sho la conduisit dans l’ascenseur et ils arrivèrent dans le couloir du 2ème étage, lui aussi très beau. Elle le suivit en se demandant combien de portes il y avait au juste puisqu’ils semblaient ne jamais s’arrêter. Ah si. Le rappeur toqua à la porte et on entendit un « Qui est-ce ? » retentissant qui ne pouvait provenir que du plus jeune.
- Sho.
La porte s’ouvrit brusquement, la faisant sursauter. Il y avait déjà tout le monde : on entendait Aiba parler à Nino qui lui répondait et Ohno passa en coup de vent derrière Jun. Oui tout le monde était déjà là. Étaient-ils en retard ?
- Pile à l’heure Sho-kun ! Comme d’habitude. - Tu as dit 19h30 tapante et il est…19h30. - Mouai, allez entrez. Bonsoir Sugiura-san. - Bonsoir Matsumoto-san.
L’intérieur de l’appartement était aussi luxueux que l’immeuble lui-même mais plus chaleureux. La lumière était douce, les meubles disposés à la bonne place et les couleurs s’accordaient entre elles. La jeune femme s’approcha du salon où étaient assis les chanteurs, la main dans celle de son compagnon, et se demanda ce qu’elle devait faire : juste les saluer, leur serrer la main ou leur faire la bise ? Avec Aiba le choix était vite fait mais les autres ?
- Chi-san ! hurla Aiba. Enfin vous voilà !
Elle lâcha le rappeur pour aller faire la bise à son meilleur ami devant les regards médusés des autres.
- C’est quoi ça ? dit Sho avec une pointe d’énervement. - Ouai c’est trop bizarre. - C’est ma façon de saluer les gens que je connais très bien. Je vous assure, dit-elle plus à l’attention de son petit-ami qu’aux 3 autres. Tous les français le font. - Je trouve ça un peu trop personnel et intime. - Mais, Sho-kun… - Et nous tu vas nous saluer comment alors ? - Euh…comme la première fois, je vais vous serrer la main. Ou juste vous saluer. - Je choisis la deuxième option. - Moi aussi. - Je veux bien te serrer la main moi… - Je vais aller aider en cuisine, fit Sho en s’éloignant vers l’autre pièce.
Elle le regarda partir en fronçant les sourcils. Pourquoi il faisait ça ? Elle pouvait quand même dire bonsoir à son meilleur ami non ?
- Je suis désolé Chi-san si j’ai fait quelque chose de mal. - Ce n’est pas toi Ma-kun, ne t’inquiètes donc pas.
A ce moment-là on entendit crier dans la cuisine, un cri de femme.
- Rhâ c’est pas vrai, je la laisse 5 minutes et elle fout tout en l’air, grogna Jun en courant vers la cuisine à son tour. - Qu’est-ce qu’il se passe ? - Sa copine.
On entendait clairement le chanteur râler et Sho tenter de venir en aide à la pauvre femme qui n’arrêtait pas de rire. D’ailleurs il lui semblait avoir déjà entendu cette voix quelque part.
- Bon allez sors de là et va te présenter. Et toi aussi Sho-kun, ne reste pas dans ma cuisine ! Vous êtes pas mieux l’un que l’autre, regardez-moi ce gâchis !
Ils revinrent tous les 3 une ou deux minutes plus tard et là, la jeune femme ouvrit grand les yeux, interdite.
- Seira-san ?
La styliste se tourna vers elle et un grand sourire illumina son visage.
- Chiharu ! Que fais-tu ici ? Tu es venue me rendre visite ? - Comment vous vous connaissez ? demanda Jun, perplexe. - C’est la femme dont je t’ai parlé hier. Avec son super style que j’ai pris en photo ! - Je n’ai pas un si bon goût… - Alors tu es venue pour voir les photos ? Tu aurais dû m’appeler avant, que je prévois un peu. D’ailleurs comment sais-tu où j’habite ? - Si tu la laissais parler Seira-chan tu saurais que c’est la petite copine de Sho-kun. - Heeeeeeeeeeeee ? Hontô ? - Oui. Mais je ne pensais pas que l’homme maniaque dont tu parlais était Matsumoto-san. - T’as dit ça ? - Euh…et moi je m’excuse sur ce que j’ai osé sous-entendre sur ton petit-ami. Maintenant que je sais qui c’est mon hypothèse était totalement surfaite ! - Ce n’est pas grave. - Attendez qu’est-ce qu’elle a dit sur moi ? - Et moi ? Sho-kun j’ai l’impression que ça bave sur notre dos quand nous ne sommes pas là. - Non c’est… - Bah qu’est-ce que tu crois ? dit Seira en même temps qu’elle. Tu n’es pas parfait mon petit Marvelous ! - Arrête de dire ça, fit ce dernier en ébouriffant ses cheveux. - Haaaaa ! Ma coiffure ! Tu sais que j’ai mis ¼ d’heure à les rendre volumineux ?
Jun pouffa.
- Donc pas besoin de faire les présentations. - Chiharu je te montrerais les photos tout à l’heure ! - Ok. - Chi-san tu viens t’assoir ? - Alors Aiba-kun est ton ami d’enfance ? - Oui c’est ça. On se connaît depuis nos 12 ans. - Ouah ! Le monde est petit. - Oui. Bon je vais aller m’assoir avant qu’il ne crie à nouveau. - Bah attends je viens aussi.
A peine arrivèrent-elles près du canapé qu’Aiba la tira par la manche pour qu’elle s’assoit à côté de lui, mais ça elle en avait l’habitude à force, tandis que Seira s’asseyait à côté d’elle et que Sho les regardait bizarrement en s’asseyant sur une chaise à côté. Chiharu le vit tapoter nerveusement des doigts sur ses genoux tandis que le chanteur à côté d’elle commençait à lui parler. Elle craignait de l’avoir vexé.
Elle parla toute la soirée avec Seira, qui lui montra les fameuses photos et les croquis qu’elle en avait fait. La jeune femme la trouva très douée. Le reste du temps fut agréable si on oubliait que vers la fin les garçons plus qu’éméchés se courraient après dans tout l’appartement en renversant des objets sur leur passage. Jun rigolait à en perdre haleine entre deux assoupissements et Ohno et Nino commençaient étrangement à se toucher un peu trop. Sho finit par venir se rassoir à côté d’elle en soupirant, ou plutôt il finit sur ses genoux parce que Seira venait de le pousser violemment. Ils ne tenaient tous vraiment pas à l’alcool !
- Sho-kun, tu peux t’enlever un peu ? Tu es assez lourd mine de rien. - Mmmmh non ! Tu es à moi et rien qu’à moi ! - Mais oui, allez pousse-toi un peu. - Non ! cria-t-il en passant ses bras autour de son cou. Si je m’en vais tu vas aller avec quelqu’un d’autre. - Mais non ne raconte pas de bêtises. Tu es juste jaloux, et en plus tu me fais vraiment mal là. - M’en fous tu es n’à moi. - Et c’est moi la gamine…fit la jeune femme en soupirant.
Heureusement qu’elle n’avait pas trop bu parce que ce serait à elle de les reconduire à l’appartement.
- Tu ne m’aimes pas… - Hein ? D’où tu sors ça ? - Tu as fait la bise à Aiba-chan et tu ne veux pas que je m’assois avec toi. - N’importe quoi. Et puis j’ai toujours fait la bise à Ma-kun avant même que tu n’arrives. Ça ne va pas changer maintenant. Et puis tu es juste trop lourd, tu me broies les os. - Bon alors je vais aller m’assoir sur Seira-san, elle est gentille elle.
Non mais ça devenait vraiment bizarre là ! La jeune femme le prit par le bras et le fit s’assoir de l’autre côté d’elle.
- Si j’avais su que tu étais comme ça après avoir bu, j’y aurais réfléchi par deux fois ! - Neeeeeeeee ? dit Sho après s’être dangereusement rapproché d’elle. - Quoi encore ? - Je veux un bisou. - Bin tiens, monsieur veut un bisou. - Allez… - Non, tu m’embêtes. - Mais j’en veux un ! - Rholàlà mais maîtrise-toi ! T’es plus un gosse. - Mais t’en fais aux autres alors pourquoi pas à moi ? - Je n’embrasse personne.
Subitement il se retrouva à califourchon sur elle, les mains accrochées au canapé.
- Mais tu fais quoi là ? Descends tout de suite ! - Je veux mon bisou avant. - Ce n’est pas comme ça que tu l’auras ! Descends, dit-elle en tentant de le pousser. Mais il était beaucoup trop fort pour ses petits bras. - Je sais que tu ne peux pas me résister ! - Bah voyons. Continue comme ça et je te fais la tête ! - Tu es si mignonne quand tu boudes. - Sho-kun arrête de dire ce genre de trucs tout haut…c’est gênant. - Hihi, rigola Seira juste à côté. - Aide-moi à le pousser s’il-te-plaît ! - Démerde-toi ! J’ai assez à faire avec le mien ! dit la jeune femme en se levant pour rejoindre Jun qui était assis en tailleur dans l’entrée en train de manger des cacahuètes.
Ce dernier regardait attentivement Nino courir après Aiba qui lui avait fièrement piqué sa DS. Le premier râlait tandis que l’autre rigolait. A côté Ohno tapait dans ses mains comme un signe d’encouragement. Chiharu tentait d’en voir plus et de les arrêter mais le rappeur au-dessus d’elle l’empêchait de faire quoique ce soit. De plus il était beaucoup trop près et sa tête lui tournait affreusement : son odeur ajoutée au peu d’alcool qu’elle avait bu ne lui permettait pas de réfléchir. Il la regardait en souriant malicieusement.
- Tu vas craquer.
Tout partait hors de son contrôle. Le chanteur prit délicatement ses mains et les posa sur sa taille, et quand elle tenta de les enlever il les maintint à leur place. Il rapprocha encore plus son torse de sa poitrine, se collant à elle sensuellement. Se penchant à son oreille, il murmura :
- J’en ai envie…
Un long frisson la parcourut et la jeune femme pria pour que personne ne remarque ça, mais en même temps elle appréciait ce contact. Sho qui l’instant d’avant ressemblait à un enfant respirait maintenant la virilité et elle se sentit impuissante face à cette sensation de vertige qui la saisissait.
- Rends-la moi !
Nino passa près d’eux, bousculant le rappeur qui se rattrapa de justesse aux bords du canapé. Chiharu profita de cette diversion pour s’échapper et couru s’enfermer dans les toilettes où elle souffla un bon coup, se tapant les joues plusieurs fois pour reprendre ses esprits. Comment allaient-ils se sortir de ce pétrin ? Ils étaient tous aussi éméchés et allumés, elle avait l’impression d’être la seule à être normale ! Elle attendit bien 10 à 15 minutes avant de sortir et de voir le désastre qu’était l’appartement de Jun et Seira, qui eux semblaient prêts à sauter l’un sur l’autre.
- Excusez-moi mais à moins que vous ayez décidés de vous arrêter là, pourriez-vous allez dans un autre endroit plus…intime ?
Ils la regardèrent en rigolant et elle sentit bien que quoiqu’elle puisse dire, ce ne serait pas pris en compte. Nino avait enfin récupéré sa DS et il jouait pendant qu’Ohno regardait derrière lui, poussant parfois des petits cris de victoire. Alors elle chercha Aiba du regard et le trouva couché sur un des canapés. Il dormait tout en souriant. La jeune femme prit une grande veste qui trainait par terre et la mit sur le dos de son meilleur ami qui ne bougea même pas. Elle sentit alors des bras lui entourer la taille et une tête se poser sur son épaule.
- Tu étais où ? - Aux...toilettes. - Tu m’as manqué. - … - J’ai envie de partir, et toi ?
Chiharu soupira de soulagement. Enfin ça se terminait !
- Oui bonne idée. Je vais essayer de le dire à Seira-san. - Je vais aller chercher nos affaires. - File-moi tes clés avant ! - Pourquoi ? - Dans l’état où tu es hors de question que tu conduises !
Il les lui tendit en maugréant et elle alla prévenir Jun qu’ils partaient. Celui-ci hocha la tête distraitement alors elle n’insista pas plus et ils sortirent de l’appartement après avoir dit au revoir aux autres chanteurs.
Quand ils furent rentrés Sho se coucha directement et s’endormit comme une masse. C’est seulement quand elle-même s’allongea à ses côtés qu’elle l’embrassa doucement.
- Voilà, tu l’as eu ton bisou.
Et le chapitre suivant, en tout cas de sûr le début et trooooop marrant XD Sho avec la gueule de bois et Chi qui veut s'amuser un peu....;) je te laisse cogiter ! |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mer 28 Déc - 11:43 | |
| Elle m'énerve Chiharu !!!! Nan mais sérieusement ça devait être trop drôle de tous les voir dans cet état et elle qui fais encore sa petite pimbêche raaah on est vraiment différentes l'une de l'autre w__w
Ah qu'est-ce que j'aurais aimé voir ça...
"Ohno et Nino commençaient étrangement à se toucher un peu trop." Ahahah j'imagine pas si ils avaient encore plus bu xD
"Jun qui était assis en tailleur dans l’entrée en train de manger des cacahuètes." Bah oui bien sur comme tout le monde hein xD
"Ils la regardèrent en rigolant et elle sentit bien que quoiqu’elle puisse dire, ce ne serait pas pris en compte." Foutage de gueule, j'aime, j'aurais fait pareil qu'eux xD
La suite ! :D |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mer 28 Déc - 16:42 | |
| La suite ! :D Chapitre 49
- Spoiler:
Quand Sho se réveilla le lendemain matin, il avait un mal de tête affreux et la gueule de bois. En plus de ça, il ne se souvenait plus d’une grosse partie de la soirée, ni comment il était rentré. Tout ce qui restait était cette jalousie qu’il avait éprouvé quand Chiharu avait fait la bise à Aiba et qu’elle s’était assise à côté de lui, l’oubliant complètement. Et il la ressentait toujours autant, pourtant il n’y avait rien d’alarmant. Seulement il avait tellement peur qu’elle s’en aille que chacun de ses propos ou gestes le faisait s’inquiéter. Le rappeur tituba jusqu’à la salle de bain où il s’aspergea le visage d’eau froide puis alla dans la cuisine, l’odeur d’un petit-déjeuner français lui montant aux narines. La jeune femme était assise en tailleur sur une des chaises, une tasse de thé à la main et le journal dans l’autre. Elle la posa et passa sa main dans ses longs cheveux alors détachés, chose qu’elle faisait quand elle était très concentrée et qui lui plaisait énormément.
- Ohayô. - Bonjour. Bien dormi ? - Ouai. - La gueule de bois ?
Il hocha la tête, ce qui relança la douleur.
- Pas étonnant. Si vous vous étiez vus hier soir. - Justement à ce sujet…je ne me souviens pas de grand-chose, tu pourrais m’aider ? A me rappeler.
Chiharu le regarda en souriant et il jura l’avoir vu rougir.
- Attends je vais aller te réchauffer le café avant.
Le rappeur se posa sur une des chaises en se tenant la tête. Il avait l’impression qu’elle pesait le poids d’une enclume et que son cou allait se détacher d’un moment à l’autre. La jeune femme revint avec la carafe et lui versa du café avant de se placer dans son dos et de lui masser les épaules. D’abord surpris, Sho la laissa faire et bientôt une incroyable sensation traversa tout son corps et il se détendit, fermant les yeux pour mieux apprécier. Il sentait chaque mouvement et pression de ses mains, ce qui le fit pousser un long soupir.
- Ça va mieux ? murmura-t-elle en se penchant vers son oreille. - O…oui.
Il arrivait à peine à parler mais grogna lorsqu’elle arrêta et alla se rassoir sur la chaise en face de la sienne.
- Alors, Monsieur le Jaloux, où s’arrêtent vos souvenirs ?
Ses yeux étaient malicieux et le chanteur se sentait mis à nu. Elle avait donc remarqué.
- Je ne suis pas jaloux… - Mais oui, c’est évident. - … c’est juste que…je n’aime pas quand tu es si intime avec quelqu’un d’autre que moi. - Tu es donc jaloux. - Ce n’est pas…oui. - Tu sais très bien que ce n’est que Ma-kun. Et je ne suis pas « intime » avec lui, juste proche. - Mais tu es avec moi et…je ne veux pas que tu partes…après tout tu pourrais très bien tomber amoureuse de lui et ne plus rien ressentir pour moi.
La jeune femme fronça les sourcils et tendit son bras pour lui prendre la main.
- Même si je voudrais ne plus t’aimer ça me serait tout simplement impossible. Tu devrais savoir que j’ai mis du temps à accepter…certaines choses et que c’est en grande partie grâce à toi que j’en suis là aujourd’hui. Tu comptes plus pour moi que ma propre vie.
Tous ses doutes avaient disparus, ses yeux ne mentaient pas. Chiharu retira la main de la sienne pour reprendre sa tasse.
- Donc de quoi ne te souviens-tu pas ? - C’est toi qui nous a ramenés non ? - Oui, heureusement je n’avais presque rien bu, comparé à certains.
L’idol se sentait un peu honteux. En fait il avait enchaîné verres sur verres juste pour oublier cette jalousie qui le rongeait.
- Désolé. - Je ne parle pas que de toi. Vous étiez tous très éméchés ! - Ça fini souvent comme ça. Et je ne me souviens plus de rien après que Matsujun a amené la dernière fournée de petits-fours. Je crois. - Ouhlà, ça fait un gros trou ça. - Tant que ça ? - Hummmm, pour te résumer : après ça vous avez doublé la dose d’alcool, vous vous êtes couru après dans tout l’appartement pendant un bon moment en rigolant comme des débiles. Euh…ah oui, Seira-san et Matsumoto-san ont commencé à faire des choses…personnelles par terre et Ma-kun a piqué la DS de Ninomiya-san qui semblait très fâché. Ohno-san regardait et se marrait en soutenant un des deux, je ne sais pas lequel. - Et moi ? - Ah…toi…tu es revenu vers moi à un moment oui. Tu étais très…comment dire…tu disais facilement ce que tu pensais.
Sho paniqua. Qu’avait-il pu bien dire ?
- Et…j’ai dit quoi ? - Que j’étais seulement à toi, que je ne t’aimais pas, que j’embrassais tout le monde sauf toi et que tu ne me lâcherais pas tant que je ne t’aurais pas embrassé. En gros.
Le rappeur se sentit rougir.
- Je suis désolé ! - Oh mais ça ce n’est rien comparé à la suite ! - Parce qu’il y a…autre chose ? - Oui tu as commencé à faire des trucs…bizarres. Enfin non pas bizarres mais…je n’ai pas l’habitude de ce genre de chose alors ça m’a surprise. - Quoi ? Qu’ai-je fait ? - Tu t’es assis sur mes genoux et…Elle baissa la tête en rougissant…tu t’es collé contre moi, mais collé collé quoi, et tu as commencé à…bouger ton bassin sur mon bas-ventre et…j’avoue que c’était….enfin…agréable. Tu as dis que j’allais craquer.
Sho se serait caché sous la table s’il avait pu. Il lui avait clairement fait des avances sexuelles !
- Oh mon dieu, je suis vraiment désolé ! J’ai dû te mettre mal à l’aise. Je ne pensais pas pouvoir faire ça…surtout en public. - Ouai c’est plutôt qu’il y ait les autres à côté qui m’a gêné. Enfin bon sachant ce qu’il s’est passé ensuite entre nous et Seira-san… - QUOI ?
Cette fois-ci il n’en revenait pas du tout.
- Bah oui, je t’ai dit que les deux étaient déjà bien partis et au final on les a rejoint. J’avoue que même si à 4 c’est bizarre, c’était marrant et excitant. Surtout Matsumoto-san, il a une de ces manières de… - QUOI ? Attends, nous n’avons pas quand même fait « ça » avec Matsujun et Seira-san ? - Ouai c’est étrange mais tu y as pris plaisir je crois. - Mais…mais…tu…depuis…avec Matsujun ? Il t’a fait quoi ? - Ah bah c’est intime je ne vais pas te raconter. Mais c’était…ahhhhh. Je n’en reviens toujours pas ! Il est très doué. - Mais…et moi ? J’ai fait quoi ? - On a fait un échange. Tu t’es occupé de Seira-san avant. Si j’en crois ce que j’ai entendu, tu t’en es bien sorti. - QUOI ? Pas possible.
Le rappeur se précipita sur le téléphone et composa le numéro de Jun.
- Matsujun ? - Mhhh, grogna une voix de l’autre côté. Quoi ? C’est qui ? - Sho ! On a fait quoi hier soir ? - Je sais pas mais c’était super. Je le ressens encore. - QUOI ? - Arrête de crier bon dieu ! - Mais qu’est-ce que tu as fait à ma copine ? - Ahhh elle est très gentille ça oui…bon je raccroche je suis crevé avec tout ça. Bye.
Sho reposa le combiné en balbutiant. Pas possible. Non il n’aurait pas couché avec Seira et Jun ! Il retourna s’assoir à table où la jeune femme l’attendait en souriant.
- Alors il a dit quoi ? - C’est…Mais alors on a fait quelque chose toi et moi ? - Oui. - Et…c’était comment ? - …A vrai dire pas terrible mais ce n’est pas ce qui compte. - Tu veux dire que tu as pris plus de plaisir à coucher avec Matsujun qu’avec moi ? fit Sho, indigné. - Ne t’énerves pas, ce n’est pas si grave. - Mais si ! Le pire c’est que je ne m’en souviens même pas ! - Ah ça c’est normal. - Eh ? Pourquoi ?
Elle le regarda un moment avant d’éclater de rire.
- Parce que nous n’avons rien fait idiot ! Ni avec Seira-san, avec personne. J’ai tout inventé depuis ce truc que tu as fait quand t’étais assis sur mes genoux. C’était trop tentant, tu es si crédule. - Mais… - J’hésitais à rajouter Ma-kun mais ça aurait fait un peu gros quand même. - Alors…tu n’as pas…avec…. - Bien sûr que non ! Tu devrais savoir que je ne suis pas si facile, malgré ton évidente tentative d’hier. - Alors moi non plus je n’ai pas… - Non, et heureusement parce que sinon je ne serais plus là aujourd’hui. Tu es assez facile à berner. - Mais au sujet de nous deux ? - Rien non plus. Même si…enfin bon non, tu t’es tout de suite endormi quand nous sommes rentrés. - Alors je ne suis pas un si mauvais coup que ça ? - Bah ça j’en sais rien. Ce sera à toi de me le prouver.
La jeune femme se leva de sa chaise pour aller poser sa tasse dans la cuisine, lui faisant un clin d’œil au passage. Sho souffla de soulagement. Pendant un instant il avait vraiment cru tout ce qu’elle avait dit ! Mais comment pouvait-elle le duper aussi facilement ? Lui qui se vantait d’être si perspicace…bah c’était loupé pour le coup. Elle revint peu de temps après, toujours un grand sourire vainqueur sur les lèvres.
- Quoi ? Tu boudes ? Tu es vexé ? Ou…déçu ? Tu aurais voulu que ce soit vrai ? - Quoi ? Non ! Pas du tout ! C’est juste que…je me sens un peu honteux quand même vis-à-vis de ce que j’ai fait. Ou dit. - C’était…intéressant. Je ne savais pas que j’étais, je cite « si mignonne » quand je boude. Et que tu étais si jaloux de Ma-kun. - J’ai dit ça ? - Quoi ? Tu ne le penses pas ? C’étaient des paroles en l’air ? - Non…je…je te trouve vraiment mignonne quand tu fais la tête mais je ne pensais pas te le dire un jour, c’est tout. - Et tu l’es tout autant quand tu rougis comme une jeune fille, dit-elle en rigolant. - Ehhh ! Je ne rougis pas, fit-il en posant les paumes de ses mains sur ses joues. - Hihi, je vais prendre une douche ! - Attends Chiharu ! dit-il en se levant. Je peux te demander une faveur ? - Bien sûr. - J’aimerais que tu m’appelles Sho…à partir de maintenant. - Mais…tu es sûr ? Pourquoi ? - Parce que. Je pense que nous sommes assez proches maintenant pour se le permettre. - Pourtant même Seira-san et… - Je m’en fous. Je veux que tu m’appelles ainsi, sinon je ne te sentirais jamais totalement mienne. - Donc c’est une question de jalousie ? - Non…je souhaite juste t’entendre me le dire. Tous les jours, toutes les minutes, chaque seconde qui passe. Pour toi je veux être Sho et personne d’autre. Tu acceptes ? - Avec plaisir. Sho.
Elle partit dans la salle de bain en souriant et le rappeur se sentit d’un coup plus soulagé. Il avançait. Doucement mais il avançait.
L’armoire dans la chambre avait une grande glace devant laquelle le chanteur se regardait de temps en temps quand il se préparait pour sortir à un gros événement. Sinon il n’y faisait pas vraiment attention. Se regarder n’était pas sa grande passion. Chiharu n’était pas non plus du genre à s’admirer alors il s’étonna en entrant dans la chambre de la voir en face de cette glace. Elle ne l’avait pas remarqué. La jeune femme avait relevé son sous-pull, laissant apparaitre son ventre qu’elle fixait dans le miroir. De sa main gauche elle tenait le vêtement et de l’autre elle touchait la cicatrice qui parcourait sa peau. Une larme coula le long de sa joue et elle ferma les yeux, baissant la tête. Le chanteur bougea et elle tourna la tête vers lui, l’air paniqué.
- Qu’est-ce que tu fais là ? Tu aurais pu frapper.
Elle baissa rapidement son sous-pull en se séchant les yeux et il s’approcha. Passant son bras autour d’elle, il posa sa main sur son ventre, glissant sous le vêtement. Elle chercha à le repousser mais il planta son regard dans le sien, et il sentit sa pression diminuer, jusqu’à devenir inexistante. Le rappeur fit glisser ses doigts le long de la cicatrice et recommença plusieurs fois jusqu’à ce que la jeune femme laisse couler ses larmes contre son épaule. Il embrassa son front tout en passant sa main de son ventre à son dos, réduisant les quelques millimètres qui les séparaient encore. Ils restèrent ainsi pendant une bonne dizaine de minutes et Chiharu finit par s’écarter de lui en reniflant.
- Excuse-moi. - Tu n’as pas à t’excuser, c’est normal. - D’habitude j’arrive à ne pas la voir mais là…c’est…A chaque fois c’est toute la vérité qui m’éclate en pleine figure.. - Quelle vérité ? - Que j’ai tué un être innocent. - Je t’interdis de dire ça ! - Ce n’est pas toi qui la porte…ce n’est pas toi qui, quand tu la regardes, as envie de vomir et te rappelle la souffrance que tu as enduré…ce n’est pas toi qui te sens coupable, qui te dis que si tu l’avais gardé, ça se serait peut-être bien passé. C’était un bébé bordel, un bébé ! Qu’il soit embryonnaire ou pas, c’en était un ! - Ne t’énerves pas… - Je ne suis pas énervée, je…je…je n’arrive plus à respirer…Sh…aide-moi…
La jeune femme s’accrocha à son bras et ses yeux s’agrandissaient plus sa respiration se faisait courte. Son teint pâlit en quelques secondes et Sho se précipita dans la cuisine, paniqué, pour trouver un sac avec lequel il pourrait la faire respirer. Elle faisait de l’hyperventilation. Heureusement il en trouva vite un et retourna en 4ème vitesse dans la chambre où elle était allongée au sol, la main sur la gorge.
- Tiens, souffle là-dedans. Voilà comme ça.
Chiharu tenait le sac d’une main et celle du chanteur de l’autre, la broyant presque. Au bout de quelques minutes sa respiration ralentit et bientôt elle retrouva un rythme régulier. Quand ce fut le cas il la prit dans ses bras et la serra aussi fort qu’il le pouvait.
- Ne me refais plus jamais ça compris ? J’ai eu tellement peur ! Je sais que je ne peux pas totalement te comprendre, pardonne-moi. Mais je ne veux pas que tu souffres à cause de ça, tu as déjà bien assez encaissé. Tout ce que je souhaite c’est ton bonheur. - Sho tu me serres trop fort, j’ai mal. - Oups pardon.
Il s’écarta avant de se rendre compte d’un chose.
- Tu m’as appelé Sho ? - Bah…ce n’est pas ce que tu voulais ? - Si mais…ça me fait tellement plaisir ! Tu peux…le redire encore une fois ? - Pourquoi ? C’est un peu bizarre… - Allez dis-le. En faisant une phrase, n’importe laquelle. - Une phrase ?
Elle commença à réfléchir et soudain son visage s’illumina.
- J’ai trouvé. - Ok je t’écoute.
La jeune femme prit ses mains et, plantant son regard dans le sien, lui dit ces quatres mots :
- Je t’aime Sho.
Chapitre suivant : une grosse catastrophe !! larmes à l'horizon !!!! |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mer 28 Déc - 17:03 | |
| Mon dieu ce chapitre est trop bien !!
Le début est juste énorme xD Il est con un peu quand même parce que il devrait savoir que Chi est coincée et qu'elle aurait jamais fais ça à 4 avec des gens qu'elle connait même pas xD N'empêche j'étais morte de rire ! Surtout quand il appelle Jun et que ce neuneu il lui fait inconsciemment croire que c'est vrai Mdr
La suite est trop mignonne, enfin la fin surtout avec le "Je t'aime Sho"
Par contre le petit coco il falloir qu'il s'habitue pour la bise française hein ! :)
La suite ! La suite ! La suite ! :D ce soir ? x) |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mer 28 Déc - 18:50 | |
| XD bien parce que c'est toi et qu'il n'y a de toute façon que toi ! Chapitre 50- Spoiler:
Aiba l’avait appelé plusieurs fois et chaque conversation les avait rapprochés. Du moins c’était ce qu’elle espérait. Parce que même s’ils n’étaient que tous les deux, il y avait toujours un moment où le sujet de la conversation retombait sur sa cousine. Chiharu par-ci, Chiharu par-là…Elle commençait vraiment à en avoir par-dessus la tête. La française était persuadée qu’il n’y avait pas que de l’amitié entre le chanteur et elle. Alors aujourd’hui elle allait le lui dire. Trop de temps était passé depuis le jour où elle s’était vraiment rendue compte que ce n’était plus que de l’admiration qu’elle avait pour Aiba, mais de l’amour. L’Amour avec un grand A. Ce week-end là Chiharu devait passer la voir, ses parents étant repartis plus tôt que prévu, et Aiba rentrait aussi mais seulement pour un jour. Ils venaient séparément, ce qui l’arrangeait. Ce qu’elle avait à dire était personnel. ~~
Le reste de la semaine s’était bien déroulé. Chiharu était sortie de nombreuses fois en ville, parfois accompagnée du rappeur mais la plupart du temps seule, ce qui ne la gêna pas plus que ça. Parcourant les rues, elle s’était souvent imaginée travailler dans tel ou tel magasin, dans telle ou telle boutique. Les gens ne faisaient pas attention à elle et elle passait ainsi de longues heures dehors, flânant un peu partout. Elle avait revu Seira 1 ou 2 fois, là aussi pendant longtemps mais ceci dû au fait que son amie parlait beaucoup. Mais c’était sa première véritable amie qui n’avait aucun lien de parenté avec elle. Sho l’avait emmenée manger un soir dans un petit restaurant sympathique et ils avaient passés une merveilleuse soirée sans embrouilles ni gêne. C’était parfait. C’est pourquoi quand elle rentrerait ce week-end-là, elle parlerait à Ayumu de son choix : elle allait rester à Tokyo. ~~
Aiba voulait voir Ayumu depuis un moment déjà, parce que sa présence lui manquait et que lui parler lui faisait du bien. Il acceptait beaucoup mieux la relation de ses deux meilleurs amis mais discuter avec la française était devenu comme un rituel. Elle arriva quelques minutes après lui, souriante mais l’air déterminé. - Salut. - Salut ! Ça va ? Tu ne t’ennuies pas trop toute seule ici ? - Un peu mais bon, Chiharu revient ce week-end donc on passera du temps ensemble. Et puis elle est censée me faire part de sa décision concernant sa vie future. Enfin, c’est un bien grand mot. - Ah oui c’est vrai, j’avais oublié. - Écoute Aiba-kun, j’aimerais te dire quelque chose. - Ah oui ? Quoi ? Tu m’intrigues là. - Ça te dit qu’on aille s’assoir quelque part ? Ce qu’ils firent en se posant dans un parc non loin. La jeune femme tripotait les coutures de ses manches. Elle paraissait nerveuse. - Que voulais-tu me dire ? - Euh…c’est assez difficile mais…je pense que je ne peux pas cacher ça plus longtemps. - Mais de quoi tu parles au juste ? - Voilà, je te connaissais déjà en France, du moins je connaissais le groupe, mais même si ça peut te paraitre bizarre dit comme ça, tu as toujours été celui des 5 que je préférais. - C’est gentil, tu me flattes. - Oh non. Quand je t’ai vu pour la première fois dans le salon de ma cousine je me suis dit « Ouah ! Ce n’est pas possible, je rêve ! » Mais non tu étais bien là. J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour toi, ton travail, ton comportement…tu me fascines. - Tu veux en venir où ? - Et bien…je me suis rendue compte que depuis quelques temps, ces moments passés avec toi, ce n’est plus de l’admiration que j’éprouve, mais quelque chose de beaucoup plus fort encore. Je l’ai caché parce que je ne voulais pas te faire peur mais…c’est insoutenable. J’ai besoin que tu saches.Aiba déglutit. Au « plus fort encore » il avait compris ce dont elle souhaitait lui parler. Mais il ne pouvait pas. Il savait ce qui allait suivre mais il lui était impossible de l’arrêter. Parce qu’il voulait l’entendre sortir de sa bouche. Il compris alors comment Chiharu s’était sentie quand lui-même avait fait la même chose quelques semaines auparavant. De la culpabilité et beaucoup de tristesse. - Comme tu ne dis rien je vais continuer. Voilà Aiba-kun…je t’aime.Le chanteur sentit une grosse boule se former dans sa poitrine et dans sa gorge et les larmes lui montèrent aux yeux. Il se détestait pour ce qu’il allait faire. - Ayu-chan je…gomen je…je ne peux pas répondre à tes sentiments. Le visage de la française se décomposa. - Mais…pourquoi ? Je pensais que toi et moi…qu’il y avait quelque chose… - Je suis désolé si je t’ai fait espérer d’une quelconque manière qu’il y avait plus que de l’amitié entre nous. - Pourquoi ? Ce sont mes origines ? - Non, ça n’a rien à voir…mais tu sais très bien que j’en aime une autre. - Chiharu c’est ça ? dit-elle d’un ton glacial. - Oui. - Mais elle ne t’aime pas ! Tandis que moi…es-tu sûr que c’est vraiment de l’amour que tu as pour elle ? Que tu ne fais pas ça juste pour la garder auprès de toi, comme un souvenir de jeunesse ? Elle a refait sa vie, tu devrais en faire autant !Ses paroles le percutèrent de plein fouet. Il n’avait jamais envisagé les choses sous cet angle. C’était de l’amour n’est-ce pas ? Pas juste le fait qu’il ait passé la plupart de son existence avec elle ? Et si ce n’était que ça ? - Écoute, je suis vraiment désolé… - Arrête de t’excuser. Je vais rentrer, je ne veux pas t’importuner d’avantage. Au revoir. - Attends Ayu-chan…Mais elle était déjà partie en courant et le chanteur baissa les yeux au sol, sentant déjà les larmes couler sur son visage. Ayumu était tout ce qui lui restait et il l’avait aussi perdu. Mais bon sang à quoi il jouait ? Pourquoi tout était si confus ? Il prit sa tête entre ses mains et tenta de réfléchir à ce qu’il venait de se passer. ~~
Chiharu était rentrée à Chiba plus tôt pour voir Ayumu, pour lui parler surtout. Elle entendit la porte claquer et se leva du canapé où elle était assise pour accueillir sa cousine, qui s’avéra avoir le visage sombre et les larmes aux yeux. Elle s’inquiéta immédiatement. - Ayumu qu’est-ce qui t’arrive ? - Rien du tout. - Si explique-moi, je peux peut-être t’aider. - Toi ? M’aider ? La bonne blague ! Tout ça c’est de ta faute ! Si tu n’avais pas été là, jamais je ne serais tombée aussi amoureuse ! Si tu n’avais pas été là, jamais je ne me serais fait rejeter par un idiot qui croit qu’il t’aime ! Tu es un boulet, tu détruis tout le monde ! Mais comment Sakurai-kun fait ? À sa place j’aurais pété un câble depuis longtemps ! Pas étonnant qu’on t’ai écarté de la famille, tu portes la poisse ! Pire qu’un poids mort.La française la poussa pour rentrer dans sa chambre, laissant la jeune femme interdite et tremblante, la tête baissée et rongée par la culpabilité. ~~
Elle entra dans sa chambre et envoya valser toutes ses affaires rageusement. Elle avait mal à la tête, envie de pleurer et plus que tout elle voulait parler à son frère. Il lui manquait tellement, elle aurait bien eu besoin de lui en ce moment. Ayumu sentit sa tête lui tourner et s’allongea sur son lit où elle sombra dans un profond sommeil. ~~
Quand Chiharu rentra un peu plus tard, elle trouva sa cousine fiévreuse et tremblante. Elle s’empressa de lui enlever quelques couches de vêtements et de la couvrir avec les couvertures, puis elle apporta une bassine remplie d’eau et un tissu avec lequel elle commença à éponger le front moite de sueur de la française. Elle lui fit plus tard à manger, l’aida à avaler et resta à son chevet des heures durant. Elles ne se parlèrent pas et finalement Chiharu repartit pour Tokyo quand la jeune femme pu se lever de son lit. Juste avant de fermer la porte, sa cousine se retourna. - Je suis désolée.~~
Sho regarda sa montre et fronça les sourcils. Chiharu était en retard alors qu’elle lui avait promis de revenir à temps pour le dîner. Il ne le faisait que rarement et pour une fois qu’il l’avait réussi, elle n’était pas là ! Il entendit alors la clé tourner dans la serrure et écarta son ordinateur portable de ses genoux pour aller l’accueillir. La jeune femme avait les traits tirés et les yeux irrités comme si elle avait pleuré, et quand elle le vit elle ne sourit que faiblement. - Tadaima. - Okaeri. Bon séjour ? Comment va Ayumu ? Tu lui as dit ? - Très bien. Tout va très bien.Elle avait insisté sur ces derniers mots et avait évité son regard. Le chanteur aurait mis sa main à couper qu’elle lui mentait. Ou du moins elle lui cachait quelque chose. Voyant son air sceptique elle déposa furtivement un baiser sur ses lèvres et demanda à aller manger, prétextant un appétit d’ogre. Pourtant elle ne mangea presque rien et ne l’écoutait même pas. Ses yeux étaient vides…elle était ailleurs. - Tu veux regarder un film avec moi après ? - Non, je suis un peu fatiguée et tu as sûrement du travail à faire. - Bon.Il la vit disparaître dans la salle de bain puis passer dans la chambre sans lui avoir souhaité bonne nuit. Quand lui-même alla se coucher 1 heure plus tard, elle était allongée comme à son habitude sur le côté droit du lit, la couette la recouvrant à moitié et les cheveux éparpillés sur l’oreiller. Il rentra doucement dans le lit et se colla à elle, entourant son corps menu de ses bras et la chaleur de son corps associée au son régulier de sa respiration lui permirent de s’endormir plus rapidement. Mais ce qu’il ignorait c’est que la jeune femme près de lui ne dormait pas. Il bougea un peu et sentit du vide à côté de lui, ce qui le réveilla immédiatement. Il avait perdu cette habitude de dormir seul depuis qu’elle était là et maintenant il lui paraissait presque anormal qu’il n’y ait pas deux personnes dans son lit. Pourtant là c’était le cas, il était tout seul. Le rappeur se redressa et remit son T-shirt qu’il avait, encore une fois, enlevé en dormant et sortit de la chambre. C’est quand il passa près du salon qu’il entendit des petits bruits qu’il ne parvint pas tout de suite à identifier. Ça venait de la petite terrasse du salon, celle-là même où il n’allait jamais à cause de son vertige. Néanmoins il s’y dirigea et bientôt pu entrevoir à travers la vitre Chiharu, assise par terre et le dos vouté. Elle pleurait. Évitant de regarder le paysage, ils étaient quand même au 6ème étage, il s’accroupit à côté d’elle et la prit dans ses bras. - Chuuuuuuuuut, chuuuuut, c’est fini. Tout va bien maintenant. - Non…ça ne va pas…je suis horrible. - Pourquoi tu dis ça ? Qu’est-ce qu’il s’est passé là-bas ? - Je me suis engueulée avec Ayumu, je m’en veux tellement ! A cause de moi elle ne peut pas être heureuse. Je suis un boulet, un poids mort…j’ai la poisse et j’entraîne tout le monde avec moi. - Ce n’est pas vrai. - Mais comment tu fais ? Comment tu me supportes ? - Je ne te supporte pas, je n’en ai pas besoin. J’aime être avec toi. Pourquoi elle ne peut pas être heureuse ? - Tu ne diras rien ? Tu le garderas pour toi ? - Bien sûr. - Elle aime Ma-kun. - Ehhhhh ? Hontô ? Elle hocha la tête. - Seulement, si j’ai bien compris, il l’a rejeté en disant être amoureux de moi. Elle a raison si je n’existais pas elle n’aurait pas eu de problèmes. - Elle a dit ça ? Je suis certain qu’elle ne le pensait pas. C’est sous l’effet de la colère mais elle t’aime. C’est ta cousine. - Tu as bien vu ma famille. Je suis un poids pour eux. - Je déteste quand tu dis ça parce que c’est faux. Personne n’est un poids pour personne. - Mais elle m’en veut. - Tu devrais la rappeler demain, je suis sûre que tout s’arrangera. Et pour Aiba-chan…En fait je pensais qu’il ressentait quelque chose pour elle depuis quelques temps et peut-être a-t-il juste peur de te lâcher. Il pense peut-être te perdre en acceptant de sortir avec ta cousine. - Mais c’est faux ! C’est mon meilleur ami ! Pourquoi tout est si compliqué…j’en ai marre je suis fatiguée. Ça fait presque deux jours que je n’ai pas dormi, Ayumu a été malade. - Quoi ? Mais pourquoi tu ne me l’as pas dit avant ? Le rappeur commença à la soulever. - Qu’est-ce que tu fais ? - Je t’emmène te reposer, il faut que tu dormes et on pensera à tout ça demain. - On ? - Bah oui, nous deux. Il la vit sourire et essuya ses yeux. Alors qu’il s’apprêtait à la mettre sur son dos, elle passa ses bras autour de sa nuque et encercla sa taille de ses jambes, venant coller sa poitrine contre son torse. Son visage se retrouva à quelques centimètres du sien, leur souffle et leur regard se mêlant, et il posa ses mains sur sa taille pour mieux la soutenir. Sans un mot il avança tout doucement en traversant chaque pièce jusqu’à arriver dans la chambre. La jeune femme lui murmurait des mots en français à l’oreille. - Je ne comprends pas ce que tu dis.Il était tellement concentré à essayer de comprendre quelque chose qu’il buta contre le lit et ils s’étalèrent sur le matelas, le chanteur au-dessus d’elle. Elle avait toujours les jambes accrochées à sa taille et semblait ne pas vouloir s’en détacher. - Dis, tu m’aimes ? - Oui, je t’aime je t’aime je t’aime. Je t’aime tellement.Il avait accompagné chaque parole d’un baiser et c’est au dernier qu’elle le retint en attrapant sa nuque et se redressa un peu plus en se maintenant par un seul bras. C’est le souffle court et envahit par le désir qu’il commença à faire glisser sa main le long de sa cuisse jusqu’à arriver vers le short qui lui servait de pyjama, la jeune femme faisant de même avec son T-shirt à lui. Elle le lui enleva rapidement sans desserrer ses jambes de sa taille et lui caressa le torse, le faisant frissonner. Seulement, comme à chaque fois qu’il essayait de faire de même avec elle, il la sentit se contracter et attraper ses mains fermement pour les écarter. Le rappeur su que c’était terminé quand elle enleva ses jambes de sa taille et qu’elle tourna la tête sur le côté. - Toujours pas ?Elle hocha la tête en signe de dénégation, les larmes commençant déjà à perler aux coins de ses yeux bleus. - Eh, ce n’est pas grave. On a tout notre temps. - Je ne comprends pas pourquoi, j’en ai tellement envie. Mais mon corps ne m’écoute même plus. - Tu as juste besoin de temps. - Tu n’es pas fâché ? - Bien sûr que non, je t’ai et ça me suffit. Chiharu bailla alors à s’en décrocher la mâchoire. - J’en connais une qui va aller vite se coucher. Hop hop hop ! Il la porta jusqu’à la tête du lit et, sans la lâcher, ramena les couvertures sur eux. Leurs doigts s’entremêlèrent et ils s’endormirent à peu près en même temps. ~~
1ère sonnerie. 2ème sonnerie. 3ème sonnerie. Elle pensa raccrocher mais on décrocha à l’autre bout du téléphone. - Mochi mochi ? - Ayumu, c’est moi. - Oh, Chiharu. - Tu as le temps pour parler un peu avec moi ? S’il-te-plaît. - Oui. Que veux-tu ? - C’est à propos de l’autre jour. Je voulais que tu saches…je m’en veux tellement ! Je ne pensais pas que tu ressentais ça pour Ma-kun, si j’avais su j’aurais fait quelque chose pour toi. - Tu en as déjà fait bien assez je trouve, répondit sa cousine d’un ton froid. - Je t’en supplies ne m’en veux pas. Si tu savais comme je me sens coupable. Dis-moi ce qu’il faut que je fasse pour que tu sois heureuse, je ferais tout ce que tu veux. Je suis prête…je suis prête à abandonner mon propre bonheur si ça peut aider au tien. Je ne sais pas quoi faire pour, mais si tu juges que je n’y ai pas plus droit que toi…je laisse tout tomber, je te le jure. - Tu es sérieuse ? - Oui. - C’est n’importe quoi ! Tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu as pensé à Sakurai-kun ? Comment oses-tu prendre des décisions comme celles-là ? Et de toute façon je ne vois pas pourquoi faire ça me rendrait plus heureuse ! - Je veux juste t’aider. - Ce n’est pas…ce n’est pas comme ça que je le serais ! Tout ce que je veux moi, c’est que la personne que j’aime m’aime aussi. Et tu ne peux rien y faire. - Détrompes-toi, je peux parler à Ma-kun… - Non ! Je t’interdis de faire quoi que ce soit ! Je ne veux pas passer pour la nana qui se plaint à sa cousine tout ça parce qu’elle s’est faite rejeter ! - Mais plains-toi à moi. - Ce n’est pas mon genre. Non…je vais raccrocher. - Attends ! Je t’en prie dis-moi que tu me pardonnes. Rien que ça. - Je ne peux pas te pardonner Chiharu…parce que tu n’y es pour rien. Je n’aurais pas dû te crier dessus comme ça alors que tu cherches à m’aider. Ce n’est la faute de personne, c’est comme ça et puis c’est tout. - Ayumu je voudrais tellement que tu puisses avoir ce que tu souhaites. - Je te remercie mais ce n’est pas aussi simple pour tout le monde. Malheureusement. Alors arrêtons d’en parler pour que je puisse oublier plus facilement. - Promets-moi d’appeler si ça ne va pas. Tu as fait tellement pour moi que je veux te rendre la pareille. - Tu ne comptes pas revenir ? - Je voulais t’en parler la dernière fois…j’ai pris ma décision. Je vais m’installer à Tokyo et trouver du travail. Et je sais que même si tu rechignes à la faire, passe de temps en temps, je voudrais refaire du shopping avec toi. Je reviendrais aussi. - Je suis vraiment contente pour toi. Tu mérites ce qui t’arrive. - Non c’est… - Si, je t’assure. J’espère vraiment que ça marchera. Ne m’oublie pas, ne ? - Impossible. Je reviendrais de toute façon. Je n’ai pas toutes mes affaires. - Alors je t’attends. De toute façon il faut que je me bouge un peu et que je commence à postuler aussi. Je ne suis pas là pour glander ! - Bonne chance. Tu vas me manquer. - Ouai toi aussi. A bientôt, bye. - Bye.La jeune femme raccrocha en sachant très bien que tout n’était pas terminé. Mais que pouvait-elle faire ? Parler à Aiba ne résoudrait rien du tout, au pire ça envenimerait leur relation et ça elle ne le souhaitait pas. Chiharu ne savait pas quoi faire pour aider sa cousine. Deux bras vinrent encercler sa taille et Sho posa son menton sur son épaule. - Alors ? - Elle dit que je n’y suis pour rien mais ce n’est pas ce que je ressens. C’est dur, je ne vois pas ce que je pourrais faire ou dire pour que tout aille mieux. Ça ne me ressemble pas de donner des conseils, j’ai peur de l’enfoncer encore plus. - Moi je crois que j’ai ma petite idée.La jeune femme se retourna en fronçant les sourcils. - Laquelle ? - Ahah, c’est mon secret. Mais en attendant j’aimerais que tu te détendes un peu et que tu viennes te promener avec moi. - Ce n’est pas trop le moment… - Oh que si. De toute façon c’est un ordre mademoiselle, tu vas me suivre. - Tiens donc ! Elle lui fila une petite tape derrière la tête et partit en courant se réfugier dans une des pièces alors que le chanteur se précipitait après elle pour se venger.
Mouhahahahahahaha :) la suite demain :D tu ne t'y attendais pas avoue !! |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Mer 28 Déc - 22:18 | |
| Méchant ! Méchant ! Méchaaaaaaaaaaaaaaant ! COMMENT OSES TU ?! :@ Raaaaaaah *moi pas énervée du tout xD*
Bah non je m'y attendait pas du tout, en même temps qu'elle niaise je suis, comment j'ai pu un instant croire que Bidi-sama la sadique ne m'embêterait pas un peu ? Naïve que je suis xD
Bon Sho j'espère que ton idée est bonne hein ! :/
Demain, demain je veux être demain !! Ah merde je pourrais lire que le soir :$ |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Jeu 29 Déc - 11:38 | |
| Naïve x) hihi donc bonne lecture du soir de ce chapitre !! Chapitre 51 - Spoiler:
Il n’arrivait plus à dormir, ce qui s’était passé cette journée-là le rongeait de l’intérieur. Il ne pouvait s’empêcher d’y repenser des centaines de fois mais ne savait pas quoi faire. Ayumu ne répondait pas à ses appels et ses SMS restaient sans réponse. C’était donc fini ? Il ne pourrait plus jamais lui parler ? Ni la voir ? Aiba pleura. Il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même, il était l’auteur de toute cette pagaille. Après avoir perdu Chiharu c’était maintenant le tour d’Ayumu. Mais à quoi il jouait bon sang ? Il sortit de chez lui sans prendre la peine de manger, il n’en avait vraiment pas envie. Et de toute façon, ce n’était pas si important que ça non ? Il grignoterait quelque chose plus tard. La porte se ferma sur un homme malheureux. ~~
Son idée n’était pas vraiment géniale mais impossible de laisser Chiharu parler de ça avec Aiba. Il ne savait pas vraiment ce qui se passait dans la tête de son meilleur ami mais s’il avait des problèmes il voulait l’aider à s’en sortir. Sho se sentait toujours un peu coupable et se souvint que le chanteur avait gardé sa tristesse pour lui quand il lui avait donné la fameuse « bénédiction ». Aiba méritait autant que lui d’être heureux et le rappeur était persuadé qu’Ayumu pouvait y faire quelque chose. C’est en pensant à ce qu’il allait dire qu’il entra dans l’immense bâtiment et monta au 3ème étage pour rejoindre les autres. Ce qu’il vit quand il passa la porte le rendit aussi triste qu’on pouvait l’être. Aiba était assis sur une chaise, le regard vide et sans le sourire qui d’habitude ornait son visage. Sho lui dit bonjour et il lui répondit par un murmure à peine audible. Cette situation le touchait beaucoup plus qu’il ne le pensait. - Tu sais ce qu’il a ? lui demanda Jun quelques minutes plus tard. - Non.Aiba ne souhaitait sûrement pas qu’il raconte tout ça aux autres sans son accord donc mentir était sa seule solution, même si ça ne l’enchantait pas du tout. La journée passa sans que son meilleur ami ne sorte un seul mot et c’est quand la fin arriva qu’il décida de passer à l’action. ~~
Le chanteur passa la porte quand une main l’attrapa par le poignet et le fit rentrer dans la pièce maintenant vide. Du moins c’était ce qu’il croyait. Sho le regarda dans les yeux et se posa sur un des sofas, l’invitant à faire de même. - Qu’est-ce que tu veux Sho-chan ? - Discuter, c’est tout. - Mais de quoi ? Je suis assez pressé, ma…ma mère…doit m’appeler, oui elle doit m’appeler. - Je croyais qu’on ne se mentait pas ?Aiba baissa la tête, honteux. C’est lui-même qui avait engueulé le rappeur pour que le mensonge ne se répète pas entre eux. - Je sais Aiba-chan. - Savoir quoi ? - Ce qu’il s’est passé à Chiba. - Tu me fais marcher, il ne s’est rien… - Ayumu l’a dit à Chiharu qui me l’a dit. Ça ne sert à rien de te cacher. Ce que tu as pu dire ou faire n’est pas honteux, je suis sûr que tu as tes raisons. Je pense même deviner lesquelles. Seulement tu devrais te confier à quelqu’un et je suis là pour… - Il ne s’est rien passé, ma mère va juste m’appeler, dit Aiba en s’approchant de la porte. - Alors tu vas vraiment laisser ça comme ça ? Tu ne ressens donc vraiment rien pour Ayumu, tu es sûr ?Le chanteur s’arrêta, la main sur la poignée et ferma les yeux en essayant de refouler ses larmes. Penser à la jeune femme lui faisait mal. - Je ne peux rien faire. - Aiba-chan je te dis ça parce que tu es mon meilleur ami mais…tu ne crois pas que tu t’accroches à quelque chose qui n’existe plus ? - Pourquoi tu dis ça ? Qu’est-ce que ça signifie au juste ? - Je crois que tu penses aimer Chiharu alors que… - Comment tu peux me dire ce que je ressens ? dit un Aiba en colère qui se retourna pour faire face à Sho, maintenant debout derrière lui. Je sais qui j’aime ! - Moi je pense que tu te trompes, que tu t’attaches désespérément à quelque chose que tu as pu en effet ressentir mais qui aujourd’hui est révolu mais tu ne veux pas l’admettre. Chiharu représente ton passé, ton enfance et Ayumu ton avenir. Tu n’arrives pas à départager les deux et c’est compréhensible, je ne te juge pas. Mais il va falloir que tu choisisses et je suis sûr que tu sais déjà laquelle des deux tu veux vraiment. Tu veux savoir mon avis ? Tu crois que Chiharu t’en voudra de lâcher prise à son sujet et d’aller ailleurs. Pourtant si tu savais comme elle souhaite votre bonheur ! Oui votre car elle veut vraiment que tout se passe bien pour toi et Ayumu. Aiba ne dit rien, tout simplement parce qu’il ne pouvait pas. Toutes les paroles de Sho semblaient justes mais il ne pouvait se résoudre à « faire un choix » ! Un vertige le prit et il se retint de tomber en s’adossant à la porte. - Je veux juste t’aider. - Je sais mais…je ne peux pas juste tirer un trait comme ça. Je ne veux pas la perdre. - Mais ça ne sera jamais le cas ! - Tu ne comprends pas ! Elle est une grande partie de ma vie, elle est Chiba…c’est comme si tu me demandais d’arrêter d’aimer ma famille, ce n’est pas possible ! - Aiba-chan je pense qu’il est temps que tu te rendes compte que ce n’est plus Chiharu que tu aimes, si tant est que nous parlons de l‘Amour avec un grand A. Je vais y aller et te laisser y réfléchir. Mais n’hésite pas trop longtemps ou tu n’auras rien du tout. Oh ! fit-il juste avant de sortir, et ce n’est pas en arrêtant de manger que tout s’arrangera. Donc demain je veux te voir en forme et le ventre rempli. Bye.Le rappeur passa la porte et laissa Aiba dans la pièce. Ce dernier n’arrivait toujours pas à réfléchir et en voulait un peu à Sho de le pousser ainsi. Quelques minutes plus tard il sortit lui aussi et arrivé chez lui il mangea à en faire exploser son pantalon. Puis, installé dans son lit, il commença à réfléchir. ~~
- Tu as mis longtemps pour rentrer, il s’est passé quelque chose ? - Non, j’ai juste été un peu plus long. - Tu ne voulais pas revenir ? - T’en as de ces idées toi. Qui ne voudrait pas rentrer chez soi ? Je suis crevé en plus.
Dit Sho en s’affalant sur le canapé, entraînant sa petite amie avec lui. - Arrête non ! Espèce de gros fainéant ! J’aimerais te parler de quelque chose d‘important.La jeune femme tenta de se relever mais il la maintenait fermement par la taille. - Ça suffit Sho ! Je vais m’énerver ! - Enerve-toi mais reste avec moi. - Laisse…moi…partir !A chaque mot elle s’élançait et fini par s’étaler par terre devant le rappeur hilare. - Et ça te fait rire ?Chiharu semblait vraiment énervée et il s’arrêta immédiatement. - Excuse-moi. - « Excuse-moi » « Excuse-moi », comme si ça suffisait. - Euh…tu peux traduire ? - Rien. Je voulais parler sérieusement avec toi mais bon tu ne sembles pas apte à ça alors je vais me taire. Elle partit sans un regard pour lui et il s’empressa de se lever pour la suivre. Elle commença par ranger quelques affaires et voyant qu’il la collait, elle alla sur le balcon. « Et mince, mais pourquoi j’ai ce truc moi ? » Il la vit se pencher dangereusement par-dessus la rambarde et s’approcha lentement. - Chiharu arrête ça tu me fais peur. - Quoi ? Tu n’as plus envie de t’amuser ? - Ce n’est pas drôle là, c’est dangereux. - Et bien ne viens pas.Un portable sonna à cet instant et le rappeur reconnu la sonnerie de celui de Chiharu. Avant qu’il ait eu le temps de dire ouf la jeune femme était déjà dans la chambre en train de décrocher. - Oui ? Oui je sais. Dis quoi ? Aujourd’hui ? Ça explique…Non…non tu sais que ce n’est pas ça…Oui je le pense vraiment…mais oui je te dis ! Pourquoi tu ne me crois pas ? Je lui ai parlé et…Ecoute si tu penses que…Non écoute-moi…Arrête de pleurer tu sais bien que…Attends deux secondes.Chiharu s’approcha de lui. - Tu peux me laisser seule un instant ? Je vais fermer la porte.Elle n’attendit même pas sa réponse et s’enferma dans la chambre. Sho, pour oublier qu’il venait de se faire virer de sa propre chambre, farfouilla dans le frigo à la recherche de quelque chose à manger. Chiharu n’avait pas fait la cuisine, ce qu’il trouva étonnant et c’est quand il s’installa à table qu’il remarqua quelque chose sur la table basse un peu plus loin. L’ordinateur de la jeune femme était allumé et surtout ouvert sur une page intéressante et à côté il y avait un papier rempli de notes en français. Ne cherchant même pas à déchiffrer l’écriture pourtant jolie, il se concentra sur l’écran, culpabilisant d’agir ainsi à l’insu de sa copine. La page affichée contenait des tonnes d’informations sur le métier de traducteur. Serait-ce de ça qu’elle souhaitait lui parler ? D’un travail ? Le chanteur se dépêcha d’aller se rassoir à sa place quand il entendit la porte s’ouvrir. Chiharu alla poser son téléphone sur la table et commença elle aussi à fouiller dans le frigo, avant de le refermer et de prendre une banane dans la corbeille qui trainait. Elle avait un petit sourire. - C’était qui ? - T’es bien curieux. - Quoi ? Je ne dois pas savoir ? Elle se contenta de hausser les épaules en épluchant le fruit. - Tu as eu Ayumu depuis hier ? fit-il pour changer de conversation. - Non. - Ah.La jeune femme fini rapidement sa banane et alla jeter la peau avant de disparaitre une nouvelle fois dans la chambre. Elle en ressortit avec un calepin et commença à recopier ce qu’il y avait d’écrit sur la feuille à côté de l’ordinateur. - C’est quoi ? - La météo pour demain. - Eh ?
Et en plus elle lui mentait ! - Et il fera quel temps ? - Orageux. - Tu plaisantes là ? - Non mais Sho j’ai une tête à recopier le bulletin météo dans un carnet ? Chiiharu semblait plus qu’énervée. - Ok ok c’est bon je me tais. - Ouai fais ça.Le rappeur débarrassa sa table et s’installa lui aussi avec son ordinateur. L’atmosphère était lourde entre eux deux. - Tu sais, commença-t-il, je t’écoute sérieusement maintenant. Si tu veux me parler de…je ne sais pas…des projets ? Un projet ?La jeune femme releva la tête et son regard se fit encore plus dur. - Alors en plus de ne pas m’écouter quand je veux te parler tu fouilles dans mes affaires personnelles ? - Je ne fouillais pas, j’ai juste…jeté un coup d’œil ?Sa mâchoire se crispa et elle éteignit son ordinateur, tout en rangeant soigneusement ses papiers. - Excuse-moi… - Bordel mais quand est-ce que tu auras fini de t’excuser ? T’en as pas marre ? Au lieu de ça fait les choses correctement ! Comme…je ne sais pas moi…écouter ta petite-amie qui meure d’envie depuis près de 6 heures de te dire qu’elle pense avoir trouvé un travail qui pourrait lui correspondre mais qui s’est retenue parce qu’elle sait que ton boulot est très important et qu’elle ne peut pas te déranger ? Mais si tu préfères faire l’idiot bah vas-y ! Mais ce sera sans moi cette fois. - Je t’écoute maintenant ! Je trouve ça bien que tu ais trouvé quelque chose qui… - Tais-toi ! Tais-toi ! Tais-toi !Sho fronça les sourcils et ne put retenir la vague de colère qui montait en lui. Personne ne lui parlait comme ça ! - Non mais tu t’entends là ! Maîtrise-toi ! Tu nous fais quoi, ta crise d’ado ? Mais tout le monde n’est pas 24h/24h à ton écoute mademoiselle ! Alors si t’es pas contente de ce que t’as… - Quoi ? Tu vas dire quoi ? Réfléchis bien Sho avant de dire quelque chose de grave et irréversible.Le chanteur remarqua alors ses mains qui tremblaient et sa respiration saccadée. Un début de crise ? Maintenant ? - J’avoue que j’ai été dure et injuste mais s’il-te-plaît ne dis pas, ne pense pas ce genre de chose…du moins pas devant moi d’accord ? Dans l’état où je suis je prendrais tout au pied de la lettre et je pense que ni toi ni moi ne voulons ça n’est-ce pas ?Sa colère partit aussi vite qu’elle était arrivée et il se félicita de ne rien avoir dit de plus. - Qu’est-ce qu’il y a ? - Je suis un peu sur les nerfs…avec cette histoire entre Ma-kun et Ayumu. Je pense à trop de choses en même temps et je n’arrive plus à réfléchir correctement. Je n’ai pas la tête à m’amuser tu comprends ? - Alors prenons les choses une par une tu veux bien ?Elle hocha la tête avant de courir se jeter dans ses bras. - Pardon, pardon ! Je ne voulais pas dire ça ! Pardon…Pardon, pardon… - Ça fait beaucoup de pardon. - Pardon…Elle serra ses bras autour de sa taille jusqu’à l’étouffer mais il ne dit rien. Ils venaient d’éviter une grosse catastrophe ! - C’était Ma-kun au téléphone tout à l’heure. - Qu’a-t-il dit ? - Il m’a parlé de ce que tu as fait et de sa réflexion. Il m’a dit ce qu’il ressentait et ce qu’il pensait faire maintenant. J’espère qu’il s’en sortira. - Moi aussi, dit le rappeur avant d’embrasser sa compagne. ~~
Respiration. Expiration. Respiration. Expiration. « C’est bon j’y vais. » Le premier chiffre…le deuxième…ah non pas possible il n’y arrivera pas ! Si, il le doit ! Bon…encore…encore…voilà maintenant on appelle…ça sonne. Oh non ça décroche ! - Mochi mochi ? - Ayu-chan c’est moi ne raccroche pas ! - Que veux-tu ? Je n’ai plus rien à te dire. - Moi si.~~
Une semaine. Elle avait passé une semaine à se morfondre, à penser que tout était fichu. Et puis il y eu cet appel qui, elle l’espérait, allait tout changer. Ou pas. FLASHBACK
- Il faut que je te parle en face à face, c’est important. - Excuse-moi mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée. - Il le faut, s’il te plaît. - …ok. - Génial je viendrais ce week-end. On se verra dans le parc. - Je t’attendrais.FIN DU FLASHBACK
Et c’était ce qu’elle faisait en ce moment. Elle attendait. Mais personne ne venait. La meilleure, il lui avait posé un lapin ! Elle se leva pour partir, les larmes aux yeux quand quelqu’un l’attrapa par le bras. - Ne t’en va pas.Aiba se tenait devant elle, le souffle court et les joues rouges d’avoir couru. - T’es en retard, qu’est-ce que tu veux ? - Oui je sais excuse-moi, mais je suis passé prendre quelque chose avant et… - Abrège.Devant elle le chanteur inspira un grand coup. - Voilà j’ai…réfléchi et je pense que…en fait non je sais… - Pas la peine de t’excuser j’ai compris. Tu n’avais pas besoin de venir jusqu’ici pour me le dire. - Mais…je…tiens !Aiba sortit un grand sac en toile qui lui tendit avec un air très sérieux et anxieux. - Qu’est-ce que c’est ? - Ouvre.Ce qu’elle fit, tout de même assez curieuse. Et ce qui en sortit l’étonna. - Pourquoi tu m’offres un ballon de basket ? - Regarde-le bien, il est spécial.Ayumu le retourna dans tous les sens et elle vit alors ce qui rendait cet objet « spécial ». Elle n’y croyait pas. - Que…qu’est-ce que ça veut dire ? - Je sais que je suis tombé amoureux de toi la première fois où nous avons joué au basket alors je voudrais qu’on y rejoue aussi souvent que possible, pour encore et encore ressentir cette sensation. Une larme coula le long de la joue de la française, une larme non pas de tristesse comme ces derniers jours, mais de joie que le chanteur vint effacer rapidement du pouce, avant de la prendre délicatement dans ses bras. Ils souriaient tous les deux et entre eux se tenait le ballon de basket sur lequel était écrit au marqueur : Je t’aime. ~~
- Chi-san ? - Oui ? Alors ? - Je l’ai fait ! J’ai réussi ! Vous aviez raison, c’est elle…Merci, merci sans vous deux je serais passé à côté de… - Deux secondes Ma-kun j’ai un autre appel. Tu restes ? - Oui oui vas-y.La jeune femme regarda qui était l’autre émetteur et souri. - Ayumu ? - Chiharu ! Tu ne vas pas me croire ! Aiba-kun il… - Je sais. - C’était merveilleux ! Je n’en reviens toujours pas ! Merci ! Merci ! - Mais je n’ai rien fait. - Je ne veux pas t’embêter avec ça mais je suis si heureuse c’est…je n’y crois pas ! - Tu m’étonnes. Dis je voulais passer un coup à la maison, ça ne te dérange pas ? - Pourquoi ça me dérangerait ? C’est encore chez toi ! Viens quand tu veux ! - Je passerais dans deux jours sûrement. Et toi au niveau de tes projets tu penses faire quoi ? - Ah oui, je vais commencer à chercher un appartement dans Tokyo et un travail pour subvenir à mes besoins et qui sait, j’espère qu’un jour ma vie entière sera là-bas. - Je te souhaite bonne chance. - Toi aussi ! Bon je vas raccrocher mais encore merci ! A bientôt ! - Bye.Voilà un de fait, maintenant l’autre. - Ma-kun tu es toujours là ? - Oui ! - Tu disais ? - Euh…je sais plus. Mais…ah si ! Je voulais vous remercier. - Non c’est vous deux qui avait fait tout le boulot et je suis fière de toi tu sais. Maintenant je te confie ma cousine et ne t’avises pas de la rendre malheureuse ! - Promis ! Chi-san…je t’aime comme un frère. - Tu as toujours été toute ma famille tu sais, je ne serais pas moi aujourd’hui sans toi. Je te souhaite vraiment d’être heureux. - Moi aussi. Merci encore, je vais y aller. Bye ! - Bye.Voilà, tout était arrangé. Enfin tout non mais…le reste se fera plus tard ne ?
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| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Jeu 29 Déc - 16:56 | |
| J'aime ! J'aime ! J'aime ! Mon dieu J'aime ! Ca fait un peu beaucoup de j'aime xD
Ça fait umh... 51 chapitre que j'attends ça xD Ouah mon dieu merci Bidi ! ♥
Bon sinon xD J'ai bien aimé la petite dispute entre Chi et Sho, je sais pas pourquoi mais j'ai bien aimé --' heureusement que Sho n'a rien dit sinon ça se serait vite barré en couille !
Olalala je t'ai dis que j'aimais ce chapitre ? xD
La suite !
Merci ♥ |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Jeu 29 Déc - 22:52 | |
| Voilà la suite !!! le truc c'est que je sais pas quoi te poster demain du coup XD Chapitre 52
- Spoiler:
Sho et Chiharu avaient enfin pu parler du futur travail qu’elle pensait faire et ils étaient d’accord, elle commencerait à chercher après le week-end à Chiba. Elle arriva dans l’après-midi et c’est quand elle gara la voiture qu’elle reçu un sms, de sa cousine justement.« Désolée ! Aiba-kun est venu me chercher aujourd’hui pour notre premier rendez-vous :D Et je n’ai pas pu te prévenir avant. Tu n’as qu’à m’attendre, je rentrerai dans la soirée je pense (ou pas ^^). A plus tard ! » Quoi ? Elle allait devoir poireauter toute l’après-midi sans ordinateur en plus ? « Tu me revaudras ça Ayumu. » pensa très fort la jeune femme. Néanmoins elle rentra chez elle, sans avoir remarqué que non loin une longue voiture noire était garée.
Il n’y avait pas un bruit dans la maison et, posant les clés sur la table basse de l’entrée, elle alla directement dans la cuisine pour boire un verre d’eau. Puis elle commença à monter les escaliers jusqu’à sa chambre quand une voix l’arrêta, la faisant en même temps sursauter.
- Chiharu tu es là.
Elle se retourna lentement, ayant reconnu la voix et croisant les yeux bleus de l’homme elle regarda autour à la recherche de la femme qui l’accompagnait toujours.
- Ta mère n’est pas avec moi.
Chiharu se sentit un peu soulagée, elle n’était toujours pas apte à l’affronter. Cependant elle restait nerveuse face à la stature imposante de son père.
- Que fais-tu ici seul ? - Je pourrais te poser la question. Je croyais que tu étais à Tokyo maintenant. Laura me l’a dit. - Oui j’ai emménagé là-bas, quoique vous puissiez en penser toi et mère. Je devais passer l’après-midi avec Laura mais elle a eu un…imprévu. Si tu veux je peux m’en aller. - Non il faut qu’on parle toi et moi.
Parler ? Ce verbe, quand il était utilisé par ses parents, elle le détestait plus que tout. Pourtant elle le suivit jusqu’à la salle à manger où ils prirent chacun place sur la table, l’un en face de l’autre. 2 regards du même bleu se fixaient, attendant que l’autre prenne la parole en premier.
- Comment vas-tu ? - Tu me poses vraiment la question ? C’est bien la première fois. - Je n’ai pas été un père exemplaire pour toi, je le sais bien. - Pourquoi me dire ça maintenant ? Qu’est-ce que ça va changer au fait que vous ne m’aimez pas ? - Je t’aime voyons Chiharu, tu es ma fille. - Ah oui ? Pourtant je ne me souviens pas une seule fois dans toute ma vie avoir reçu ne serait-ce qu’un sourire de votre part. - Je sais. Et je m’en veux beaucoup. - Ce n’est pas parce que tu dis ça que je vais vous pardonner à toi et à mère. J’ai beau ne pas le montrer mais je vous en veux énormément. Pourquoi tous ces enfants ont eu droit à de l’amour et des bisous et pas moi ? Pourquoi personne ne m’emmenait jamais au parc manger une glace ? Pourquoi personne ne me lisait d’histoire le soir ou ne me bordait ? Pourquoi j’ai du tout apprendre toute seule ? Pourquoi la seule chose que j’ai connu c’est le vide d’une maison trop grande pour moi ? Pourquoi je n’ai jamais pu raconter à mes parents que l’école pour moi ce n’était que moquerie et mépris ? Pourquoi tu ne m’as jamais écouté quand j’en ai eu besoin ? Si vous ne me vouliez pas il fallait faire comme moi… - Faire quoi comme toi ? De quoi parles-tu au juste ? - Rien.
Chiharu pensa alors qu’il était temps que ses parents, du moins son père sache ce qu’elle avait enduré touts ces années seule alors qu’ils partaient faire le tour du monde une énième fois.
- Pourquoi mère n’a pas avorté tout simplement ? Comme moi il y a 7 ans. - Tu n’as jamais…tu as…QUOI ? - Au moins tu as le mérite d’avoir bien réagi.
Son père la prit par le poignet et le lui serra à lui en briser les os.
- Aie ! Lâche-moi ça fait mal. - Redis ! Tu as quoi sans nous l’avoir dit ? - J’ai avorté. Et oui surprenant non ? Mais si vous vous intéressiez un peu plus à moi vous auriez su tout de suite, vous auriez remarqué que je n’étais pas bien. Seulement non, vous êtes restés aveugles à mes appels au secours. - Qui t’a fait ça ? Qui est le salaud qui a osé te mettre enceinte ? - Tu le connais. Le grand, le beau, l’intelligent et riche Takeyama Toshi que vous admirez tant ! - Lui… - Oui lui. Mais encore s’il ne m’avait mise qu’enceinte… - Chiharu que s’est-il passé ? Qu’est-ce que je ne sais pas ?
La jeune femme commençait à pleurer, comme à chaque fois qu’elle repensait à ce jour horrible où elle avait appris que son petit-ami la trompait et qu’il était venu la violer. Dans la maison de ses parents.
- Il…il me trompait. Il me trompait et m’a jeté comme un déchet quand il a obtenu ce qu’il voulait. - Ce qu’il voulait…Tu veux parler de…ça ? - Oui et…je n’ai jamais pu vous le dire tellement j’avais honte de moi ! Je suis si faible et je vous déçois si souvent que vous avouer qu’il a réussi à me forcer était impossible. Mais…maintenant je veux me libérer de tout ça, je ne veux plus vivre dans l’ombre du passé. Père si j’ai avorté c’est parce que Toshi m’a violé.
Les yeux du français s’agrandirent et sa mâchoire se crispa, comme les doigts toujours ancrés sur son poignet.
- Le salopard…Le salopard ! Ça ne se passera pas comme ça ! Toucher à ma fille…
Il se leva brusquement de la chaise.
- Attends que comptes-tu faire ? - Régler cette histoire. - Non s’il-te-plaît. C’est à moi de le faire ! Je t’en prie assieds-toi. - D’accord mais…il y a 7 ans ? Pourquoi tu ne nous as rien dit ? - M’auriez-vous seulement écouté ? - Je n’appréciais pas vraiment ce garçon mais tu semblais bien avec donc je pensais qu’il était quelqu’un de gentil. Si j’avais su j’aurais fait quelque chose avant ! Quitte à ce que tu me détestes. - C’est fait je ne veux plus en parler. Si je t’ai tout dit c’est parce que maintenant je veux vivre ma nouvelle vie. - Avec ce chanteur ? - Ne dis pas ça comme ça. Il est la meilleure chose qui me soit arrivé. - C’est juste que…je ne suis pas très confiant envers les stars. Je ne veux pas qu’il te prenne pour son objet. - Ce n’est pas le cas, je te le promets. - Écoute…je suis désolé d’avoir manqué toute ta vie. Ce n’est pas que je ne le voulais pas, mais ta mère… - Je sais, je suis au courant. - Ses parents ne m’ont jamais aimés et elle a du faire un choix dès le départ. Choix qu’ils n’ont pas acceptés. Ta mère est fille unique et se voir séparée ainsi de ses parents…je ne me le suis jamais pardonné, c’est pour ça que je n’ai jamais osé la contredire sur ton éducation. A la dure. Elle pensait que c’était la meilleure chose pour toi, que tu n’aurais pas eu à subir cette tristesse qu’elle avait ressenti. Ce n’est pas à cause de toi. Je ne pensais pas que tout se passerait ainsi mais ta mère est très têtue et je n’ai jamais pu l’arrêter dans ses décisions. J’ignorais à quel point ta vie était si désastreuse et si je pouvais je reviendrais en arrière pour tout remettre en ordre. - A quoi ça sert de dire ça ? Maintenant c’est passé. - Je parlerais à ta mère. Je suis sûre qu’au final elle pensera comme moi : tu mérites bien plus que ce qu’on t’a donné. Si tu penses vraiment que ta vie est à Tokyo, alors vas-y et n’hésites pas. Je suis de tout cœur avec toi. - Pourquoi…pourquoi ça n’a pas été comme ça avant ? - Je ne suis pas un modèle parental très réussi mais sache que je t’aime plus que tout. Je suis fier de toi, de ce que tu as surmonté et de la personne que tu es aujourd’hui. - Merci. A sa grande surprise son père vint près d’elle et la prit dans ses bras, chose qu’il n’avait jamais faite auparavant. Chiharu répondit à son étreinte, elle n’allait pas laisser s’échapper cette occasion de se rapprocher de ses parents.
La jeune femme récupéra quelques affaires qui restaient dans sa chambre et, après avoir attendu Ayumu jusqu’à tard le soir, décida de partir. Elle serait bien restée à Chiba mais la perspective d’être seule dans une immense maison, son père étant parti et sa cousine n’étant pas rentrée, ne l’enchantait pas du tout. Et plus que tout la présence du rappeur près d’elle lui manquait. L’engueulade du début de semaine ne s’était pas reproduite mais Chiharu s’en voulait toujours autant d’avoir agit ainsi. C’était stupide, gamin et surtout elle avait détesté la sensation que ça lui avait procuré. Aucun plaisir. Son portable sonna alors qu’elle s’installait au volant de la voiture que son père lui avait gentiment prêtée et un large sourire illumina son visage.
- Allô. - Bonsoir, tu vas bien ? - Oui et toi ? - Non ça ne va pas. - Qu’est-ce qu’il y a ? - Tu n’es pas là. - Bêta va. J’ai une surprise pour toi. - Hontô ? Je l’aurais quand ? - A mon retour bien sûr. - Rhâ je dois attendre demain ? - Oui. En attendant…tu n’as qu’à…dormir ? - Ahah. Non tu vas me dire ce que c’est ? - Ce ne serait plus une surprise. Oh et ne m’attends pas pour aller te coucher demain je rentrerais très tard. - Quoi ? Mais…tu ne mangeras même pas avec moi ? Je commence super tôt le lendemain. Mou… - Allez ne fais pas la tête. Bon je te laisse, bonne nuit. - Bonne nuit. - Je t’aime. - Moi aussi.
La jeune femme raccrocha, toujours en souriant. Sho s’était mis à vouloir apprendre le français tout ça pour parler avec elle et ça lui faisait énormément plaisir. Et puis il avait une façon si mignonne de prononcer les mots…mignonne et ridicule ! La pauvre tentait à chaque tant bien que mal de retenir ses rires pour ne pas trop le vexer. Il faisait tellement d’effort ! Elle démarra en pensant à la surprise qu’il aura quand elle passera la porte de l’appartement quelques heures plus tard.
Le voyage l’avait énormément fatiguée et elle avait galéré pour trouver une place de parking assez près du bâtiment. En plus de ça elle crû avoir perdu les clés de porte une fois arrivée devant et avait cherché pendant 10 minutes dans son sac et ses vêtements tout ça pour se rendre compte qu’elle les avait oublié dans la voiture ! Bien entendu quand elle entra tout était éteint et, le plus doucement possible, elle entreprit de poser ses affaires dans la chambre. Sho dormait déjà, ce qu’on pouvait très bien déduire grâce aux ronflements profonds qui s’élevaient dans la pièce. Ronflements qui lui donnaient envie de rire à chaque fois qu’elle les entendait. Mais bon il fallait qu’elle soit discrète ! Ou pas…Elle ne voulait pas le réveiller mais en même temps c’était si tentant ! Comment allait-elle faire…Après s’être rapidement déshabillée elle monta sur le lit et se mit à califourchon sur le chanteur qui dormait alors sur le dos, la tête sur le côté et les bras écartés. Mais devant cette vision toute envie d’espièglerie disparut et elle se contenta de s’allonger sur son torse, les bras du rappeur venant se refermer sur elle. Quelle surprise il aurait le lendemain !
~~
Le réveil sonna, hurlant une chanson horrible qui lui martelait le crâne mais qui était la seule assez efficace pour bien le réveiller. Sauf que là c’était le week-end ! Il avait oublié de l’éteindre, quel idiot !
- Mmmmh Sho arrête ça…
Le rappeur allongea son bras jusqu’à l’engin sur lequel il tapa plusieurs fois avant de trouver le bon bouton. Quand la musique s’arrêta, il se réinstalla dans le lit tant bien que mal, quelque chose l‘empêchait de bouger…et une pensée traversa son esprit, le réveillant totalement. C’était lui où Chiharu venait de parler ? Impossible, elle était à des kilomètres de là. Il devait juste halluciner. Et puis il sentit quelque chose, ou plutôt quelqu’un bouger à côté de lui, des jambes étaient entrelacées aux siennes, une respiration autre se faisait entendre…Non il n’était pas seul, comme il l’avait pensé. Il ouvrit grand les yeux et tomba pile en face d’un visage qu’il connaissait si bien, et qu’il ne pensait pas surtout revoir de si tôt. Sa copine était vraiment là, dans ses bras, et dormait profondément !
- Chiharu ? Est-ce que je rêve ?
Le corps assoupi bougea un peu, cherchant un peu plus de chaleur contre le sien.
- Chiharu ? - Mmmmh laisse-moi dormir… - Mais qu’est-ce que tu fais là ? - Mou…j’suis fatiguée, rentrée tard hier alors laisse-moi me reposer…parlera plus tard.
Elle n’avait pas ouvert les yeux et sa voix était faible. Elle lui parlait mais voulait vraiment se rendormir. Mais…pourquoi ?
- Je sais mais…tu ne devrais pas être à Chiba ?
La jeune femme se redressa, toujours les paupières fermées et chercha pendant un temps ses lèvres jusqu’à les capturer en un long baiser.
- Surprise, murmura-t-elle avant de se rendormir.
Surprise ? Surprise…Surprise ! Mais oui bien sûr ! La surprise ! Celle dont elle avait parlé…alors c’était ça ? Le rappeur pensa qu’elle ne pouvait pas lui faire plus plaisir que de rentrer plus tôt. Seulement maintenant il n’arrivait plus à se rendormir donc il se contenta de la regarder. Bientôt il se leva doucement du lit, faisant le moins de bruit possible. C’est quand il posa son deuxième pied par terre qu’il se sentit retenu par quelque chose. Se retournant, il vit que Chiharu le tenait fermement par le bas du t-shirt. Il tenta de retirer sa main mais elle était très bien accrochée et il fini par soupirer d’exaspération. Non pas que ça lui déplaisait mais il devait vraiment aller aux toilettes parce que…il ne souhaitait pas vraiment que la jeune femme à son réveil voit ce qui s’était formé dans son pantalon à cause de sa vessie pleine. Ça ne lui arrivait pas souvent mais là c’était assez urgent et surtout gênant. En plus comment lui expliquer qu’il avait une érection à 8h du matin ? Non il fallait vraiment qu’il sorte de là.
- Mmmh pourquoi tu t’en vas, il est tôt. Reste un peu.
Oh non elle était réveillée !
- Je reviens tout de suite, rendors-toi. - Mmnon allez viens. S’il-te-plaît.
Il ne s’était jamais senti aussi mal en sa présence qu’à cet instant. Chiharu l’agrippa par le poignet et voyant qu’il lui résistait, elle fini par sortir des draps, passant ses bras autour de son cou.
- Où tu vas ?
Avant qu’il ait eu le temps de lui répondre, elle avait déjà passé ses mains sur son torse et l’embrassait dans le cou.
- Chiharu…Arrête…
Ce qu’elle faisait ne l’aidait pas du tout à calmer sa grosseur et encore pire, l’activait un peu plus.
- Tu es devenu…entreprenante… - Tu n’aimes pas ? Je peux arrêter si tu veux mais pas sûr que je veuilles recommencer après. - Je…
Ses mains descendirent encore plus bas, plus bas et maintenant elle lui mordillait l’oreille. Il abandonna, se laissant aller contre elle et apprécia chaque sensation qui traversait son corps. Il grogna de frustration quand elle arrêta.
- Sho…dis-moi…c’est quoi ça ?
Le rappeur ouvrit les yeux, ils ne s’était même pas rendu compte qu’il les avait fermés, se demandant de quoi elle parlait. C’est en voyant sur quoi était fixé ses yeux qu’il se recroquevilla sur lui-même, rouge comme une tomate.
- R…rien. - Allez ne sois pas honteux. C’est…normal. - Ce n’est pas ce que tu crois. - Ah. Moi qui croyais que je te faisais de l’effet. C’est vexant.
Elle retourna se mettre sous les draps tandis que lui se levait en se cachant.
- Tu pourrais marcher normalement au moins. - C’est que…ça me gêne un peu tu vois. - Un autre en aurait été fier et aurait profité. - Profité ? - Et bien, si je veux être franche avec toi, voir ça c’est loin d’être anti-stimulant. - Attends si je comprends bien, ça, ça te donne envie de le faire ? - Pas que, y’a la personne qui va avec aussi mais ton comportement m’a bien refroidie. Tant pis. Ce sera pour une prochaine fois.
Le chanteur n’était pas sûr de bien comprendre ce qu’il entendait. Ces mots sortaient-ils vraiment de la bouche de Chiharu ? La Chiharu avec qui il n’arrivait pas à avancer de ce côté-là ? Ça paraissait invraisemblable. Sho la vit alors se lever précipitamment et courir hors de la chambre en criant à son attention :
- T’es trop lent ! Pour punition j’irais aux toilettes avant toi !
Il couru lui aussi mais elle s’était déjà enfermée dans les cabinets.
- Chiharu c’est pas drôle ouvre la porte ! - C’est occupé ! - Rhâ dépêche-toi alors.
Il attendit bien pendant un quart d’heure, l’entendant rire de l’autre côté puis enfin le bruit de la chasse d’eau se fit entendre et la jeune femme sortit, un grand sourire aux lèvres. Ses yeux se posèrent sur son entrejambe et elle pouffa avant de l’embrasser.
- Mais c’est que c’est mignon tout ça.
L’idol se précipita dans les toilettes. Enfin.
~~
Elle s’était bien amusée, le taquiner était devenu son sport favori. Et même si ce qu’elle avait vu lui avait fait se sentir bizarre, se moquer de lui avait été la première chose sensée qu’elle avait trouvé à faire. Elle prépara le petit-déjeuner et Sho arriva quelques instant après, toute trace de sa gêne ayant disparue. Il ne dit rien et le repas se fit d’abord en silence puis comme toujours. Ce qui s’était passé le matin ne revint plus dans la conversation.
Dans l’après-midi, ils s’installèrent tous les deux devant une comédie, Chiharu sur les genoux du chanteur qui la tenait par la taille. Quand son téléphone sonna.
- Rhâ non c’est pas vrai. C’est moi l’idol et c’est ton téléphone qui sonne tout le temps ! - C’est que je suis populaire mon cher. Mets pause s’il-te-plaît. Ce ne sera pas long. - Pffff, fit Sho en appuyant sur le bouton de la télécommande. - Mochi mochi ? - Chiharu c’est moi ! - Ah, enfin. Tu es à la maison ? - Euh…en fait il y a eu un petit contretemps hier. - C’est-à-dire ? - Eh bah on est parti en voiture mais elle est tombée en panne, on ne savait pas vraiment où on était donc on est allé demander de l’aide dans une ville à côté et là mon portable et celui d’Aiba-kun se sont éteints, manque de batterie donc on est allé dormir… - Sho arrête !
Ledit Sho s’amusait à la chatouiller et même si la jeune femme contractait ses abdos pour ne rien sentir, le rire fut plus fort et elle commença à se tortiller pour empêcher ces mains de la toucher encore plus.
- Tu m’écoutes ? - Oui…mais…Stop j’ai dit ! - C’est à moi que tu parles ? - Non…C’est Sho qui me chatouille. - Dis-lui d’arrêter. - Mais c’est ce que je fais ! - Je ne t’écoute paaaaaaas.
Le rappeur passa une de ses mains sous son haut et la fit se pencher en arrière avec l’autre.
- Je suis au téléphone là, laisse-moi. - Et si j’en ai pas envie ? - Bon je rappelle plus tard ou quoi ? - Non ! Attends je m’en débarrasse. Quittes pas.
Posant son portable sur le canapé, Chiharu se retourna rapidement pour venir embrasser le chanteur, et ainsi le réduire à l’état de loque. Peu de temps après elle reprit le téléphone en soupirant.
- Donc tu disais ? - T’as fait quoi pour qu’il arrête ? - Euh…donc plus de voiture et plus de portable. Comment vous avez fait ? - On est allé dormir à l’hôtel du coup. - Rassure-moi, pas dans la même chambre ? - Non bien sûr. Par contre on a bien parlé et rigolé jusqu’à 1 heure du matin, c’était sympa. Là je viens de rentrer à la maison, et lui est repartit pour Tokyo. - Alors réussit ? Ce premier rendez-vous ? - Oh oui ! - Génial. - Bon je vais te laisser avant qu’il ne revienne à la charge. Du coup on ne s’est pas vu, c’est dommage. - Une prochaine fois peut-être. Tu comptes t’installer quand ici ? - D’ici quelques semaines je pense. Mais je te dirais quoi. - Pas de soucis. Appelle quand tu veux. - Ah non ! Il va falloir qu’on définisse des horaires ! - Tais-toi derrière ! - Ayumu te dit de te taire. - Ça sent le favoritisme. - Bon allez bye bisous. - Bye !
Chiharu raccrocha et montra son portable au rappeur.
- Tu vois ? Là, je l’ai éteint. Comme ça personne ne viendra plus nous déranger. - …Je préfère. - Bon tu nous le remets ce film ?
Sho appuya sur lecture et la jeune femme se lova contre lui, appréciant le contact et la chaleur de son corps et une bonne partie du film était passé quand le rappeur recommença à parler.
- Ne ? - Quoi ? - J’ai été invité à une soirée et je me demandais si…si tu voudrais bien venir avec moi. - Quel genre de soirée ? - Très habillé. Du gratin, ce genre de chose. Assez ennuyant mais j’y suis obligé. C’est le travail. - Je ne ferais pas un peu tâche là-dedans ? - Mais non. Alors ? Tu veux bien ? - …Pourquoi pas ?
L’idol souri de contentement. Ce qu’il ignorait, c’est que cette soirée allait provoquer un des plus grands drame de son existence.
donc je sais pas si j'en posterais un demain du coup ^^ Edit : quelle conne je suis, bien sûr que j'ai de quoi poster : j'ai 59 chapitres ! donc du coup pas de soucis, il y aura demain ;D |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Ven 30 Déc - 12:38 | |
| Ah bah 59 ça va ! xD
Bon alors j'adore ce chapitre, mais vraiment, je vais te dire pourquoi. Enfaite c'est parce que en le lisant j'ai eu un sentiment bizarre, d'abord j'ai faillis pleurer, j'avais les larmes aux yeux au début, et à la fin j'étais morte de rire ! :)
Je trouve que tout ce que son père lui dis c'est trop beau, j'espère qu'il arrivera à enfin parler à sa femme :$
La surprise était trop mignonne mais ce qui est génial c'est la suite ! Pauvre Sho, et Chiharu qui se fou ouvertement de sa gueule c'était trop drôle ! J'adore ce moment là "- Tu pourrais marcher normalement au moins. - C’est que…ça me gêne un peu tu vois. " et "- Mais c’est que c’est mignon tout ça." Sérieusement j'imaginais trop la scène, mais c'est qu'elle se décoince la petite ;) On avance, on avance ^^
Bon après l'appelle téléphonique m'a encore fait rire ! "- Pas de soucis. Appelle quand tu veux. - Ah non ! Il va falloir qu’on définisse des horaires ! - Tais-toi derrière ! - Ayumu te dit de te taire. - Ça sent le favoritisme." Ça m'a fait trop rire aussi ce moment là. C'est un vrai gosse ce Sho ! xD Et j'aime bien l'envoyer bouler on dirait ^^
Bon bah j'attends la suite alors ;) |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Ven 30 Déc - 12:53 | |
| :DDDDDD MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Ouf je me suis pas loupée alors :) Bon alors je te donne la suite mais avant j'ai une question à te poser : il y a une scène qui normalement devrait être en +18 ans sur AnF. donc je voulais savoir si je la poste quand même en même temps que le chapitre ou si je te l'envoies en MP. Ou si tu veux pas la lire du tout. |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Ven 30 Déc - 13:01 | |
| Si je veux la lire mais après c'est toi qui vois si il faut la poster ou pas. En même temps à part moi j'ai l'impression que sur Nutty il y a plus grand monde qui vient sur ce post donc si tu mets juste avant le spoiler que c'est +18 ceux qui veulent pas lire ne le liront pas ;) |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Ven 30 Déc - 15:27 | |
| Ok donc je poste tout de même ^^ (et oui il n'y a plus personne à part toi : ma fidèle !!!!) Chapitre 53 --> Attention pour public averti ! (une partie seulement)- Spoiler:
Quelques jours plus tôt, à Tokyo, les deux cousines s’étaient retrouvées devant un magasin à l’enseigne étrange et colorée. L’une était nerveuse, l’autre excitée. Ce qu’elles allaient faire resterait gravé à vie mais là était l’intérêt. Ayumu et Chiharu avaient décidés d’un commun accord, après des jours de réflexion, qu’une expérience comme celle-ci ne pourrait que les lier à vie. Et même si leurs copains respectifs étaient réticents à cette idée, il n’empêcha pas que 3 heures plus tard, chacune ressortit avec un tatouage de son choix à un emplacement de son choix : une clé de sol munie d’une aile d’ange sur le poignet pour Ayumu et des traits qui donnaient la forme d’un oiseau aux longues ailes qui partaient de l’arrière de son oreille droite jusqu’à la base de son cou pour Chiharu. Les deux cousines avaient ainsi marqué cette journée d’une pierre blanche : quoiqu’il se passe, ce jour représentait leur amitié et leur complicité.
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Ils avaient décidés d’arriver séparément à la réception, prétextant être seulement des amis du lycée. C’est Sho qui arriva en premier et il fut soufflé quand près d’un quart d’heure plus tard, Chiharu arriva à son tour. Il la trouva tout bonnement…magnifique. Belle à en mourir. Il aurait fait n’importe quoi pour elle à ce moment-là si elle le lui avait demandé. Elle portait une robe aux tons beige/rose pastel avec de fines bretelles qui dévoilait le tatouage dans sa nuque. Elle était cintrée à la taille et arrivait au niveau des genoux, la rendant encore plus mince et allongeant ses jambes perchées sur de hauts talons noirs. Ce qui attira néanmoins le plus son attention fut comme d’habitude son visage. Ses cheveux habituellement détachés s’élevaient en un chignon ouvragé retenu par des pinces argentées d’où s’échappaient quelques mèches rebelles qui venaient s’entortiller le long de son cou. Cou auquel pendait toujours le collier qu’il lui avait offert, brillant de mille feux. Comme ses yeux. On ne voyait presque qu’eux, ce bleu électrique souligné de noir qui rendait son regard encore plus profond et hypnotisant. Elle le cherchait et quand enfin elle le vit, un long sourire étira ses lèvres rosies. Mon dieu qu’elle était belle. Toutes les femmes y pourtant très attirantes qui l’entouraient avaient disparues lorsqu’il l’avait vu entrer dans l’immense pièce. Elles lui paraissaient fades et sans grand intérêt. C’est quand il avança vers la femme qu’il aimait que Sho passa à côté de celui qui allait ruiner tous ses moments de bonheur.
~~
Ils s’étaient salués comme deux personnes proches, mais pas trop parce qu’ils savaient très bien que Johnny Kitagawa se trouvait aussi dans la pièce et que provoquer un scandale ne servirait à rien. C’est pourquoi parfois ils se promenaient l’un à côté de l’autre, se frôlant sans jamais vraiment se toucher et se jetant des regards qu’eux seuls pouvaient pleinement déchiffrer. On avait mis la musique et quelques couples dansaient au milieu de la pièce. Chiharu mourrait d’envie d’essayer même si elle se savait qu’elle avait 2 pieds gauches mais danser avec Sho était à cet instant son plus grand désir. Pourtant ça ne se fit pas. A un moment assez avancé de la soirée ils se retrouvèrent tous les deux dans le même groupe de discussion. C’est à partir de ce moment-là que tout dérapa.
Chiharu discutait avec un homme assez âgé, dans la 60aine, qui rigolait peu et semblait très distant envers toutes les femmes. Cela ne l’empêcha pas de parler un peu et au bout d’un moment il se tourna vers tout le monde avec un air fier.
- Ah mon fils viens de revenir !
Alors qu’elle regardait qui arrivait, la jeune femme comme le rappeur sentit son corps se glacer d’effroi.
- Voici mon fils, Takeyama Toshi, ma plus grande réussite.
Ce dernier s’avança, un grand sourire aux lèvres et s’arrêta sur elle un peu plus longtemps que sur les autres, la fixant comme s’il savait ce qu’il allait se produire. Elle ne dit rien et vit non loin d’elle Sho, les regardant durement, les poings serrés. Elle avait intérêt à faire attention sinon il n’hésiterait pas à intervenir et elle ne voulait pas le mettre en danger. La jeune femme continua de discuter avec l’homme sous le regard triomphant de Toshi. Mais que lui voulait-il ? Elle paniqua lorsqu’il se rapprocha d’elle et se pencha.
- Accepteriez-vous de danser avec moi ?
Chiharu chercha de l’aide mais ne fit que croiser le regard impuissant du chanteur qui lui faisait non de la tête.
- Tu ne refuserais pas ça devant autant de monde n’est-ce pas ? Ce serait impoli, murmura Toshi à son oreille.
Son père les regardait avec curiosité et fronça les sourcils devant le temps qu’elle mettait à répondre. On n’avait probablement jamais rien refusé à son fils. C’est en prenant bien soin de ne pas regarder Sho qu’elle lui prit la main, un frisson glacé lui parcourant l’échine. Ils avancèrent côte à côte jusqu’à la piste où le jeune homme la mit devant lui et plaça ses mains sur ses hanches. Elle hésita à rester les bras pendants, refusant de le toucher.
- Tu ne voudrais pas attirer l’attention non ? Allez Chi, ce n’est qu’une danse rien de plus. - Ne m’appelle pas comme ça. Tu as perdu ce droit depuis longtemps. - Ne fais dont pas la tête. Tu es magnifique.
Il fit une pression sur son dos pour rapprocher son corps du sien, qu’elle s’empressa d’écarter à nouveau.
- Tu n’es pas joueuse ce soir. - Ce n’est pas un jeu. Et de toute façon je ne veux plus jouer. - Mais j’en connais un qui serait prêt à le faire.
Elle tourna la tête vers la personne qu’il narguait du regard, qui n’était autre que Sho.
- Arrête de faire ça. - Je parie que j’en fais ce que je veux, tout comme toi. - Je ne suis pas ton objet et tu vas le laisser tranquille. - Mais c’est que tu me donnerais des ordres maintenant. Je te dis que je peux faire ce que je veux de vous, tu veux que je te montre ? - Arrête ça tout de suite, nous ne marcherons pas. - Ah oui ? Je crois avoir vu passer le patron de ton copain secret il y a un instant. Il penserait quoi si je dévoilais à tout le monde, presse y comprise, que l’un de ses idols qui lui rapporte le plus d’argent sort avec une personne comme toi ? Ou alors je le provoque assez pour qu’il me frappe en public, ce serait excitant non ? - Tu ne ferais pas ça et de toute façon ça ne marcherait pas.
Elle sentit une goutte de sueur glisser le long de sa tempe.
- Tu me connais pourtant. Tu es à moi, uniquement à moi. Peut importe qu’il t’ait touché ou pas, je vais enlever cette crasse qu’il a foutu sur toi. - Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu ne me laisses pas tranquille ? Je n’ai aucun intérêt pour toi. - Oui mais je t’ai eu en premier. Tu m’appartiens. - Jamais. - Tu crois ? Je suis sûr que je peux te faire changer d’avis. Si tu ne me suis pas maintenant, je dévoilerais tout et ton chanteur pourra dire adieu à sa carrière. - Non… - Tu es certaine de son choix ? Tu veux vraiment l’entraîner là-dedans ? - Je t’en supplies laisse-nous. - 5,4,3,2... - D’accord. Mais tu promets de ne rien dire ? - Je suis un homme de parole non ? J’avais bien dit que je reviendrais.
Il prit sa main fermement comme pour l’empêcher de s’échapper mais même si elle l’avait pu, elle ne l’aurait pas fait. Elle faisait ça pour Sho, jamais elle ne lui apporterait de malheur.
~~
Le rappeur vit avec effroi Chiharu sortir de la salle principale en tenant la main de l’homme qui lui avait fait tant de mal. Elle ne le regarda même pas et il les aurait suivi si Johnny Kitagawa ne s’était pas posté devant lui pour lui parler. Il espérait juste qu’il en finisse vite pour qu’il aille protéger la jeune femme.
~~
Elle le suivit jusqu’aux escaliers et se stoppa net quand il commença à monter.
- Où m’emmènes-tu ? - Arrête de discuter et suis-moi.
Ce qu’elle fit en se maudissant intérieurement. Que prévoyait-il au juste ? Il l’emmena dans une chambre où là aussi elle hésita à entrer. Il l’attrapa alors fermement par le poignet et la tira à l’intérieur avant de fermer la porte à clé.
- Voilà, comme ça nous ne serons pas dérangés. - Qu’est-ce que tu fais ? J’ai peur arrête. - Peur ? Mais il n’y a aucune raison.
Toshi s’approcha un peu plus d’elle.
- Je veux juste renouer des liens avec toi. - On peut le faire ailleurs ça. Les gens t’attendent en bas. - Je crois que tu ne vois pas de quels liens je veux parler Chi.
Son pouls s’accéléra dangereusement. Elle craignait justement de comprendre.
- Tu m’as tellement manqué. C’est fou comme il suffit de peu de fois avec toi pour être accro. - Ne t’approches pas. - Je me souviens très bien tu sais, même si nous ne l’avons fait que deux fois il y a très longtemps. - Je ne veux pas me souvenir. Laisse-moi sortir. - Non. Je vais te prouver que tu m’appartiens et non pas à ce gars qui se prend pour une star. - Il ne se prend pas pour une star. Tu ne seras jamais comme lui, tu es jaloux. Il est doux, gentil et jamais il ne me ferait de mal. - Ne me dis pas…que vous ne l’avez jamais fait ? - Ce…ça ne te regarde pas ! - Il est si nul que ça ? Ce n’est pourtant pas difficile. Je suis sûr que c’est parce que tu ne peux pas m’oublier, non ?
Il la jeta violemment sur le lit.
- Laisse-moi partir je t’en prie. Je ne veux pas. - Si tu pars maintenant, je dirais tout. Chiharu sentit les larmes lui monter aux yeux, elle ne savait pas quoi faire. Toshi se mit au-dessus d’elle et se pencha sur son oreille.
- Comparé au service que tu lui rends ça ce n’est rien. - Pourquoi ça ? Il n’y a pas d’autres moyens ? Je peux te payer ce que tu veux mais s’il-te-plaît ne me fais pas faire ça. - Je me fiches de ton argent. C’est toi que je veux. Alors tu as choisi ? Toi ou lui ?
La jeune femme vit le visage de l’homme qu’elle aimait dans sa tête, son sourire si chaleureux et réconfortant, ses yeux bruns, ses cheveux en bataille le matin…non jamais elle ne briserait sa carrière pour elle. Elle n’en valait pas encore la peine. Elle donna son accord au jeune homme au-dessus de lui en fermant les yeux. Elle refusait de voir la suite.
Il commença à l’embrasser dans le cou mais ça ne lui procurait aucun plaisir.
- Dépêche-toi, pas besoin de tout ça. - Patiente, je veux en profiter au maximum.
Il avait dit ça avec un ton sadique et elle en trembla. Combien de temps allait-elle devoir le supporter ? Et Sho qui l’attendait en bas…La jeune femme se dégoûta de penser à lui alors qu’un autre homme la touchait. « C’est pour lui que je le fais, pour lui… » Toshi descendit jusqu’à sa poitrine et passa une de ses mains sous sa robe. Instinctivement elle serra les jambes. Non, elle ne pouvait pas.
- Laisse-toi faire.
Son autre main vint compresser un de ses seins, lui faisant mal. En même temps elle sentit les lèvres du jeune homme mordre la base de son cou.
- Non ! Pas de suçon ! - Trop tard.
Il s’empressa d’enlever sa robe et elle se retrouva en sous-vêtements devant lui. De la dentelle noire essentiellement.
- Joli, tu n’avais pas ça avant dis-moi. Tu ne comptais quand même pas sauter le pas avec lui ce soir ? - Arrête de discuter.
Oui ces sous-vêtements elle les avait choisi et achetés pour Sho, passant des heures avec Seira et Ayumu dans les magasins pour trouver quelque chose qui lui plairait à lui et à elle en même temps. Mais il ne les verra pas, quel gâchis. Ses lèvres descendirent vers ses seins qu’il libéra du soutien-gorge et commença à titiller du bout de sa langue. Chiharu avait juste envie de vomir, elle avait mal partout et commençait à pleurer. Toshi fini par descendre vers son bas-ventre et lui enleva le dernier vêtement qu’il lui restait.
- Tu es si appétissante, je vais te dévorer.
Il écarta violemment ses jambes, la faisant crier de douleur.
- Chuuuut, tu ne voudrais pas qu’on t’entende.
Sa langue et ses lèvres recommencèrent leur petit jeu sur sa peau et s’approchèrent de son intimité. Chiharu voulait refermer les cuisses mais le jeune homme était plus fort qu’elle et la maintint.
- Arrête, je ne veux plus maintenant. - Mais ça ne fait que commencer Chi.
Il introduisit brutalement un doigt en elle, puis deux et commença des va-et-vient qui lui faisaient atrocement mal.
- Arrête Toshi…arrête…
Ce dernier captura sa bouche pour la faire taire et continua ses mouvements avec sa main en la caressant de l’autre. Il s’arrêta enfin et enleva rapidement ses vêtements, mis un préservatif avant de positionner son sexe devant le sien. Avec un élan de courage Chiharu tenta de se relever et de sauter du lit mais il la rattrapa facilement, son membre frottant contre sa peau nue.
- Mais où tu crois aller comme ça ? Je n’ai pas fini avec toi. - Je ne veux plus ! Tu peux dire ce que tu veux, je m’en fous ! - Trop tard. Elle s’accrocha désespérément à la poignet de la porte tandis qu’il la tirait vers lui, et elle lâcha lorsqu’il la frappa violemment avec une de ses mains. Il la porta ensuite jusqu’au lit où il la laissa tomber sur le dos et se plaça au-dessus d’elle, maintenant ses poignets au-dessus de sa tête pour qu’elle ne bouge plus.
- Lâche-moi ! C’est du viol ! - La ferme. - Au secours ! Quelqu’un !
Toshi mis son autre main sur sa bouche allant jusqu’à l’empêcher de respirer et entra d’un seul coup et brutalement en elle. La jeune femme hurla de douleur mais son cri fut étouffé par la main qui obstruait sa voix orale. Son corps entier se tendit, tentant de rejeter cet être étranger et elle chercha à se débattre.
- Putain tu fais chier arrête de bouger !
Il commença alors ses mouvements de bassin qui se firent violents dès le départ. Ses bourses cognaient contre l’intimité de la jeune femme dont les larmes coulaient abondamment. Elle avait affreusement mal. Se perdant dans le plaisir que cet acte lui donnait, Toshi relâcha un peu la pression sur sa bouche.
- Sho ! Ahhhhh arrête ! Ça fait mal ! Sho ! Aidez-moi ! - Ta gueule !
Il mit sa main sur sa gorge, manquant de l’étouffer tellement la pression était forte. Ses coups de reins étaient de plus en plus rapides et désordonnés et Chiharu cru s’évanouir tellement l’air lui manquait. Elle suffoquait. C’est en poussant un râle profond qu’il vint en elle puis se retira ensuite, la laissant à moitié inconsciente sur le lit, les jambes écartées et le corps souillé. Elle pleurait toujours mais aucun son ne pouvait sortir de sa bouche et elle le vit se rhabiller et partir de la chambre.
- A une prochaine fois Chi.
Elle resta ainsi pendant un bon quart d’heure, cherchant à reprendre des forces et surtout de l’air. Elle avait toujours du mal à respirer et n’osait pas se regarder. Elle se dégoûtait, elle était horrible. Jamais elle ne pourrait le regarder en face désormais. Chiharu se releva en grimaçant et regarda l’état dans lequel elle était. Pitoyable. Elle rassembla ses affaires et se rhabilla dans la salle de bain, arrangea ses cheveux et son visage, cachant les marques dans son cou avec du fond de teint, puis sortit avec toute la résolution et le courage qui lui restaient. Quand elle arriva Sho se jeta sur elle.
- Tu étais où ? Je t’ai attendu longtemps ! - Arrête on va nous remarquer. J’ai tout arrangé, il ne nous gênera plus. - Comment ça… - Je vais rentrer en première. A tout à l’heure.
Elle s’était fait force pour ne pas pleurer et sortit rapidement dehors, laissant le rappeur perplexe. Elle prit un taxi qui la ramena à l’appartement et ce n’est qu’une fois en sécurité dedans qu’elle pu pleurer tout son soul.
~~
Quand le chanteur arriva 1 heure plus tard, la jeune femme dormait dans le lit, encore habillée. Il se dit qu’elle était sûrement fatiguée et n’avait pas pris le temps de se changer. Il lui retira ses chaussures délicatement et après s’être lui-même changé il se coucha près d’elle. Cependant il ne trouva pas tout de suite le sommeil car quelque chose l’en empêchait. Quelque chose n’allait pas.
Mouahahaah alors est-ce qu'elle va le dire à Sho ou pas ? hihihihihi |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Ven 30 Déc - 17:53 | |
| Oh mon dieu sérieusement ce mec je veux le tuer ! C'est la pire des ordures ! Je vais lui briser les os un par un tiens ! Sale c*n ! Ce chapitre est juste horrible dans le sens ou je me suis sentie super triste pour ce qui arrive à Sho. Elle a voulut le protéger et voila ce qui arrive, Sakurai aurait surement préféré qu'elle ne fasse pas ça pour lui :$ En plus elle sait bien que rien n'est arrangé du tout ... Et puis à cause de ça c'est foutu avec Sho, je pensais qu'elle allait enfin pouvoir sauter le pas avec lui bah non là tout est remis à zéro voir même pire encore w__w La suite quand ? :) |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Ven 30 Déc - 18:23 | |
| De suite mademoiselle ! Chapitre 54 - Spoiler:
Quand il se réveilla elle n’était déjà plus là et la matinée avait déjà bien avancée. Il sortit de la chambre et fini par la trouver dans la cuisine, debout au-dessus de l’évier et le regard vide.
- Ohayô, fit-il en la prenant par la taille.
Elle sursauta et le repoussa violemment.
- Eh ! C’est quoi ça ? Qu’est-ce qui t’arrive ? - Rien, dit-elle en détournant le regard. Tu m’as fait peur c’est tout. - Ce n’est pas une raison pour agir comme ça. - Oui je sais pardon. Je vais apporter ça là-bas.
Elle avait les yeux rougis et semblait prête à pleurer. Le verre qu’elle tenait dans ses mains tremblait.
- Attends, tu me caches quelque chose. - Non. - On avait dit pas de secrets entre nous. - Je sais.
Elle quitta la cuisine en traînant des pieds. Non quelque chose n’allait pas il le sentait.
Elle ne l’approcha de la journée, se tenant toujours à l’écart comme si elle ne voulait pas qu’il la touche. Il l’avait même surprise en train de pleurer dans les toilettes. Mais qu’est-ce qu’il se passait ? Une journée passa ainsi sans qu’ils ne s’adressent la parole une seule fois et quand ils allèrent se coucher, ils s’installèrent chacun à un côté de lit, encore une fois sans qu‘il y ait de contact entre eux.
~~
Elle n’osait le toucher, ni lui parler…elle se dégoûtait toujours autant et ne voulait pas le souiller. Elle avait toujours mal au bas-ventre et chercha toute la journée à cacher les marques qu’elle avait au cou. Le lendemain il la prit par le poignet.
- Il faut qu’on parle Chiharu. Tu es bizarre depuis que nous sommes rentrés de la soirée. Il s’est passé quelque chose avec ce gars ? - Tu te fais des idées. - Je m’inquiète pour toi. Tu n’es pas bien je le vois. Pourquoi tu ne veux rien me dire ?
« Parce que tu me détesterais immédiatement. »
- Ce n’est pas grave, je suis juste très fatiguée. - Si ce n’est que ça.
Le chanteur passa sa main dans ses cheveux et pendant un instant elle oublia tout ce qu’il s’était passé. Mais une vague de panique la prit quand elle s’arrêta dans son cou.
- C’est quoi ces marques ?
La jeune femme retira rapidement sa main et chercha à se cacher.
- Rien, ce n’est rien.
Seulement il l’en empêcha et elle vit ses yeux s’écarquiller.
- Qui t’a fait ça ? Qui ? - Moi toute seule, je ne suis pas très douée. - Arrête de me mentir !
Elle se statufia devant le ton impérieux de Sho.
- Ce sont des marques de mains et ça…c’est…ce n’est pas moi qui te l’ai fait. C’est trop récent. - Sho je… - Explique-moi pourquoi tu as un suçon qui n’a pas été fait par moi dans le cou ? - Je…c’est…
Son regard était froid et dépourvu de sentiment. Il lui faisait peur.
- C’est lui ? C’est à la soirée, quand tu es partie avec lui vous avez fait quoi ? - … - Réponds ! - J’ai…je suis désolée…
Sho s’écarta.
- Non, tu n’as pas fait ça. Je ne peux pas y croire. Tu ne peux pas m’avoir trompé avec lui. - Je n’ai pas eu le choix, je… - Tu avoues ?! Pas le choix ? Tu me dégoûtes, tu me dégoûtes ! J’ai donc si peu d’importance ? - Si ! Je t’aime… - Après ce que tu viens de faire je ne crois pas non. - Je ne voulais pas je te jure… - Et dire que ça fait des mois que j’attends que tu me permettes de te toucher et tu couches avec le premier venu. - C’est faux ! - Non tu as raison, pas avec le premier venu…avec celui qui t’a violé, c’est pire ! - Ne me cries pas dessus, je… - Sors d’ici, je ne veux plus te voir. - Attends… - Non Chiharu, j’ai trop attendu et voilà comment je suis récompensé. Tu m’as trompé alors que nous étions sous le même toit, c’est la pire chose que tu puisses faire. Je n’ai désormais plus aucune confiance en toi, tu peux t’en aller. - Sho… - Ne m’appelle plus ! Sors ! Je te donne 10 minutes pour disparaître à jamais de ma vue et de ma vie.
Il alla s’assoir dans le canapé et alluma la télé, ses doigts tapotant sur le dossier. La jeune femme peinait à respirer, elle sentait la crise arriver mais se refusa à flancher maintenant. Voilà, il la détestait. Elle se détestait. En faisant le moins de bruits possible elle rassembla toutes ses affaires, ne cherchant même pas à bien les ranger, entassant tout l’un sur l’autre aussi vite qu’elle le pouvait. Où irait-elle ? Chez elle ? Et faire face à une maison vide ? 10 minutes lui suffirent en effet pour tout prendre avec elle et en arrivant devant la porte, Chiharu se retourna en espérant qu’il la retiendrait assez longtemps pour qu’elle explique tout. Mais il ne bougea pas un instant alors elle sortit, fermant doucement la porte après avoir posé le double des clés sur la petite table basse de l’entrée. « Adieu »
~~
Ce n’est que lorsqu’elle fut sortie qu’il laissa éclater toute sa colère et sa tristesse. Sho envoya tout valser autour de lui en hurlant et criant comme il ne l’avait jamais fait. Tout y passa, du coussin aux livres jusqu’aux objets dans la salle de bain. Il s’effrita la main en cognant du poing sur le mur. Il n’en revenait pas, il avait mal et se recroquevilla au sol où il pleura pendant des heures et des heures.
~~
Chiharu venait de poser ses affaires dans la voiture et décida de se balader pour tenter de tout oublier. Elle marchait tel un zombie le long de la route et se retrouva vite perdue. Elle passa sur le pont qui surplombait la rivière Sumida. La jeune femme s’arrêta et, posant ses mains sur la rambarde, regarda en dessous. Elle eut un peu le vertige mais ne s’écarta pas pour autant. Elle passa alors la jambe droite au-dessus, puis la gauche pour se retrouver de l’autre côté, au-dessus de l’eau. Peu importe ce qu’elle faisait maintenant ça ne comptait plus. Elle avait tout perdu alors la vie ne lui servait à rien. Elle regarda pendant longtemps l’eau sous elle, les mains accrochées aux barres de fer mais prêtes à lâcher quand il le faudrait. Elle entendit alors quelqu’un crier son nom.
~~
Aiba et Ayumu avaient décidés de sortir aujourd’hui et le chanteur l’emmena en voiture dans le centre-ville. Ils passaient sur un pont lorsque quelque chose attira leur regard. Ou plutôt quelqu’un.
- Aiba-kun, tu ne trouves pas qu’on dirait… - Tu as raison…mais qu’est-ce qu’elle fait ?
L’idol se gara sur le côté et ils coururent tous les deux vers la jeune femme qui paraissait prête à se jeter par-dessus bord.
- Chi-san ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? Reviens vers nous. - Allez vous-en…laissez-moi…je ne mérite rien ni personne. - Pourquoi tu dis ça ? Où est Sho-chan ? - Sho…il me déteste…je me déteste…je ne mérite pas de vivre. - Chiharu qu’est-ce que ça veut dire tout ça ? Que s’est-il passé ? - Allez vous-en ! Je ne veux pas que vous voyez ça. - Chi-san tu ne sais pas nager, si tu tombes on ne pourra pas venir te sauver. - Quelle bonheur non ?
Aiba était horrifié par ce qu’elle disait.
- Arrête tes bêtises, personne ne souhaite ta mort. - Si…on est déjà deux. - Qui deux ? - Moi et Sho bien sûr. - Comment tu peux dire ça ? Jamais Sakurai-kun ne souhaiterait ta mort ! - Vous ne l’avez pas vu…ni entendu…ses yeux étaient si froids et sa voix si…je suis un monstre. - Reviens de l’autre côté et explique-nous. - Je ne reviendrais pas. Je n’en peux plus Ma-kun, je suis fatiguée. 28 ans comme ça c’est trop pour moi, je ne peux pas faire une journée de plus. - Bon alors reste-là et dis-nous. Il y a forcément un moyen d’arranger les choses… - Non ! Tu ne comprends pas ! Je l’ai trompé…j’ai trompé Sho avec Toshi. - Quoi ?
Les deux jeunes gens n’arrivaient pas à croire ce qu’ils entendaient.
- Tu mens ce n’est pas possible. - En voilà la preuve.
Chiharu leur montra les marques qu’elle avait dans le cou mais ils ne voulaient toujours pas y croire.
- Pourquoi tu aurais fait ça ? Tu aimes Sho-chan ! - Je l’aime…je l’aime…je l’aime…je mourrais pour lui. Je me sacrifierais pour son bonheur. Ce n’est pas si difficile au final, Toshi avait raison. - Te sacrifier ? Tu t’es sacrifiée ? - C’était ça ou il dévoilait au grand jour notre relation devant votre patron et la presse du pays. Sho aime son métier, je ne pouvais pas le détruire. Une star qui sort avec une dépravée comme moi, sans boulot ni argent, même pas de dignité…Au moins je peux me dire que maintenant il ne risque plus rien. - Tu aurais couché avec lui pour l’empêcher de détruire la carrière de Sakurai-kun ? Mais tu es folle ? - Tu aurais fait quoi à ma place pour Ma-kun ? Arashi est ce qui compte le plus pour lui, je ne peux pas lui enlever ça. - Mais te sacrifier comme ça… - Je ne sacrifies rien vu que j’ai refusé de le faire au dernier moment. - Comment ça ? Je ne comprends pas. - Je n’ai pas voulu le faire mais il m’a…forcé. - Il a recommencé ? Il t’a violé ? - Ça n’a plus d’importance. - Si bien sûr ! Quand Sho-chan saura ça… - Non ! Je t’interdis de lui reparler de moi ! Je ne veux personne aussi pour mon enterrement, laissez-moi seule. - Enterrement ? Tu ne comptes pas réellement te jeter du pont ! - Pourquoi pas ? Je ne sais pas nager, ce sera vite fait. - Je t’interdis de penser ça ! - Ayumu tu pourras prendre tout ce que tu veux dans mes affaires, même si je n’ai rien à offrir. - Arrête… - Et Ma-kun je suis désolée de t’avoir fait souffrir. Vous pourrez juste dire une dernière fois à Sho que je l’aimais vraiment ? Et que je suis désolée, je lui souhaite tout le bonheur du monde. - Chi-san…NON !
La jeune femme lâcha la rambarde et Aiba la rattrapa par le poignet de justesse. Chiharu pendait au-dessus du vide.
- Lâche-moi ! Lâche-moi Ma-kun je t’en supplie ! - Jamais ! Je ne t’abandonnerais pas quoique tu aies fait ! - Lâche !
Le chanteur commençait à avoir mal aux bras et il transpirait tellement l’effort qu’il faisait était important. La jeune femme ne l’aidait pas car elle s’acharnait à le faire lâcher prise. Ayumu quand à elle cherchait à arrêter des voitures pour qu’on vienne les aider.
- Ma-kun…laisse-moi partir…je t’aimerais toujours tu sais, même partie. - Je refuse.
Un véhicule s’arrêta alors en crissant des pneus et un homme à la voix grave en sortit.
- Aiba-kun ? C’est toi ? Qu’est-ce qui t’arrive ?
Aiba le reconnut tout de suite.
- Gackt-san ! Viens m’aider elle va tomber et elle ne sait pas nager !
Le chanteur s’approcha et se posta à la gauche de l’idol.
- Je vais t’aider.
~~
Alors que Gackt se penchait par-dessus la rambarde il croisa le regard bleu électrique de la jeune femme et ce qu’il vit le glaça sur place.
- Laissez-moi mourir s’il vous plaît…
Il y avait tellement de tristesse, de désespoir et de détermination dans ses yeux que pendant un instant il hésita. Mais en voyant Aiba au bord des larmes il se reprit et décidé de passer de l’autre côté pour carrément soulever la jeune femme par la taille. Tout s’enchaîna alors rapidement.
~~
- Chi-san on va te remonter. - Adieu.
Elle bougea violemment le bras et c’est là qu’Aiba la lâcha. Il vit alors Chiharu tomber dans le vide, entraînant l’autre chanteur qui la tenait toujours avec elle.
- Noooooooooooooooooooooooooooooooon !
Ayumu avait crié pour lui parce qu’il n’en revenait pas de l’avoir lâché. Ils disparurent tous les deux sous l’eau dans un gros remous de vagues.
|
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Ven 30 Déc - 19:00 | |
| NOOOOOOOOOOOOOOOON !
C'est pas vrai ! Elle est conne ou elle le fait exprès ! Elle aurait pas pu gueuler un bon coup dans l'appartement pour s'expliquer ? Sho aurait compris au moins ! Raaah ! @
Elle croit que ça va arranger les choses si elle se jette d'un pont non mais elle a fumé quoi ?! Bon heureusement Gackt est tombé avec elle parce que je pense que du coup c'est lui qui va la sauver. Sinon elle se serait noyée :$
La il me faut la suite dès que tu peux hein ! *encore choquée* |
| | | Biditoche I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Ven 30 Déc - 19:25 | |
| Désolée je ne vois pas les choses comme ça XD sadique je suis sadique je resterais ! Chapitre 55
- Spoiler:
L’eau était froide et les mains qui l’instant d’avant tentaient de la remonter vers la terre ferme avaient disparues. Chiharu ne chercha pas à remonter à la surface, c’était mieux comme ça. Son corps se gélifiait et elle retint sa respiration un instant pour goûter à toutes les sensations qui la traversaient. Elle vit sa première rencontre avec Aiba, puis avec Sho et les autres, la première fois qu’il lui avait dit « je t’aime » et leur premier rendez-vous. Son anniversaire qu’elle n’oublierait jamais et la première fois qu’ils avaient dormis ensemble. Elle se sentit apaisée que ce soit ces images là qu’elle voit avant de mourir pour de bon. La jeune femme sentit alors des mains lui attraper la taille avec une telle force qu’elle les reconnut immédiatement. C’étaient les mêmes qui cherchaient à la remonter sur la route quand elle était pendue dans le vide. Mais elle ne voulait pas revenir.
- Lâ-….
L’eau s’infiltra dans sa bouche et engourdit son cerveau. Bientôt elle fut à court d’oxygène et sous la pression, elle tomba dans l’inconscience.
~~
Aiba tenait la main d’Ayumu et tous deux espéraient les voir remonter à la surface. Gackt sortit la tête de l’eau quelques secondes après y être entré et regarda autour de lui mais aucune trace de Chiharu. Il replongea alors plusieurs fois et à la dernière il disparut pendant un temps si long que les deux jeunes gens se demandèrent comment il faisait pour respirer. C’est alors que le chanteur ressortit essoufflé, tenant dans ses bras le corps inerte de la jeune femme dont la tête penchait dangereusement sur le côté. L’homme rejoignit la berge et fut vite retrouvé par Aiba et Ayumu. Il avait déjà commencé à lui faire un message cardiaque et du bouche-à-bouche pendant que la française appelait les secours. Mais elle ne recrachait rien et restait inconsciente, aussi blanche qu‘une feuille de papier. L’ambulance arriva et ils la suivirent avec leurs voitures jusqu’à l’hôpital où les urgentistes commencèrent la réanimation. Qui fût longue mais finie par porter ses fruits. Deux heures plus tard Chiharu était allongée sur un lit, reliée à des machines pour l’aider à respirer. Cette scène ne rappelait que trop à Aiba le séisme de mars mais cette fois-ci ce n’était pas la faute d’un mur ou d’une secousse. Non il allait devoir parler à quelqu’un.
- Ayu-chan tu restes auprès d’elle ? - Oui mais où vas-tu ? - Voir Sho-chan.
La française ne dit rien mais comprit de quoi il retournait. Plus que de la peur Aiba ressentait de la colère.
- Merci Gackt-san, sans toi elle était perdue. - Je veux juste savoir, ce n’est pas un accident n’est-ce pas ? - Non…en fait c’est la petite-amie de Sho-chan et ils ont eu une grosse dispute. - Ça a dû vraiment être important pour que ça finisse comme ça. J’espère au moins que ça aura servi à quelque chose. - Je te suis redevable à vie ! - Ne t’en fais pas pour ça. Va plutôt régler tes problèmes.
Aiba ne se le fit pas dire deux fois et se précipita dehors. Il arriva très rapidement à l’appartement de Sho et cogna comme un demeuré à la porte, qui s’ouvrit sur un chanteur aux yeux boursoufflés, la main ensanglantée et visiblement en colère.
- Qu’est-ce que tu veux ? - Te parler de Chi-san. - Je n’ai rien à dire tu peux partir. Mais en tout cas je vois qu’elle est allée ce plaindre à son « meilleur ami ». Tu vois pas de soucis à te faire, tu comptes plus que moi. - Je pense que tu devrais écouter ma version… - Barre-toi je ne veux plus rien entendre sur elle.
De colère Aiba abattit son poing sur le visage de son ami, comme s’il n’attendait que ça. Le rappeur était au sol mais ne se releva pas. Des larmes coulaient encore le long de ses joues.
- Tu n’es qu’un idiot ! Tu m’avais promis de la rendre heureuse ! - Elle m’a trompé ! Tu voulais que je fasse quoi ? Que je ne dise rien ? C’est normal pour toi ?
Le chanteur se prit une deuxième baffe encore plus cinglante que la première.
- Tu n’es qu’un idiot parce que tu ne l’as pas écouté ! A cause de toi elle est allée se jeter du haut d’un pont ! Elle ne sait pas nager bordel ! - QUOI ?
~~
La nouvelle avait été encore plus forte que les deux baffes qu’il venait de se prendre réunies. Se jeter du haut d’un pont ?
- Elle est…morte ? - Avoue que ça résoudrait le problème hein ? Et bien non, elle est toujours vivante, et pas grâce à toi ! Enfin vivante…c’est juste un corps sans âme relié à des machines qui l’aident à respirer ! Si elle meurt Sho-chan, je t’en tiendrais pour responsable et je quitterais le groupe. Je t’avais prévenu que je ne te parlerais plus si tu lui faisais du mal. - Mais c’est elle qu… - Qui s’est faite violer une seconde fois parce qu’elle tentait d’éviter un gros scandale sur toi et le groupe ! T’es content ? La voilà la vérité que tu n’as pas voulu entendre ! Toshi l’a violé et toi tu l’as jeté dehors comme un déchet ! Pas étonnant qu’elle ait voulu en finir. Et dire qu’elle s’excuse encore après toi. - V…vio…
Il se rappela alors de son comportement de la veille. Elle l’avait repoussé, ne voulait plus le toucher…elle ne sentait souillée et voulait le protéger. Et ces marques de strangulation sur son cou…Quel idiot !
- Où est-elle ? Où ? - Tiens tu veux en parler maintenant. - Dis-moi où elle est ! - L’hôpital Sumida. Tu vas y aller ? - Bien sûr ! - Pourquoi ? Je croyais que tu la détestais maintenant ? - C’est ma faute, à moi de la réparer. Tu as raison j’en prends toutes les responsabilités et si elle meurt, alors tu n’auras pas à partir, je le ferais. De toute façon je doute de vivre encore longtemps sans elle.
Il couru dans les escaliers en laissant Aiba dans l’entrée. Il devait tout rattraper avant qu’il ne soit trop tard. Elle avait essayé de lui dire mais il n’avait rien voulu entendre. Faire une tentative de suicide quelques heures après qu’ils se soient séparés…Il frissonna. Il fit le même chemin qu’Aiba mais en sens inverse et trouva Ayumu et Gackt toujours au chevet de la jeune femme. Qui était beaucoup trop pâle. Il poussa les deux personnes et pris sa main.
- Chiharu je suis là, Chiharu réveille-toi ! C’est de ma faute j’ai…je ne t’ai pas écouté. Je te pardonne, ne m’abandonnes pas. A nous deux on peut surmonter ça non ? Fais-moi un signe…pardonne-moi. Je t’en supplies…je m’en veux tellement. Je t’aime ! - Sakurai-kun.
Gackt le prit par les épaules et le fit s’assoir alors que des larmes recommençaient à couler sur ses joues.
- Chiharu…Ne me quittes pas… Le rappeur tenait sa tête entre ses mains éraflées et tout son corps tremblait. Ils restèrent ainsi tous les trois pendant près de 20 minutes, Ayumu se taisant, Gackt tentant de réconforter le chanteur qui ne cessait de pleurer.
~~
Pleurs qui atteignirent l’âme brisée de la jeune femme qui se pensait déjà morte depuis longtemps. La détresse qu’elle ressentit alors la poussa à revenir encore une fois. Cette fois pas d’Inconnu pour la guider. Elle était seule mais savait ce qu’elle devait faire.
~~
- S…Sh… - Vous avez entendu ?
Le rappeur releva la tête et regarda la jeune femme allongée sur le lit. Mais il n’y avait rien. Il sentit alors quelque chose lui toucher le genou et ouvrit les yeux à nouveau. Les doigt de Chiharu bougeaient vers lui et on pouvait clairement entendre son murmure à présent.
- Sh…Sh…
Elle l’appelait. Il lui prit la main.
- Chiharu je suis là, tu m’entends ? - Sho… - Oui c’est moi. - J…je…suis d…dé…solée. - Non c’est moi. Oh mon dieu j’ai eu si peur ! - Je vais appeler un médecin. - Merci. - Sh…Sho ? - Oui ? - J…je t’…aime. Je t’aime. - Je t’aime aussi, je ne veux que toi ! Ne me quittes plus jamais même si je t’y pousse !
Elle souri faiblement et sa main tentait de serrer la sienne. Un professionnel arriva bientôt et les fit sortir pendant un temps qu’il jugea interminable. Une fois les examens faits Gackt partit, laissant la place à Aiba qui venait d’arriver. Ils le remercièrent chaleureusement et Sho se mit à genoux devant son ami pour lui demander son pardon. Aiba étant Aiba il pleura en voyant ça et ils s’étreignirent pendant quelques minutes. Chiharu s’était déjà rendormie mais n’avait maintenant plus besoin de masque pour respirer.
ça parait bien reparti mais... |
| | | AibMasaRo I'm Nutty Girl
| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] Ven 30 Déc - 20:47 | |
| Mais quoi ? :'( T'es vraiment la pire sadique que je connaisse enfaite xD
Magnifique chapitre, j'imagine pas Aiba violent au point de frapper si fort Sho mais là c'était super réaliste enfaite :) Quel bouffon ce mec (Sho) Bon en même temps le pauvre...
Bref elle est vivant pour le moment c'est l'important non ? Même si je savais qu'elle allait pas mourir. Par contre je me demande quel coup foireux tu nous a préparé et j'ai peur :$ |
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| Sujet: Re: Juste un regard...saison 1[terminée] | |
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| | | | Juste un regard...saison 1[terminée] | |
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